OS - ONE DIRECTION.

One, two, three. One, two, three drink.

Larry. (Inspiré d'HSM + plus de 7000mots YAY 😬😌)
Harry:

"Durant la socialisation primaire, les enfants sont guidés par leur proche. Plus particulièrement leur parents. Ils n'ont rien pour prendre eux même les décisions. Ils sont sous l'autorités de leur parents et ils ne peuvent que se soumettre à leur choix. La socialisation primaire reflète le moment de nos vies ou l'on est naïve et par conséquent, on accepte tout de nos parents puisqu'ils sont nos modèles. On suit à la lettre ce qu'ils disent, on fait ce qu'ils nous font faire, on pense ce qu'ils veulent qu'on pense. Sans rien dire. Parce qu'on a rien pour comparer, parce qu'on a pas d'autres modèles. Donc, les parents pensent que ce qui est rose c'est pour une fille, et ce qui est bleu c'est pour un garçon. Les poupées? Pour les filles. Les jupes? Pour les filles? Les dînettes? Pour les filles. Les voitures? Pour les garçons. Les super héros? Pour les garçons. Les pistolets? Pour les garçons. Les parents ne sont pas les seuls coupables. Non. Les publicités en font beaucoup. Et la télévision aussi. C'est subtile parfois. Mais c'est toujours la. Sexisme.
Puis on grandit. On commence à avoir nos avis personnelles. Souvent brides par notre entourage. Parce que non ce n'est pas conventionnel pour un homme de porter une jupe. Parce qu'une femme s'occupe des enfants. Machisme, misogynie, misandrie, et j'en passe. Et vient le moment où l'on choisi de faire un sport, ou de l'art. Les garçons font du foot, les filles de la danse. Les garçons font du hockey, les filles du la gymnastique. Les garçons se battent, les filles se maquillent. Sexisme. Encore.
Il y a des tonnes d'exemple qui prouve que la socialisation primaire conditionne toute notre vie. Toute notre pensée. Et on peut faire semblant d'avoir l'esprit ouvert, on recommencera les mêmes erreurs. Encore et encore. Parce que c'est notre société. Beaucoup diront que c'est l'argent qui dirige notre monde. Mais c'est pas vrais. C'est le sexisme. La misogynie. Le machisme. La normalité."

Je place le point final à ma conclusion, et regarde l'heure. 23h44. Je soupire avant d'aller rapidement me laver. On cogne à la porte de la salle de bain, ma mère. "Harry tu devrais arrêter de travailler aussi tard!", elle râle. Je crie que ça va, que je vais bien et elle me laisse tranquille. Enfin. Je me change rapidement et plonge sous mes draps chauds. Un bon livre à la main. Comme tout les soirs. Et je m'endors à plus d'une heure du matin. Comme tout les soirs.
Je grogne dans mon oreiller lorsque la douce voix d'Ed Sheeran résonne dans ma chambre. 6 am. C'est l'heure. Je sors de mon lit, mon corps frissonnant au contact du froid. Je m'habille rapidement: jean, chemise et blaser, basket ça fera l'affaire. J'essaye d'un coup de peigne de dompter mes cheveux, puis abandonne pour me faire un chignon. Oui un garçon, ça à la droit d'avoir les cheveux longs.
Ma mère est déjà parti travailler donc je dois marcher jusqu'au lycée. 20minutes. Je m'empare d'une pomme, et mange un Pancake rapidement. Une bouteille dans mon sac, mes lunettes, les clés de ma maison, de l'argent pour le déjeuner, et je suis en route pour le lycée. Ma dernière année.
Personne ne fait de ma vie un enfer la bas. Mais je n'aime pas y être. Tout le monde se donne un faux semblant, et je déteste ça. Moi, je suis moi. Ça plait pas à grand monde a vraie dire, mais je m'en tape pas mal. On m'insulte souvent. Intello, faillot, pd. Pourquoi? Parce que je porte des jeans serrés et que j'ai les cheveux longs. Parce que je fais mes devoirs et que j'ai des bonnes notes. Parce que les profs m'apprécie et que j'ai un bon dossier pour la fac. Mais je joue pas de rôle. Je suis moi. J'aime mes cheveux longs et j'aime étudié, et être gentil ça n'a jamais tués personne. Sans oublié le fait que je fasse partie du club de théâtre, du club d'astrobiologie, et du club de chant. Un truc pour les pds, un truc pour les filles, et un truc pour les nerds.
Du coup, j'ai pas énormément d'amis. Un. Zayn, que je connais depuis le collège. Il est vrai, lui aussi. Il y a Niall aussi, il est gentil et drôle, et vraiment naturel. Je l'aime bien. Puis Liam, mais je sais qu'il cache quelques choses par rapport à Niall. Je lui fais pas confiance. Et finalement Louis. C'est un ami de Niall, il traîne avec nous quelques fois. Je lui pas confiance non plus. C'est la personne la plus fausse de ce lycée. Il a commencé par m'insulter et faire comme si rien ne s'était passé quand Niall nous a présenté. Lui aussi, il joue un rôle. Je le vois toujours regarder avec envie les cours de danse, le jeudi soir, après son entraînement de foot. Et oui, un sportif. Comme papa le voulait, bien sûr. Je juge pas les autres, je vous jure, mais Louis, c'est un parfais cliché d'un ado de 17ans. Joueur de foot, coureur de jupon, aimé de tous. Bref, un parfais petit garçon normal. Je le déteste presque.
Lorsque je rentre en classe, la plupart des autres traînent encore dans le couloir où sont en retard. Alors je m'assois à ma place: deuxième rang, côté fenêtre. Zayn ne tarde pas à me rejoindre. Il est toujours en avance lui aussi. On discute un peu, et notre prof de maths arrive, dix secondes après Tomlinson.
Le cours se passe comme d'habitude. On se moque de moi lorsque je répond mais je m'en fou pas mal, moi. Puis, il nous rends nos copies de la semaine dernière. A-. Je suis déçu, je pensais faire plus mais c'est déjà ça. J'entends quelqu'un soupire derrière moi et en un clin d'œil je sais que c'est Louis. Il a dû avoir moins que C, encore. Il est plutôt bon dans ce qu'il fait mais pas en maths. Il se maintient à B partout, A+ en sport évidement, mais C en science et D+ en maths. C'est pas bon, pour un dossier de fac. Surtout pour avoir une bourse, et une bonne fac. Et vu le comportement de Louis parfois, c'est pas ça qui va le sauver.
Je suis en route pour la bibliothèque, comme toujours, lorsqu'on accroche mon épaule. Je me retourne sur un Louis souriant et mal à l'aise.