Quatrième Partie.

L'histoire d'Asami !

Asami: Peut-être, répliqua Asami. Mais c'est devenu de l'amour tout de suite après.

Avec un sourire terriblement sexy, il lui prit la main et la serra dans la sienne.

Asami: Je dois t'avouer une chose, reprit-il d'un ton soudain très sérieux: quand tu es parti, j'ai pensé que tu étais comme mon père.

Akihito: Tu ne m'as jamais parlé de lui, fit Akihito avec surpris. D'ailleurs, tu ne m'as jamais parlé de ta famille.

Asami: Parce que j'essaie de laisser cette partie de mon existence dans le passé. Je me suis construit une autre vie, dit-il d'une voix étrangement enroué. J'avais 6 ans quand il est parti, quand il m'a quitté. J'étais assez grand pour souffrir de ce rejet. Un jour, il m'a déposé chez l'une de ses amies et il n'est jamais revenu.

Akihito: Asami...

Asami: C'était un père célibataire, la vie était dur, ajouta-t-il en haussant légèrement les épaules. Je crois qu'il s'est soudain dit que son existence serait plus facile sans enfant à élever.

Ne sachant pas quoi répondre, Akihito lui caressa doucement la joue.

Akihito: Que s'est-il passé ensuite ?

Asami: J'ai été placé dans une famille d'accueil. Mais après ce qui m'était arrivé avec mon père, j'ai eu du mal à m'attacher.

Akihito: Pourquoi ne m'en as-tu jamais parlé ?

Asami: Je croyais que cela appartenait pour de bon au passé, mais les cicatrices ne guérissent pas toujours...

Akihito: On peut vivre avec des cicatrices, répliqua doucement Akihito avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Puisque tu acceptes les miennes, je j'apprendrai à vivre avec les tiennes.

Asami: Tu es sûr que tu veux de cette vie ?

Akihito: Je veux passer ma vie avec toi. Tu m'as tant donné, Asami. Et la chose la plus précieux que tu m'ais offert, c'est l'estime de moi-même.

Asami le regarda gravement.

Asami: Akihito, mon style de vie ne va pas changer. Si tu restes avec moi, il y aura toujours des imbéciles pour te harceler, des gens qui chercheront à te faire croire des choses affreux sur mon compte.

Akihito l'embrassa de nouveau.

Akihito: Il y a aussi des avantages dans ce style de vie. C'est peut-être le moment de t'avouer que finalement, je pourrais avoir besoin de tes avocats.

Asami: Pourquoi donc ?

Akihito: Quand je suis parti à l'hôpital avec Toby... je crois que j'ai endommagé la moto de l'un des journalistes qui était appuyé contre la grille. Et à cause de moi, un photographe à lâché son appareil...

Asami: Oserai-je te demander dans quel état est ma Ferrari ? demanda Asami avec du rire plein les yeux.

Akihito: Eh bien, je crois qu'elle aurait besoin d'une petite touche de peinture, ici ou là.

Asami: Je ne t'aime plus, décréta Asami en fermant les yeux.

Akihito lui passa les bras autour du cou.

Akihito: Ce n'est pas vrai !

Asami: Tu as raison. Je t'aime.

Puis il prit son visage entre ses mains et l'embrassa longuement.

Asami: Et je t'aimerai toujours, agape mou, murmura-t-il quelques instants plus tard après avoir écarté sa bouche de la sienne.

Il le regarda avec une tendresse infini.

Asami: Et je suis sûr que tu seras le père le plus merveilleux du monde, ajouta-t-il.

Tout à coup, Akihito pensa à son neveu.

Akihito: Et qu'allons-nous faire à propos de Toby ? demanda-t-il. Tu ne crois pas que nous devrions régulariser sa situation ?

Asami: J'ai déjà demandé à mes avocats d'amorcer le processus d'adoption, répondit Asami. Ce sera très long, hélas, mais je te promets que tout sera réglé le plus vite possible. Nous serons ses parents.

Akihito: Puisque nous allons devenir un vrai foyer, nous devrions aussi avoir des chiens. De très grands chiens, qui feront peur aux journalistes.

Asami éclata de rire.

Asami: Je m'étais tellement trompé sur toi ! Quand je pense que je te croyais doux et gentil.

Akihito: Je le suis la plupart du temps. Si on me fiche la paix, répliqua Akihito en souriant. Ce n'est pas la peine de froncer les sourcils. Tu ne me fais plus peur, tu sais.

Asami: Je l'avais remarqué. Et j'en suis ravi ! Mais je suis sûr que tu sais où est ta place, dit-il d'un ton faussement sévère.

Il lui fit un clin d'œil malicieux.

Akihito: Oui, je le sais, Asami Ryuichi.

Asami: Où est-elle, agape mou ?

Akihito: A tes côtés, avec nos enfants, à t'aimer jusqu'à la fin de mes jours.

Asami lui adressa un large sourire avant de prendre de nouveau sa bouche avec passion.

Fin

Bonne lecture à tous !