Peu de temps après j'ai appris par Mouna que Wassim et Amel étaient partit s'installer à Montpellier, chez la sœur d'Amel.
Après avoir appris la grossesse de leur fille, vous comprenez que ses parents n'aient pas réagit de la manière la plus douce qu'il soit.
On sait que le plus grand vice de l'homme, c'est la femme. A quoi bon m'épuiser, dépenser toute cette énergie à lui en vouloir ?
Pour moi perdre Wassim c'est comme si du jour au lendemain on m'avait privé d'air, que mon cœur reposait sur du charbon ardant.
J'ai tout remis sur lui. J'ai laisser mon cœur entre ses mains. J'me suis donner complètement à lui et au lieu de me sortir la tête de l'eau, je n'ai fait que m'enfoncer davantage.
J'me souviens que parfois je somnolais puis j'ouvrais les yeux, en sursaut, et j'me demandais si tout ca était bien réel.
J'regardais autour de moi et la seule chose que j'voyais c'était la solitude qui me retenait prisonnière.
Vous connaissez cette sensation ? Quand la douleur intérieur est tellement forte que vous avez envie de vous faire du mal physiquement. A partir du moment on en arrive à un tel stade de souffrance, ca ne présage rien de bon.
La douleur physique est visible et contrôlable alors que le mal intérieur vous bouffe, vous tue à petit feu sans que vous ne puissiez rien y faire.
Je n'en pouvais plus de cette sensation d'impuissance mais je ne pouvais pas m'y dérober. Seul le temps allait faire son œuvre.
Les séquelles de cet « amour » seront constamment présente. Quand votre ego a été blesser c'est bien pire et bien plus dur à guérir qu'un cœur briser.
J'ai honte de moi. Honte d'avoir été égoïste au point de penser uniquement à ma peine en faisant abstraction de tout c'qui m'entourait.
Wassim a réagit en tant qu'homme même si son geste de départ était lâche. Il m'a tromper, blesser mais il a assumer.
Il est jeune mais pas insouciant. Wassim m'a prouver que pour assumer son rôle de père il était prêt à tout, même à me détruire. Même si j'le déteste pour ca, il mérite tout mon respect.
« On s'aime puis on se détestera. On est coller l'un à l'autre mais un jour on s'évitera. »
A chaque fois que le manque se faisait trop ressentir, j'allais voir ma mère. J'la regardais faire des gestes du quotidien et ca m'apaisait.
Je n'avais pas le droit de sombrer pour un simple garçon alors qu'elle est toujours debout et forte. Des épreuves elle en a surmonter. Elle a perdu son mari, le père de ses enfants. L'homme avec qui elle a bâtit sa vie et vécu plus de 20 ans. Rien que pour ca, je n'avais pas le droit de craquer.
Au début j'voyais de la honte dans son regard. De la honte et de la colère. Puis tout ca a vite disparu pour laisser place au doux regard de l'amour qu'une mère porte à son enfant même dans les épreuves les plus délicates ou les plus discutables.
C'est dans ces moments là que j'me rend compte à quel point on peut être faible et lâche dans certaines situations.
A chaque larmes, j'me promettais que ce seraient les dernières. Jusqu'au jour où ca a vraiment été le cas. J'me suis lever un matin et cette noirceur sur mon cœur avait disparu.
J'ai appris à sourire sans toi, à vivre sans toi. Je me suis faite à l'idée de ne plus entendre ta voix, sentir ton parfum. Que tu me prennes dans tes bras, que tu me fasse rire. Toute ces petites choses qui faisait mon bonheur.
J'ai été affecter au point de refuser de m'attacher à quiconque après ca. J'suis devenu méfiante, constamment sur mes gardes.
J'sais pas si j'dois rire ou pleurer, t'insulter ou te remercier mais tu m'as forger.
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Wassim : T'es encore plus belle qu'la dernière fois que j't'ai vue mais il t'es arriver quoi à la joue ?
Moi : Sah tu veux quoi ? T'attends quoi ? Tu t'pointe comme ca et t'as cru qu'on allait faire comme si de rien était ?
Wassim : Calme j'veux juste te parler
Moi : Ca fait longtemps qu'on a plus rien à s'dire toi et moi
Wassim : J'sais qu'tu zapperas jamais c'que j't'ai fais comme ca mais on peut s'parler au moins
J'ai la rage, le seum, les nerfs. J'contiens toute cette haine. A l'intérieur j'bouille, j'suis en furie.
Moi : Assume tes actes et soit un homme pour une fois. A part ca j'ai rien d'autre à t'dire. Aller Salam
Je m'apprête à monter chez moi quand il m'attrape violemment le bras.
Wassim : T'as pas changer, toujours sur les nerfs. Reste juste cinq minutes ou j'monte avec toi. J'parie que Fadia elle sera contente d'me revoir vue la promesse qu'j'ai faite à sa fille
J'éclate. J'pleure de rage, de colère, j'ai les nerfs.
T'as pas l'droit d'me ressortir ca simplement pour m'atteindre, comme si ca t'faisais rien.
Moi : Tu veux parler Wassim ? Bah explique moi, j'ai besoin d'savoir pourquoi
Il s'approche de moi mais j'le pousse, j'le frappe. Les quelques rares personnes qui passent par là nous regarde nous donner en spectacle.
Tout le ressentiment, le dégoût, l'aversion que j'ai pour lui ressortent. J'suis pas assez solide pour garder tout ca éternellement en moi. J'vis avec depuis trop longtemps. J'suis à bout, j'ai besoin d'me soulager.
La seule chose que tu mérite de ma part c'est que j'te crache à la gueule après tout ce temps.
Wassim : Wallah Nour j'voulais pas
En disant ces mots il s'approche de moi. Je le laisse faire. Il essuie les larmes encore fraîche sur mes joues tout en m'regardant dans le blanc des yeux.
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J'suis devant ce même bloc où Wassim m'a briser quelques mois plus tôt et maintenant il est là, à m'essuyer les larmes que lui même a fait coulés.
Je dégagea mon visage de ses mains et détourna le regard.
Moi : C'est bon Wassim. Y a plus rien a dire. Occupe toi d'Amel, de toi et d'ton enfant
Wassim : Nour
Je baissa la tête et monta chez moi sans même me retourner.
J'suis retourner, chambouler, bouleverser, affecter, ébranler. Malgré tout, malgré ces mois où j'me suis forcer à l'oublier, à passer à autre chose, j'suis obliger d'être atteinte.
C'est absurde. J'ai appris à dessiner ce sourire sur mes lèvres pour masquer ce mal être, ne viens pas tout gâcher, ne me fait pas replonger.
J'passe le Salam à ma mère et part me rincer le visage.
J'envoie un texto à Mouna en lui disant ces simples mots : « Il est revenu »
Il faut que je m'occupe l'esprit et la première personne qui me vient en tête c'est Sabri.
J'me cale au fond de mon canapé et je l'appelle.
Sabri : Ouais ouais ma p'tite boulette
Moi : Ca va Sabri ?
Sabri : Waaaa y a quoi ?
Moi : Hein ?
Sabri : Y a quoi wesh ? T'as pleurer ?
Mon cœur c'est soulever quand il m'a dit ca. J'avais un sourire à m'en couper les lèvres.
Sabri était vraiment attentionné. Combien de fois j'ai changer de parfum et il me disait « Tu sens pas comme d'habitude » ou plein de petites attention et de petits détails comme ca.
Ca peut paraître insignifiant pour vous mais quand ces mots viennent de la personne que vous aimez, ca prend tout son sens et toute son importance.
Je n'ai même pas le temps de formuler ma réponse que Sabri se met à crier.
Sabri : SAMIR BARRE TOI OU J'TE NIQUE TA GROSSE RACE
Samir c'est le petit frère de Sabri. Il a 14 ans.
Samir : Laisse moi jouer à la play, fait pas le iench
Sabri : Ta gueule. Casse toi
Samir : Une partie. Wallah une seule
Sabri : Eh la maison elle est grande donc qu'est ce que tu viens m'casser les couilles
Samir : Ouais c'est ca, c'est parce que tu parles à ta meuf. De toute facon j'vais aller dire à tout le monde que t'es un pigeon
Un rire s'échappa malgré moi.
Sabri ( à moi ) : Tu rigoles toi en plus
Sabri ( à Samir ) : Vas y Samir j'ai pas ton temps. Casse toi avant que j'te brise les os
J'ai entendu un gros bruit de porte qui claque puis ca a couper. J'me suis dit que c'était la fin de Samir. Quand on voit Sabri on a vraiment pas envie d'le contrarier.
Cinq minutes plus tard, Sabri me rappelle.
Sabri : Un poison ce gosse. Hessoul t'as quoi ?
Moi : Ah j'suis fatiguer laisse. J'rentre du taff c'est pour ca
Sabri : J'vais t'fatiguer ta tête tu verras
On a parler comme ca pendant des heures. On rigolait, s'embrouillait. On était parfois même à la limite de la déclaration mais vous commencez à nous connaître, c'est pas vraiment notre genre.
Sabri : Vas y ma poule j'vais nehess
Moi : Bonne nuit mon gros. A demain In Sha Allah
Sabri : In Sha Allah mon cœur
Si Sabri est aussi doux, c'est qu'il a capté que j'étais mal. C'est sa façon à lui d'me montrer qu'il est là, même dans les pires moments.
Les mots doux et moi on est pas bons amis, surtout que mon meilleur compagnon s'appelle fierté.
J'ai cette retenue dans mes sentiments. Une retenue que je n'avais plus avec Wassim et c'est bien ca qui a causer ma perte.
C'est humain de faire des erreurs mais c'est mieux si l'on évite de les reproduire par la suite. Au moins que ca nous servent de leçon.
« Jamais un échec, toujours une leçon. »
J'vois que pendant que j'étais au téléphone avec Sabri, Menil m'a envoyé un message.
Menil : « T'as des trucs à m'expliquer toi »
Il me l'a envoyer y a plus d'une heure, il doit dormir.
Je lui répond quand même : « Expliquer quoi ? »
Au final il devait être vers les 4h du mat', j'venais à peine de raccrocher avec Sabri que Menil m'appela.
Moi : Tu dors pas ?
Menil : Si j'dors. Ca s'voit pas ?
Moi : Hessoul ma p'tite moule tu veux quoi ?
Menil : Il s'passe quoi avec Wassim la ?
Moi : Hein ?
Menil : Voilà voilà. J'te connais trop. J'me suis dit j'vais l'appeler tranquille mais elle va commencer avec ses tmenik et elle va me zehef
Moi : Bah j't'ai jamais dit de m'appeler cousin
Menil : Bref. Explique
Je lui ai expliquer le lien qui me rattachait à Wassim. Notre relation et la façon dont ca c'est terminer entre nous. Il n'a pas parler une seule fois.
Quand j'ai eu fini, j'ai trouver sa réaction... bizarre.
Menil : J'savais pas que t'étais ce genre de meuf. Hessoul j'suis faya. Salam
Il raccrocha net.
« Ce genre de meuf ? »
J'me prend pas plus la tête que ca et vais m'coucher.
Je ne pense à rien d'autres que Sabri, Sabri, Sabri.
Le lendemain un mal de crâne assourdissant m'empêche de me lever. J'ai la tête lourde, les membres engourdi.
J'passe la journée chez moi devant la télévision quand vers le début de soirée Menil m'envoie un message pour me dire de descendre en bas de mon bloc.
Je m'exécute.
Je l'appercois, poser sur les marches, casquette et capuche sur la tête.
Je m'approche et lui serre la main.
Il lève sa tête et j'vois qu'il a l'œil gonflé avec un léger hématome.
Moi : Waaa t'es partit faire quoi toi encore ?
Il reste silencieux.
Moi : Obliger tu t'es fait hagar et t'assume pas. Tranquille c'est moi, c'est rien
Il garde son visage fermé et me dit : J'préfère te l'dire moi même Nour, avant qu'sa vienne jusqu'à tes oreilles...
Pour celles qui voulaient savoir pour Menil avait un hématome et l'œil gonflé à la fin de la partie 17 bah c'est parce qu'il est tomber sous la douche... Mdr non sah c'est parce que ma sœur Samra est sortit avec un renoi de mon quartier et il lui a fait une reputation, une reputation qui c'est amplifier au fil du temps. Menil c'est embrouiller avec lui et ca a fini avec des coups. Arrêter de croire que Menil c'est battu pour moi, comme il le dit souvent il est al pour n'importe quelle sœur du quartier. Pour moi par contre y a pas de fumée sans feux. Si Samra a eu une reputation c'est qu'elle l'a chercher et beaucoup chercher même. Ce soir la j'me suis embrouiller avec elle et je l'ai frapper. C'est un poids plume. J'en suis pas fière, surtout qu'après mon frère Malek lui est repasser dessus. Sauf que Malek quand il frappe c'est sans relâche. Il ne nous lâche pas tant qu'il n'a pas de notre sang sur les mains, c'est pour vous dire. Si c'est grâce à ca qu'il se sent homme, tant mieux pour lui. Ca a causé du tord a ma mère mais j'pouvais pas laisser passer ca. Elle salit le nom de mon père Allah y rahmou, de ma famille entière. Menil a pas supporter ca et quand il a su que j'avais fait une embrouille en rentrant chez moi, il m'a dégommer ma race parce que justement il avait niquer le renoi pour éviter les histoires et surtout éviter que ca arrive aux oreilles de ma mères. Merlish, c'est du passé maintenant. Mais les rumeurs sur elle ont couru, couru. Même les mères du quartier parlent, c'est pour vous dire jusqu'ou ca va. Hessoul, voila le gros de l'histoire. J'vous dirais pas quelle genre de rumeurs c'était parce que c'est partit loin, très loin
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La partie ou j'me suis arrêter Wassim est revenu. Il était partit a Montpellier chez la grande sœur d'Amel parce que les parents d'Amel lui ont fait la misère quand ils ont appris sa grossesse. Elle a accoucher en Septembre et Wassim a appeler son fils Mohamed comme mon père Allah y rahmou. Ca m'a fait un choc de plus. Quand il est revenu ca m'a embrouiller l'esprit parce que j'avais passer des mois de galère a essayer d'le zapper, j'devais affronter le regard de honte de ma mère et de mon frère chaque jour. Il est revenu et a tout fait pour me récupérer. Il m'a fait des actions de malade mais je n'ai pas hésiter une seule seconde, il m'a fait comprendre que je l'avais définitivement oublier et que j'aimais Sabri. Sabri je l'aime pour c'qu'il est tout c'qu'il m'apporte. Alors que Wassim c'était réellement un amour inconditionnel et au final j'ai fini par me perdre. Le Wassim, ex thug life, ex regard de zehef m'a répéter pendant des jours qu'il m'aimait mais qu'a choisir entre moi ou sa chair, son sang, son fils le choix était vite fait mais qu'il avait eu tord de me jeter comme une merde. Il m'a dit que si j'me disais que c'etait qu'un batard qui s'en foutais d'ma gueule j'pourrais zapper plus facilement. J'lui ai dit que j'étais prête a tout pour lui, a lui pardonner et a rester avec quoi qu'il ai fait et il m'a repondu que c'etait pas a moi d'assumer ses erreurs (meme s'il aime son fils a la muerte) et que tot ou tard je l'aurais regretter. Il m'a dit qu'il s'en mordrais les doigt toute sa vie d'avoir laisser passer la seule femme qu'il ai aimer (et wallah malgré que j'soit plus amoureuse de lui ca m'touche vraiment et ca m'touchera toujours) [La j'ai une grosse grosse pensée pour une lectrice Btissame parce que j'ai lu ton commentaire et il m'a fait pleurer tellement t'a viser juste] . Bref Sabri en a jamais rien su mais Kevin m'a dit plusieurs fois qu'il ce méfiait et ce doutait de trucs chelou. J'ai vécu des bêtes de moments avec Sabri. J'ai jamais connu un homme autant attachant, il arrivait a me prouver son amour juste en me prenant dans ses bras ou en me regardant et en souriant. Il m'a jamais dit je t'aime et moi non plus. Mais bien souvent les actes prévale aux mots. Bref donc Sabri ce doutait de certains trucs donc il a commencer a me faire la "misère". J'avais plus le droit de parler a aucun gars même a ceux de ma classe. Seddik était revenu du Maroc et il ma prit dans ses bras, ca m'a valu la crise du siècle. Puis y avais un nouveau personnage Mehdi qui selon Sabri me kiffais donc il ma interdit de l'approcher. Il me disait toujours "J'ai des yeux partout, j'connais du monde partout". Petite phrase de menace pour me dissuader de lui faire a l'envers même si ca ne serais jamais arriver. Une fois m'a vu parler à Mehdi, ils allaient ce battre. Plus d'une fois il a failli casser des bouches parce que soi disant on me regardais trop, ou un jour on ma mal parler alors il c'est embrouiller. Bref j'respectais ses volontés parce que d'abord je l'aime même si j'suis loin d'être expressive. Puis il a commencer a faire des bails avec des meufs. Un jour il c'est tromper et m'a envoyer un message qui ne m'était pas destiner a moi mais a Nour son ex (Il a une ex qui s'appelle Nour comme moi a qui il a rendu la vie infernal). Il lui disait qu'il voulait la voir et qu'il aurait jamais du se comporter avec elle comme il l'avait fait. Ca a causer l'embrouille de l'année. J'avais l'impression de revivre la même tromperie qu'avec Wassim, j'redevenais folle et hystérique. Menil est partit parler a Sabri sans que j'le sache parce qu'il me voyait devenir complètement paro et il ne voulait pas que j'sombre. Quand j'ai su ca j'me suis embrouiller avec Menil (la partie En attendant la suite, que j'ai poster aujourd'hui). J'ai fini par rester avec Sabri même si on s'parlais pas. J'devais quand même parler a personne sinon c'était la crise. Parfois il me bombardait d'appels mais j'lui répondais pas, il venait jusqu'à chez moi mais j'descendais pas. On a fini par ce séparer récemment. Menil m'a vraiment plus parler puis un jour il est venu a la boxe, il m'a attraper par derrière et il m'a dit ' les jours de jeûne tu vas les faire avec moi, a cause de toi j'ai jurer dans le vent ' et wallah j'lui ai sauter dessus a l'en ettouffer. J'ai reellement fait les jours de jeûne avec lui. Menil c'est mon shab tah sah. Tellement on se considère comme frère et sœurs parfois je dors chez lui et il dort chez moi. Comme si c'était ma copine wallah. J'ai arreter les cours parce que je supportais plus de voir Sabri j'avais le cœur briser en mille. Quand j'ai arrêter seulement quelque personne le savait mais lui non parce que j'lui parlais pas. On ma dit d'lui dire sinon il allait m'faire la misère. J'lui ai dit et il ma quand même fait la misère. Puis il a commencer a me reparler petit a petit. On c'est embrouiller tah sah et wallah que j'aimerais vous raconter l'embrouille parce qu'en un mot il ma avouer son amour mais en soum-soum. On s'embrouillait pour tout, on vidait notre sac. J'avais pas besoin de parler. J'commencais a dire quelque chose puis j'me rétractais et c'est comme s'il était dans ma tête. Il m'a dit tout c'que j'lui reprochais. Ses fréquentations qui le rendait con etc. Puis il a commencer a me dire que j'le rendais fou. Il m'a dit ca mot pour mot " Tu m'rend fou. J'suis sortit avec vla les meufs et jamais j'leur ai parler mais a toi j'te dis tout, j'ai envie d'te parler tout l'temps. En plus t'es belle " et quand il m'a dit ca on c'est mit à rigoler, aller savoir pourquoi. Avec Sabri ca restera des moments inoubliables les fois ou il me faisait des crises de jalousie, ou il me remixais des chansons de Zouk en y mettant mon prénom, ou on allait manger et qu'on finissait par ce battre devant les gens. La on commence a s'reparler, il prend de mes nouvelles mais surtout il ma demander de le voir mercredi. Voila ma chronique était censé ce vivre en direct ensuite ca aurais pu donner quelque chose de vraiment bien mais bon.
Dans quelques jours ca fera 5 ans que mon père est mort Allah y rahmou et malgré le temps qui passe et le soutient des gens ca passe toujours pas. Donc je m'en remet a Allah, mon seul garant, mon seul rempart.
Avec ma famille sa c'est dégradé sauf avec ma sœur Sania. Ma sœur Samra et mon frère Malek c'est de pire en pire. Ma mère toujours malade et ca ne va pas en s'améliorant. Allah y Chafiha, c'est ma vie.
Yasmina, Aminata, Chloé, Mouna, Hayet et j'en passe c'est toujours mes shabs, toujours au top. Même si j'ai plus parler de Mouna j'ai des relations super forte avec Chloé et Hayet.
Menil et moi c'est toujours la même hamdoulilah même si en ce moment j'le vois un peu moins parce que lui va en cours.
Seddik j'ai plus de nouvelles depuis quelques semaines.
Voilà voilà. Y a plein de détails que j'aurais aimer vous mettre et plein de chose que j'ai sûrement oublier de vous écrire mais peut être qu'un jour j'y reviendrais en vous donnant tout tout tout même si vous connaissez la fin.
Je vous aime mes sœurs fillah. ♥
On peut dire que ce que je vis c'est une sorte de dépression dont la première blessure a été la mort de mon père, la maladie de ma mère puis les déceptions qui s'enchainent. Aimer c'est un risque a prendre. J'aime Sabri a en pleurer, puis en rigoler la minute d'après en repensant a ce qu'on a vécu mais les filles j'peux vous dire que quand vous savez que c'est lui, que c'est le bon vous le sentez au plus profond de vous même. Avec Sabri ca a commencer en un regard puis ca c'est fini en longue histoire avec largement plus de haut que de bas. Il m'a fait le plus beau compliment qu'un homme aurais pu me faire quand il m'a dit qu'il voudrait avoir la chance d'avoir une femme a ma hauteur, qui ai mes principes et ma facon de penser. Il m'a répéter bon nombre de fois que j'étais une vrai femme et que j'ferais surement la meilleure des épouses. Alors quand vous entendez l'homme que vous aimez dire ca vous pouvez, quoi qu'il arrive avoir le cœur un peu moins lourd.
Un jour on était en cours. J'étais à côté d'un renoi de ma classe, Brahim (le meilleur shab de Seddik.) Devant nous y avait Sabri et Hakim. A cette époque j'étais pas encore avec Sabri. Avec Brahim on disait que de nos jours les gens se parlent que par intérêt. Hessoul, on avait une vieille discussion quoi. Puis Brahim me dit pour rigoler " J'te parle par intérêt moi aussi " donc je lui dit " Ah ouais et c'est quoi l'intérêt de me parler ? " et il me dit " T'es des barres. Si j'te parle pas, j'dahak pas et c'est nul " . Après, Sabri se retourne et il me dit " Nour moi aussi j'te parle pas intérêt " . J'me suis dit que le mec il écoutait notre conversation tranquille, a croire que c'est normal. Donc j'lui dit " Et toi c'est quoi l'intérêt que t'as a parler avec moi ? " et la il me regarde normal et il me dit le plus normalement du monde " J'veux te mousser " . Pour celles qui n'auraient pas compris, " J'veux te mousser " équivaut à " J'veux te biiiiiiiiip " . Ce chien il a rigoler et Brahim aussi. Vu qu'ils étaient agiter le prof a dit " Nour change de place " . Donc déjà on me manque de respect, j'dis rien et en plus de ca c'est moi qui prend. Donc j'prend mes affaires pour changer de place et quand j'me suis lever j'marchais pas droit, j'ai failli me taper le bureau et vous savez c'que Sabri me sort " Y a quoi Nour ? Je t'ai perturber ou quoi ? " je l'ai vraiment mal regarder et j'me suis assise zehef. Wallah les filles jusqu'à la fin du cours il m'a pas lâcher du regard, ca se voyais qu'il était mal de m'avoir mit mal. A la fin, il a voulu m'attraper pour parler mais j'ai tailler rapidement pour pas le voir. L'après midi, on reprend les cours. J'm'assoit normal, j'le calcule pas. Wallah les filles, il est venu devant moi et il c'est excuser devant tout le monde. Il m'a dit " Wallah j'm'excuse de t'avoir manquer de respect. C'est sortit tout seul " . J'ai sourit et voila. Le Sabri qui disait " Jamais j'm'excuserais pour une meuf, ca fait PD " . Hessoul, une petite anecdote que j'voulais faire partager.
Moi : Arrête de lui répondre parce que ca me zehef en vai
Sabri : T'es jalouse ?
Moi : Me fait pas dire c'que j'ai pas dit
Sabri : Bah moi j'te le dit j'suis jaloux donc parle a un raclo et j'te brise les os
Moi : Ah ouais et pourquoi t'es jaloux ? On est pas ensemble
Mdrrrrrrr wallah j'le cherche trooop. J'veux qu'il m'envoie un bête de message, j'veux le faire parler mais il m'a même plus répondu le chacal.
Et mon premier message c'est parce qu'une meuf elle aime toutes ses photos sur facebook, elle lui lâche des commentaires de Salope et il fait exprès de lui répondre, il sait que ca me met les nerfs
Il m'a réponduuuuu. Mdrrrr j'en peux plus d'ce salaud.
Sabri : Tu seras toujours a moi, cherche pas
Moi : Et pourquoi j'suis a toi ?
J'attendais THE declaration genre " T'es a moi parce que je t'aime, t'es la femme de ma vie, la futur mère de mes enfants. J'peux pas vivre sans toi. "
Mais il m'a dit ca...
Sabri : Hessoul pourquoi tu casses les couilles ?
Wallah j'en peuuux plus d'ce gars. Il sera jamais mignon j'crois.
Vous allez me prendre pour skyzooooo mais j'pleure tah sah laaa. C'est bon Sabri il a definitivement chopper mon coeur mdrrr non mais sah la il vient de faire un truc qui lui ressemble pas. J'ai peur que si j'declare ca fasse griller mais j'vous le dirais sure avant mon grand depart de fb
Un jour Sabri m'a accompagner à la mairie parce que je devais retirer un dossier pour changer de logement pour ma petite famille. Donc on y va, je demande le fameux dossier à la dame de la mairie qui me dit d'un ton innocent : " Le logement c'est pour vous et vos enfants ? " . Je la regarde choqué et fini par lui dire après un court instant que je n'ai pas d'enfants et que non c'est pour ma mère. Elle me regarde à son tour choqué puis elle dévisage Sabri. Elle fini par sortir du bureau pour nous chercher le dossier et Sabri à dit " C'est à toi que je vais faire un gosse, connasse ! " . Mdr voilà. A croire qu'elle avait fumer un gros sdeh cette après midi la
