La tête dans les Nuages.
Aux Nuages, rien n'avait changé. Le ciel était un peu plus pâle que la dernière fois, très clair. C'était le printemps et il flottait dans l'air cette odeur de fleur que j'aimais tant. J'ai fermé la voiture et j'ai remonté la fermeture éclair de ma veste. Il caillait vraiment. Dans ma poche, je tenais fermement le carnet de Louis, comme une relique.
J'ai descendu les petites marches jusqu'à la plage et j'ai marché un peu. Le sable était froid et ferme, la mer douce comme une peinture à l'huile. A l'horizon je pouvais apercevoir de petits voiliers blancs. Tout semblait si reposant, hors du temps.
Il y avait une silhouette debout près de l'eau. Pas tès grande. Un pull beige trop lâche sur les épaules, un jean noir. Je reconnaissais déjà ses courbes. Ses cheveux qui voletaient au grès du vent.
Je me suis approché et Louis a tourné la tête. Il souriait. Ses yeux étaient plus bleus que jamais, ils avaient pris la teinte du soleil et de la mer. Il était beau. Je me suis dit que peu importait le temps qui passait, peu importait les blessures et la violence, moi je serais toujours amoureux.
Je l'ai serré dans mes bras, doucement, comme pour ne pas le briser. Il avait un peu maigri, mais sa peau était tiède. Je le sentais sous son pull. J'ai embrassé son cou, juste sous sa cicatrice. J'étais heureux qu'elle soit là. Qu'elle n'ait pas disparu. Et puis j'ai posé mes lèvres sur les siennes, très tendrement. Dans le creux de sa poitrine, son coeur battait à nouveau.
Je ne lui ai jamais posé de questions. On en a pas reparlé.
Il n'y avait rien à dire je suppose, c'était comme ça, je l'acceptais.
Je me suis toujours dit que de toute façon, le monde était illogique et que contrairement à tout ce qu'on pouvait dire, non, il ne tournait pas rond. Qu'il y avait des choses totalement indicibles qui s'y déroulaient. Qu'on ne pouvait rien prévoir, rien deviner.
Au fond, une chose seulement est sûre,
c'est que les anges ne sont pas faits pour mourir.
FIN

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Hey Angel - Larry Stylinson
Fanfiction" Je me suis toujours dit que de toute façon, le monde était illogique et que contrairement à tout ce qu'on pouvait dire, non, il ne tournait pas rond. Qu'il y avait des choses totalement indicibles qui s'y déroulaient. Qu'on ne pouvait rien prévoir...