Chapitre XVIII: Noir

1.1K 105 5
                                    

56-57-58-59-60-1-2-3. Je me stoppe fatigué de compter les secondes et les minutes, le temps passe si longtemps que je commence à le compter.

Les larmes de mon corps ne coulent plus vu que j'en ai plu, j'ai vidé mon corps d'eau pour un gars qui ne fait que profiter de moi pour sauver sa belle aimé.

J'ai été vraiment conne sur le fait de penser qu'il pouvait l'oublier, et peut être, m'aimer, moi.

Mais non, une conne marche sans vraiment savoir où, ni même avec qui, et c'est mon cas. Malheureusement.

Le ventre vide depuis une semaine, les yeux rouges depuis une semaine, le cœur brisé depuis une semaine, mes sentiments remplacés par la haine depuis une semaine.

Une semaine a pu changer tout ce qu'on a vécu depuis des semaines et des semaines. Juste une semaine, une semaine qui m'a suffit pour ouvrir les yeux sur le vrai monde, un monde foutu et ëgoiste, un monde qui ne s'interresse qu'aux apparences, un monde qui juge avant même de connaitre, un monde bourré de manipulation et de faux éspoire.

Je me lève de mon lit et ouvre les rideaux pour laisser le peu de rayons de soleil entrer à ma chambre, le soleil absent de 4:56 du matin.

Je reste debout devant ma fenêtre observant la magnifique vue du ciel qui commence à perdre sa noireceur pour acceuillir un bleu foncé qui se transformera en quelques heures en bleu claire.

Je repense à ma vie d'avant, une vie simple et pourri mais qui comptais énormément pour moi, une vie pleine de joie et de liberté, une vie sans jalousie ou haine, une vie tranquille avec mes amis et ma famille.

Et je me rend compte que j'avais laissé tombé mes amis pour un manipuleur, que je me suis éloigné de mes parents pour un menteur, que j'ai quitté mon ancienne vie que j'aimais sans m'en rendre compte pour un connard qui ne penses qu'à sa gueule, lui et sa chienne.

J'étais tellement aveugle par la joie que je ne me suis pas rendu compte des mensonges qui m'entouraient.

Je mets ma main sur le collier que m'a offert la dame, qui est plutôt la mère d'harry , et en y pensant, elle m'a menti elle même en me disant qu'il me disait la vérité, qu'il ne me mentait pas, qu'il était sincère, et j'y ai cru, je suis tombée dans leur piège sans même prendre la peine de penser à quel point ma chute sera blaissante.

Mes pensées se guidèrent vers harry, qu'est ce qu'il fait maintenant? À quoi penses t il? Est il heureux de ce qu'il me fait subir? Mais la réponse me frappe en plein fouet quand je me remémore de ses paroles. Bien sûr qu'il penserai à sa copine et qu'il sera heureux.

Une larme coula sur ma joue alors que je fixais la lune, pourquoi la vie est elle si cruelle? Pourquoi doit on toujours souffrire ? Pourquoi doit on toujours tomber fortement de haut pour avoir au final un cœur brisé ?

Je me sens humiliée, sali, brisé, et ça fait mal de savoir que celui que vous aimez ne fait que de profiter de vous pour sauver celle qu'il aime.

"Il t'aime"

La voix de la femme raisonna dans ma tête et mes yeux se fermèrent. J'aurai bien aimé que ça soit réel, mais ça ne l'est pas, et ne le sera jamais.

C'est sa mère, et c'est logique qu'elle défonde son choix et l'aider et c'est ce qui augmente encore plus ma couleur.

Pourquoi elle? Elle a quoi de plus que moi? Pourquoi son cœur la choisi elle et pas moi? Je l'ai rendu heureux, je l'ai guérri alors qu'elle, elle n'a fait que le rendre triste, et le renfermer.

Sauf si.....

Il m'a menti sur leurs relation. Je sens mon cœur se serrer plus à cette pensée là et je ferme encore plus mes yeux alors que ma gorge se noua.

Mes mains commencent à trembler et mes jambent menacent de me lâcher à n'importe quel moment.

J'ouvre enfin mes yeux humides et laisse couler mes larmes, les larmes que je cachais pensant une semaine, une semaine de tristesse.

J'ouvre ma fenêtre et mets mes mains sur chaque bord, j'hausse mon corps à l'aide de mes bras fragiles et m'assois sur le bord de la fenêtre.

Je risque de tomber et mourrire si je perds l'équilibre mais je m'en fous pas mal.

Le vent frais de Septembre frappe mes jambes et mes bras nus elors que mes yeux se fermèrent pour apprécier ce moment de bonheure, j'inspire profondément et expire en soufflant.

Je reste quelques minutes les yeux fermés puis fini par les ouvrire, je remarque une silhouette devant la porte de la forêt entrain de m'observer, d'après ce que le peu de lumière me permet de voir, je distingue que sa carrure est celle d'un homme, malgrès sa petite taille.

Quand il m'aperçois entrain de le regarder, il met sa capuche et trasse son chemain vers la forêt.

Ma curiosité fut attiré par cet homme, j'entre alors dans ma chambre en faisant attention pour ne pas tomber, et mets vite fait mon gilet et prends mes clés et mon téléphone.

Je descends les escaliers quatre à quatre et coure vers la porte pour ne pas le perdre.

J'aurai bien pensé que c'était Harry, mais sa taille est totalement l'opposé de ce dernier.

Je cours rapidement vers la porte de la forêt et soupire longuement.

Et si je croisais harry et sa copine?

Cette idée m'angoisse et me tord le ventre, une boule s'installe au fond de ma gorge quand je repenses à ce qu'il m'a fait subir juste pour la sauver.

J'entre dans les bois, l'obscurité couvre toute la forêt, même si le ciel commence à perdre sa noirceur et la remplacer par un bleu-nuit.

Je marche doucement et prudemment en essayant de faire le moins bruit possible. Je continue de marcher sans faire attention aux alentours.

Et je croyais pas qu'il me suivait...

The Dark District [H.S] (PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant