chapitre 5

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  « L'homme n'est pas maître de son destin mais il est maître du chemin qui y mène. Nous pouvons choisir les sentiers sombres ou les grands chemins lumineux. Quel que soit notre choix, on en arriveras au même résultat, à la même fin. »

Ces semaines de cours j'étais présente physiquement mais mon esprit était loin, très loin.

Chacune de mes pensées étaient pour ma mère. Toute mon attention lui était destiné.

Je la voyais de plus en plus s'essouffler, se fatiguer. Le visage pâle et fermer, elle avait ces petites rides qui venait accentuer les doux traits de son petit minois.

Je donnerais tout pour revoir ne serais-ce qu'une dernière fois ce sourire et cette joie de vivre qui parcourais ton visage avant... Avant qu'il ne parte. Perdre sa moitié, l'homme avec qui on a fais sa vie, construit un foyer, bâtit sa vie. On ne c'est pas rendu compte de la douleur que ca pouvais te faire, on a pas penser que ca te briserais, te détruirais, te consumerais à petit feu.

Je me souviens encore du crie de douleur, de déchirement que t'as pousser quand tu l'as vu dans ce linceul blanc. Il a emporter une partie de toi ce jour là, une partie de ton amour. Ce crie retentit encore dans mes oreilles et me laisse la gorge serrer.

Ta pris dix ans d'un coup mais tu t'es relever, t'as continuer d'avancer pour nous. Ton visage marquer par toutes ces années passer à trimer, ton dos courber et tes mains endolori s'en souviennent encore. Une battante.

Les gestes affectueux ou les paroles tendres ne sont pas de mises chez nous, on a été élevés comme ca. Trop de pudeur pour exprimer ses sentiments. On ne se livre pas mais pas besoin de mots, mes yeux et mes actes te crient tout l'amour que j'ai pour toi.

Combien de larmes as-tu versés pour nous ? Combien de fois es-tu rester dans l'attente ? Combien de fois as-tu veiller à nos côtés ?

T'en a vécu des tourments dans ta vie de jeune fille, de femme, d'épouse puis de mère mais même à terre tu trouvais la force de ramper pour te relever.

Avant de te respecter en tant que mère je te respecte pour la femme que tu es et pour celle que tu m'as aider à devenir.

« L'épouse, c'est pour le bon conseil, la belle-mère, c'est pour le bon accueil, mais rien ne vaut une douce maman. »

Aujourd'hui je te regarde et je n'ai qu'une seule chose à dire : Al hamdoulilah. Le Paradis se trouve sous tes pieds et je n'ai plus à me demander pourquoi.

Hommage à nos mères, ces guerrières des temps modernes.

[ ... ]

Quand je pense à toi j'ai ce même sourire qui vient ce glisser timidement sur mes lèvres mais dis moi pourquoi maintenant j'ai aussi cette douleur qui empoigne mon cœur.

J'ai ce mal qui me torture l'esprit, me tourmente.

J'ai fais cette erreur, oui l'erreur de m'être attacher à toi. L'erreur d'avoir voulu passer chaque instant avec toi, l'erreur d'avoir cru qu'il y avait du bon en toi... J'ai tout simplement fais la connerie de t'aimer et de croire en toi, en nous.

Comme tu l'as si bien dit à tes soi disant frères « j'veux la baisée. » Ca aurait pourtant du être clair mais j'ai voulu te laisser une chance de te racheter.

Tu pensais jouer avec moi mais si au final nous étions deux à souffrir ?

[ Désolé pour certains passage un peu cru mes sœurs mais c'est les termes qu'il a employé. ]  


Chronique de Nour & SabriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant