chapitre 9

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« J'tutois la mort, l'amour fait flipper les braves. Ainsi s'achève le temps des rêves, tout s'achète même les smacks qui viennent se poser sur tes lèvres. »


A la simple vue de son prénom j'ai une sensation bizarre qui vient se glisser dans ma poitrine. Ca m'encombre, ca m'empêche de respirer normalement... Sabri.

Avec moi il est mal tomber. J'marche ni à la menace, ni au chantage.

* Moi * « T'as quoi avec tes vieilles menaces toi ? »

* Sabri * « Ta gueule. T'es morte. »

* Moi * « Bsahtek cousin. Tu sais où j'habite hein. »

* Sabri * « J'ai jurer tu fais trop la maline. Dans 10 minutes j'suis en bas d'chez toi. »

Je n'ai pas pris cette énième menace au sérieux et j'ai reposer mon téléphone.

Je m'suis poser pour mater Telefoot avec mon bol de Cookie Crisp en répondant au texto de Seddik, de la veille. (« Descend vite. J'dois t'parler. »)

Une quinzaine de minutes plus tard alors que j'suis caler au fond d'mon sedari, noyer dans mes pensées.

* Sabri * « Descend. »

* Moi * « Hein ? »

* Sabri * « Descend la putain d'ta race. »

J'cours dans ma chambre et j'regarde discrètement par la fenêtre. J'l'appercois au volant d'sa vago, la vitre ouverte, une clope à la main.

Tu crois avoir changer ? T'as arrêter de bédave mais t'en ai tellement perturber que tu t'rend pas compte que tu deviens pathétique.

J'lui envoi un texto pour lui dire de bouger de devant chez moi et de m'attendre un peu plus loin.

Mon cœur va sortir de ma poitrine. J'ai des hauts l'cœur. Ca m'fais le même effet que si j'étais dans un grand huit.

J'marche une centaine de mètre et j'monte dans sa vago, le cœur lourd.

Il démarre d'un coup sec et reste murer dans son silence.

J'étais en panique, j'avais une boule au ventre.

Tout d'un coup, il éclate de rire.

Son rire, son sourire, son regard, sa p'tite bouille...

J'le regarde mal, très (trop) mal.

Moi : T'es sah ?

Sabri : Regarde moi encore une fois comme ca et j'te crève les yeux

Moi : Au moins j'verrais plus ta sale tête

Sabri : Faut t'mettre des pressions sale boulette. Avoue qu't'as paniquer d'mes messages un peu ?

Moi : T'es une galère comme mec

Sabri : Hessoul t'as quoi à m'esquiver en s'moment ?

Moi : J't'esquive ?

Sa conduite est nerveuse. Il enchaîne clope sur clope.

Moi : Tu veux quoi d'moi Sabri ?

Sabri : Tu l'sais

Moi : T'en a tellement dis des merdes que j'sais plus quoi penser

Il m'a lancer un regard qui m'a vite calmer dans mon élan de prise de confiance.

Sabri : J't'ai dans l'crâne. Tu veux pas sortir d'ma tête la putain d'ta race

« Montre jamais tes sentiments sinon la haine ricane. »

J'sais plus quoi penser mais j'pouvais pas m'empêcher d'sourire.

Chronique de Nour & SabriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant