Chapitre 6.

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Bonjour, quand pendant la lecture vous voyez que je parle d'une chanson qui est Blur - Song#2 écoutez la pour lire la suite. Bisouuuuus. Je rattrape le retard avec un long chapitre les amis.


Romain.

- Mais qu'est ce que tu racontes ?
- Mais toi qu'est ce que tu racontes à tout le monde Apo ? me cri-t-il.
- La vérité. Tu m'as embrassé et je ne t'ai pas repoussé malheureusement.
- Qu'elle belle menteuse tu fais dis moi. Toi Apolline tu m'as embrassé et j'ai tenté de te repousser mais tu étais accroché à mon cou. Dit-il avec un air faussement offensé.
- Je rêve là. Et vous le croyez vous ?
- Bah tu sais, dit Elise, on s'est tous retrouvé ce matin et on en a discuté alors oui. Et puis c'est vrai que tu étais bien bourré hier.
- Puisque ma parole n'a aucune valeur pour vous je préfères partir et vous laissez entre amis hein ?! m'emportais-je.
- Sage décision, dit Hugo sans aucune expression sur le visage.

Les larmes aux yeux je me dirige vers les toilettes, je sécherai la première heure de couche ce n'est pas trop grave.

Ils sont tous contre moi. Mais qu'est ce qu'il leur prend sérieusement ? J'ai toujours été correcte. J'ai toujours été une fille bien avec des valeurs, du respect pour les personnes. C'est peut-être ça le problème au final. C'est moi le problème pas eux, ou alors c'est ce que Romain veut leur mettre dans la tête.

Non. Le problème vient de moi c'est évident. Je suis trop la "petite fille gentille". Ça suffit tout ça. C'est terminé ce petit jeu. À partir de maintenant je vais leur montrer qui je suis vraiment sous mes airs de gentille fille. Je vais leur montrer une toute autre facette d'Apolline Merciet.

Je quitte alors ce petit coin qui sert de toilettes et me dirige à grands pas vers le centre commercial le plus proche. Nouvelle Apolline à bâbord, tirez la grande voile et vaguez vers le nouveau monde. C'est partit pour un relooking expresse.

6h30.

La musique émise par mon détestable reveil retentit dans la pièce tandis que j'enfoui ma tête sous l'oreiller. L'envie de me lever mais vraiment pas au rendez-vous mais aujourd'hui c'est le grand jour, le jour J, le jour où la nouvelle Apolline fait son entrée dans la cour des grands.

Jean noir déchiré au genou droit taille haute, t-shirt blanc manche courte rentré dans celui-ci, Doc Martens noires usées et veste en cuir. J'attache mes cheveux en un chignon mal fait et applique de l'eye liner sur mes paupières. Je me sens vivre. Je me sens bien. Je me sens moi.

- J'vais en cours. À ce soir, criais-je à mes parents.

Je ne mange rien, je n'ai pas faim de toute façon. Une foi sortit en trombe de la maison je sors mon paquet de cigarettes de mon sac pour en extraire une et la placer entre mes lèvres. Après avoir allumé ma clope à l'aide de mon briquet Bob Marley je me munir de mon casque Marshall et lance Blur - Song #2. Je tombe alors dans un monde comme parallèle. J'imagine une autre moi. Une moi un peu rebelle, habillée de noir et de cuir, fumant des joins et buvant de l'alcool. Une moi jeune, qui s'éclate et qui profite de sa jeunesse. On me dira qu'il n'y a pas besoin de faire ça pour profitez de sa jeunesse. Que c'est bête, inutile et tous les autres adjectifs dérisoires que vous le voudrez, mais j'en ai besoin. Oui j'ai besoin de ça, de ce changement, je suis fissurée et je préfère détruire les murs maintenant pour tout reconstruire différemment ensuite plutôt que tout s'effondre sur moi et que je ne puisse rien faire. La jeunesse, c'est la période d'une vie où on doit se découvrir, trouver qui ne sommes. Alors bien sûr je ne vais pas fumer des joins toute ma vie, je ne veux pas été dépendante d'une telle bêtise.

J'imagine un autre monde. Un monde où personne ne juge personne, où chaque personne est libre de vivre sa vie comme il l'entend ou comme il veut la vivre. Un monde sans guerre, sans désastre, sans tristesse. Mais c'est la vie qui est ainsi et le monde suit. Nous sommes les seuls destructeurs de ce qui nous entour. Ce sont nous, les Hommes, qui apportons le jugement de l'autre, la guerre, le désastre et la tristesse. Homme. Homme mériterai de s'écrire avec un petit "h" tellement nous sommes mauvais.

L'arrivée devant le lycée me ramène à la réalité, je me dirige alors vers mon casier et aperçoit Xavier qui est également à son casier et qui se trouve malheureusement à côté du miens.

- Apolline c'est toi ? Dit-il avec un air choqué.

- Quoi t'as vu un fantôme ? Lui répondais-je froidement.

- Je n'en reviens pas. C'est quoi ce cirque. C'est quoi cet accoutrement et cette façon d'être là, tu n'es pas du tout agréable.

- Un cirque où ça, dis-je ironiquement.

- J'ai pas trop envie de rire là.

- Ça tombe bien moi non plus Xa'. Tu es sûrement la personne du groupe que je préfère, t'es comme mon frère et je suis ta petite sœur on est d'accord mais je fais ce que je veux ok ?

- Écoute dis moi ce qu'il c'est passé pour tu changes comme ça du jour au lendemain.

- Tu veux que je te dise ? Aucun problème alors écoute moi bien je ne le répéterai pas deux fois. Crachais-je.

- Oui écoute la bien c'est extrêmement intéressant. Ajouta Emma, ce qui me surprit.

Je me retourna et la regarda avec dégoût. Elle ? En elle la colère bouillonnait telle la lave d'un volcan en éruption.

- Oh que oui je vais lui expliquer et je te conseille par la même occasion d'ouvrir grand les oreilles.

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Qu'en pensez-vous ? Dites moi, ça m'aidera dans tous les cas. Bisouuus.

Pari révélateur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant