Chapitre 11.

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Mon téléphone me sort de mes rêves et je m'extirpe du lit avec difficultés. Ma mère.

- Oui maman ?

- Oui ma chérie tout va bien ?

- Oui tout va bien et toi ?

- Super, je voulais t'informer que nous partons en vacances tous ensemble avec des amis de ton père et moi et leurs deux enfants.

- Ok pas de soucis comme ça on passera du temps ensemble. On part quand ?

- Aujourd'hui vers 15h00 mais on déjeune à la maison avec nos amis, alors prévois à manger pour 7 et fais ta valise. Bisous ma puce.

Elle ne me laisse pas le temps d'en dire plus et raccroche. Bon très bien.

J'attrape ma valise, des vêtements et descend tout ça pour ne pas réveiller Alex qui étonnement dort encore après cet appel de ma mère.

- Hey petit coeur, me dit Alex en embrassant ma joue, j'ai trop faim.

- Hey, bah mange écoute.

- Sans blague !

- Roh ça va, bon écoute j'ai quelque chose à te dire.

- C'est grave ? s'inquiète-il.

- Mais non, juste qu'il faudrait que tu partes avant 12h00 parce qu'il faut que je prépare à manger pour 7 et que je pars avec eux en voyage.

- Ah d'accord pas de soucis petit coeur, mais je vais t'aider à faire à manger.

Après qu'il ai déjeuné et qu'il se soit habillé on dessine de faire le repas. Des lasagnes et une salade.

On était assis sur le canapé quand la sonnerie retentit.

- J'y vais, dis-je

J'ouvre la porte grand sourire mais le perd rapidement.

- Qu'est ce que tu fais là ?

- Tu n'es pas contente de me voir chérie ?

- Arrête ce petit jeu tout de suite Hugo.

- Très bien.

- Vas t'en maintenant.

- Non en fait je suis invité, dit-il en entrant dans la maison.

Il se dirige calmement vers le canapé et sert la main à Alex. Je comprends alors que le fils des amis de mes parents c'est Hugo. Je ne sais pas comment réagir. La dernière fois que l'on s'est vu il était à califourchon sur moi dans mon cou. Je suis désormais, plantée à côté de la porte d'entrée et mal à l'aise, très mal à l'aise.

- Ca va Apo ? me demande gentiment Alex.

- Oui bien sûr, répondis-je en souriant faussement à Hugo.

Je ferme la porte et m'assois doucement entre les deux garçons.

Mes jambes sont posées sur celles d'Alexandre et tandis que l'on discute Hugo m'envoie des regards noirs.

La porte s'ouvre et mes parents pénètrent dans le salon accompagnés des parents d'Hugo. Une grande blonde au visage enfantin se trouve près des invités, j'en conclue que c'est sa soeur.

- Tu ne m'avais pas dit que tu avais invité quelqu'un, dit ma mère tout sourire.

- Non madame je ne suis pas invité, je suis seulement venu ce matin voir si Apolline allait bien. Mais je m'en vais, je vous souhaite un bon voyage.

Alex m'embrasse la joue, moi de même, puis il se dirige vers mes parents pour leur serrer la main avant de s'en aller. Tout ça sous le regard autoritaire de notre ami Hugo. Il va falloir qu'il se détende parce que je ne vais pas supporter son comportement ambigu et son caractère de chien pendant une semaine.

Nous avons mangé dans le calme et la bonne humeur humeur, malgré le caractériel qui me lançait des piques auxquelles je ne répondais pas. Ce qui bien sûr, l'énervait encore plus. Nous nous trouvons maintenant dans l'avion et je suis entre le hublot et Hugo. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Je place donc mes écouteurs dans mes oreilles et commence à m'endormir. Mais bien sûr rien n'est vraiment de tout repos quand il est dans les parages. Il attrape un de mes écouteurs et comme s'il avait lu dans mes pensées me dit,

- C'est bon j'écoute juste de la musique avec toi..

Flash back

- Ça te dirait de me laisser tranquille, lui demandais-je.

- Huuum.. Nan ! dit-il sourire aux lèvres. C'est bon j'écoute juste de la musique avec toi..

Je ne répondis rien, après tout il avait raison, on écoute juste de la musique ensemble. Je le vois sourire encore, quand il sourit on peut voir ses dents parfaitement alignées et parfaitement blanches, ses fossettes qui apparaissent et ses yeux qui se mettent à briller. Il est beau c'est vrai, mais je ne le supporte pas.

Retour à l'avion

Il sourit là aussi, c'est vraiment perturbant.

- Tu souris tout le temps ? demandais-je

- Pardon ?

- Oui, est-ce qu'en écoutant de la musique tu souris tout le temps ?

- Ça dépend des textes. Il faut que je t'en fasse écouter une.

- Pas maintenant s'il te plait. dis-je fatiguée.

- Dors.

Il me prit dans ses bras et déposa un baiser sur mon front, je ne fis rien, parce que j'étais bien tout simplement.

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- Allez debout princesse.

J'ouvre les yeux tout sourire et découvre mon père.

- Où est Hugo ?

- Il est déjà descendu.

- D'accord.

Je descend à mon tour et me dirige vers le tapis des valises, où je vois Hugo.

- Pourquoi tu m'as pas réveillé ?

- Parce que je t'ai pas réveillé, me dit-il en remettant ses deux écouteurs.

Sympa l'accueil, je pense que ce garçon est lunatique, ou bipolaire ou je n'en sais rien mais il est vraiment chiant pour le coup.

On se retrouve tous devant la sortie de l'aéroport avec nos valise. Hugo a retiré ses écouteurs et discute avec mon père.

- Vous vous connaissez tous les deux ? Parce que vous aviez l'air vraiment proche dans l'avion tout à l'heure, demande ma mère.

Hugo me regarde et s'apprête à répondre avec un léger sourire, mais je le devance.

- Non.

J'ai droit à un magnifique regard noir de la part de l'individu en face de moi.

- Non maman on ne se connait pas, on a fait connaissance à la maison quand il est arrivé. Dans l'avion j'étais fatiguée et j'avais peur du décollage alors il m'a prit dans ses bras.

- Mais tu as déjà prit l'avion une centaine de fois Apolline.

- Oui bah là j'avais peur c'est tout. On ne contrôle pas ses peurs à ce que je sache.

Après cette discussion, je prends les devants et me dirige vers un taxi. Hugo me rejoint rapidement et me glisse à l'oreille, "Tu veux jouer à ça ? Tu vas tomber plus bas que terre ma belle. Fais attention à toi."

Tu veux jouer

Plus bas que terre

Tu vas tomber plus bas que terre

Fais attention à toi

Fais attention à toi

Fais attention à toi

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Mes chats, enfin la suite que vous attendiez, j'ai eu une grosse panne d'inspiration mais là de vous réserve quelque chose de sensas. Chargez les révolver vous allez avoir des envies de meurtres.

Pari révélateur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant