Pari révélateur.

Chapitre 10.

- Je veux savoir.

Je veux savoir ce qu'il se passe entre les deux et je serais prête à entendre ce dont il retourne.

- Je t'expliquerai une fois qu'il sera partit, me dit Alex.

- Non parce qu'après vous allez à une fête et tu ne lui expliqueras pas là-bas, répond agressivement Romain.

- On ne va plus à cette fichue fête alors maintenant bouge Flake avant que je ne t'explose la mâchoire.

- Ecoutez moi ! dis-je avec autorité. Maintenant c'est moi qui décide compris. Romain tu te barres de chez moi avant qu'Alex ne te vire et Alexandre tu vas m'expliquer tout ça chez moi.

Ils acquiescèrent tous deux et Romain fit demi-tours pour rentrer chez lui.

- Je n'ai pas peur de toi Parker. Tu ne m'éloigneras pas longtemps d'elle, cria-t-il plus loin.

Je tire Alexandre parle la main et le fais assoir sur le canapé.

- Très bien maintenant tu vas m'expliquer ce bordel.

- Calme toi Apo.

- Je suis calme, répondis-je sèchement.

- Non tu n'es pas calme.

- Si je suis calme putain ! criais-je.

- Tu vois que t'es pas calme bon sang ce que tu peux être chiante c'est pas vrai ça.

Il prend un grande inspiration et reprend :

- Euh..excuse moi princesse, c'est juste que ressasser le passé est assez dur pour moi.

- Je comprends, explique moi. Dis-je en m'asseyant sur ses genoux.

Il me prit dans ses bras et commença.

Point de vue d'Alexandre. Flash back de la soirée.

Adèle vient de se faire larguer par son copain. Quel abruti. Je décide de l'emmener à une soirée pour lui changer les idées.

- Tu es prête ? lui criais-je du salon.

- Oui je suis prête, me répondit-elle en apparaissant devant moi.

- Super allons-y.

Nous avons marché environ un quart d'heure puis sommes arrivés devant une maison illuminée.

- Bon alors écoute ma belle, on se retrouve à la cuisine pour partir à 3h00 pile.

- Pas de soucis, bisous.

Elle m'embrassa la joue puis se dirigea vers une table emplie de bouteille d'alcool.

Il est maintenant 3h00, je me dirige vers la cuisine mais Adèle n'y est pas. Je décide de la chercher, mais après 20 minutes à crier son nom je ne la trouve pas. Un garçon pas très sobre s'approche de moi et me chuchote à l'oreille :

- Je crois que ta chérie est en train de se faire choper sans le vouloir dans une des chambres.

Il rigolait à s'en tordre le ventre mais moi je ne rigolais absolument pas. Pris de panique je monte les marches quatre à quatre et ouvre tourtes les portes à la volée jusqu'à ouvrir la bonne. Mais ce que je vis me laissait sans voix. Adèle en train de coucher avec Romain une bouteille de vodka à la main.

Je repris mes esprits et envoya non gentiment mon poing dans la mâchoire de mon "ami". Je récupéra Adèle et la porta en princesse après avoir remit sa robe.

Arrivés à sa maison elle s'endormit aussitôt sur son lit tandis que je restais assis contre sa porte à réfléchir.

Fin du flash back.

- Que c'est il passé après ? me demande Apolline.

- Elle a quitté la ville. Il l'a violé, enfin pas vraiment car sur le moment elle était consentante mais il l'avait fait boire avant.

- Et.. elle hésita.

- Tu peux me poser toutes les questions que tu veux, la rassurais-je.

- Tu l'aimais ? me demanda-t-elle timidement.

- Oui. Ce fut la seule réponse qui pu franchir mes lèvres.

Elle baissa la tête et je ne compris pas vraiment pour quoi, mais quand je voulu lui caresser la joue elle releva la tête rapidement un sourire aux lèvres.

- Tu es sûre que ça va ? lui demandais-je.

- Oui tout va parfaitement bien.

- Arrête de mentir s'il te plaît Apolline.

- Ne t'inquiète pas tout va pour le mieux je te le promet.

- Je ne te crois pas.

- Tu l'aimes toujours ? me coupa-t-elle.

- Non, bien sûr que non ! C'est du passé.

Elle sembla surprise mais afficha un petit sourire timide.

- Mais Apo, je ne veux plus que tu approches Romain.

- Et pourquoi ça ?

- Parce que je tiens à toi. Dis-je d'une traite.

Je me lève rapidement du canapé et monte jusqu'à sa chambre pour me coucher. Je me déshabille et enfile un jogging pour dormir. Elle me rejoint au bout de 10 minutes avec seulement un t-shirt que je lui ai donné. Apolline est une fille adorable, vraiment, elle a toujours le sourire et rigole pour rien, mais c'est ce qui la rend si attachante. Oui je suis attaché à elle, mais je n'ai aucun sentiment, bien sûr que non. Ce n'est qu'une fille que j'ai aidé et protégé des dealers, et qui est devenue une bonne amie.

On s'allonge dans le lit et elle vient se coller à moi. J'enroule mon bras autours de ses hanches et croise mes jambes avec les siennes.

- Bonne nuit princesse.

- Bonne nuit beau gosse.

Je ris légèrement à sa phrase et m'endors rapidement.