Je suis dans la cuisine de l'appartement qu'on loué nos parents pour la semaine, assise sur le plan de travail, tête baissée tandis que je réfléchis à la relation que nous avons Hugo et moi. Je suis définitivement perdue. Je ne sais pas si je devrais aller lui parler ou si je devrais laisser tomber, l'ignorer et voir où ça nous mène. Enfin si ça nous mène quelque part. Quand il aime bien la personne il n'est pas désagréable, il est même plutôt drôle. Il faut croire qu'il ne m'apprécie pas du tout. Oui, mais dans l'avion il n'était pas méchant. Mais il l'a été après.Je sursaute à cause de l'entrée d'une personne dans la pièce et laisse tomber le bol de chocolat que je tenais dans les mains quelques secondes plus tôt.
- Tu m'as fait peur ! C'que tu peux être con c'est aberrant.. dis-je agacée.
- Répète pour voir, répondit-il agressivement en me poussant contre le mur.
Je prends mon courage à deux mains pour lui réponde en le regardant droit dans les yeux. Il faut dire qu'il est assez impressionnant de ses 1m87.
- Tu es un con égocentrique et lunatique, ça te vas ? Maintenant lâche il faut que je nettoie tes conneries.
Plus froid tu meurs. Tant pis. Je pense qu'il a comprit le message parce qu'il me laisse passer. Je me baisse et nettoie le chocolat à l'aide de sopalin. Un liquide chaud se déverse sur ma tête et sur le sol au passage, du café.
- Mais qu'est ce que tu fais ? T'es pas sérieux ?! m'écriais-je hors de moi.
- Allez boniche nettoie.
- C'est quoi ton putain de problème avec moi à la fin ?
- Excuse moi je suis con, égocentrique et lunatique. Je voulais te montrer que tu avais raison.
- T'as vraiment de gros problèmes.
- C'est ça oui, et puis le problème que j'ai avec toi il est simple, me dit-il narquois.
- Ah oui ? Très bien dis moi alors.
- Je ne t'aime pas, et je ne t'ai jamais aimé d'ailleurs, reprit-il le visage fermé.
- Au moins ça à e mérite d'être clair.
Il sort en trombe de la cuisine et frappe la porte menant au salon, ce qui me vaut un nouveau sursaut. Au moins je sais ce qu'il en est. Il ne m'apprécie pas, loin de là. Je commençais à l'apprécier jusqu'à la soirée où tout à dérapé. Je vais lui faire payer le coup du café, c'est une certitude.
Les parents sont sortit depuis notre arrivée de l'aéroport à croire qu'ils n'ont pas d'enfants ici. Bon ça ne me dérange pas plus que ça sachant que je ne les voit déjà pas. La soeur d'Hugo est restée dans sa chambre et est au téléphone je crois.
Hugo rentre dans l'appartement avec une jolie blonde, grande et avec de belles formes, je ne l'avais même pas vu sortir, trop concentrée sur ma haine envers lui. J'imagine déjà ce qu'il vont faire. Je me dirige alors vers la chambre de sa soeur et toque.
- Salut, tu es Apolline c'est ça ?
- Oui c'est ça. Enchantée, parce qu'au final on ne s'est jamais parlé.
- C'est vrai. Moi c'est Léa. Rentre on ne va pas discuter à la porte, me propose-t-elle tout sourire.
Nous étions assise et nous discutions de tout et de rien. Quand vient la question fatidique.
- Avec mon frère vous vous connaissez pas vrai ?
- Euh c'est assez compliqué.
- Je suis au courant.
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Pari révélateur.
Подростковая литератураSi Appoline Merciet n'avait pas fait une petite erreur lors d'une simple soirée d'étudiant rien de tout cela ne serait arrivé. S'il n'y avait pas eu ce pari beaucoup de choses auraient été différentes. S'il n'y avait pas eu ce garçon sa vie aurait...