Pari révélateur.

Chapitre 2.

Apolline Merciet
Nous étions toujours au parc avec les garçons. Et Hugo était toujours assis à côté de moi, il me lance des petits regards de temps à autres et c'est assez perturbant mais ça ne fait rien, il est insupportable. Je pense à ce que j'allais faire pour le faire entrer dans mon jeu. Je n'ai vraiment aucune idée et ça va être assez dur, parce qu'il n'est pas bête, si je change de comportement il va s'en rendre compte.
Nous restons allongés dans l'herbe une bonne heure. Pendant cette heure là Hugo comme à son habitude me cherchait, des petits coups dans l'épaule, il me tapait la jambe, des guilis...

- Moi : Bon les gros je rentre moi.
- Romain : Oh non chérie reste avec nous, me dit-il avec une tête de chien battu.
- Désolée mais je dois vraiment rentrer.
- Hugo : Chérie, dit-il en imitant Romain et en levant les yeux au ciel.
- Moi : Sois pas jaloux bébé hahaha
Tout le monde éclata de rire et Hugo me répondit amusé :
- De lui ? Y a pas de quoi..
- Moi : Bon bisouuuuus.
- Tous : Bisous à demain.

Je suis enfin de retour chez moi, je laisse mes chaussures sur le parquet de mon entrée et je pose mon manteau sur le porte manteau en bois noir. Je monte dans ma chambre, pose mon sac et me laisse tomber sur mon lit. J'ai la flemme de faire mes devoirs, j'ai seulement du français alors je les ferais à la pause de demain matin. Je file sous la douche et profite de ce moment de relaxation pour réfléchir au "jeu".
De base lui et moi nous nous détestons, mais pourquoi ? Je n'en ai aucune idée concrète. Avant nous étions amis, mais au fil du temps nous n'arrivions plus à nous comprendre et à nous supporter, c'était comme mon confident. Mais ça remonte à quelques années déjà. Je ne pense pas que ce jeu soit une bonne idée. Je n'ai pas vraiment accepté de le faire pour le frère de Louise, même si je l'adore. Je pense que c'était le prétexte parfait pour pouvoir reparler à Hugo, non pas que j'ai des sentiments pour lui ou même une attirance c'est seulement que j'ai vraiment envie de redonner une "chance" à notre amitié si je peux appeler cela ainsi. J'aimais bien notre complicité et nos délires. C'était vraiment de bons moments. Mais bon. Le passé. La nostalgie me prend, je décide alors de sortir de la douche.
Je coupe l'eau et enroule une serviette autour de mon corps. J'enfile mon super pyjama Simpson et m'enfonce dans les couvertures. Je vérifie si j'ai des messages. Aucun. À croire que je n'ai aucun amis hahaha. Petit tour sur les réseaux sociaux, et oui c'est notre génération ça, enfin je ne dit pas que les autres générations ne peuvent pas les utiliser, au contraire je trouve ça bien. Je mets en route mon réveil, et laisse le sommeil me gagner.

6h00
~ Now I'm gonna tell my momma
~ That I'm a traveller
~ I'm gonna follow the sun
~ Don't stop, you got to move
~ Keep moving on, moving on
~ I'm never gonna stop

La musique The Sun de Parov Stelar et Graham Candy me sort de mon sommeil de plomb. J'essaye d'attraper mon téléphone les yeux clos en essayant de ne pas me retrouver par terre sur le parquet glacé du matin. Une fois le téléphone en mains je regarde si je n'ai pas reçu de message dans la nuit, on ne sait jamais peut-être que j'ai un ami insomniaque.
En effet, 1 nouveau message.
*Inconnu : Soit prête pour 7h30 je t'attendrai à l'angle de la rue.*

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Je suis enfin de retour avec ce chapitre !
Besooooooow