Chapitre IV: First kiss ?

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Caleb : Maintenant.

Moi : De quoi tu parles ?

La plus grande partie du trajet avait été silencieuse.

Caleb : Met le bandeau pour cacher tes yeux.

Moi : Est-ce que tu es sérieux avec ton histoire de bandeau ?

La voiture freine d'un coup et mon corps est légèrement projeté en avant, heureusement que j'ai ma ceinture. Caleb attrape le bandeau qui est posé sur mes jambes et se détache. Il se redresse sur son siège et pose le bandeau sur mon visage avant de l'attacher derrière ma tête, je ne vois plus rien. Cependant je sens son souffle chaud contre mon visage, il n'est pas loin, il est toujours très prêt moi.

Caleb : Tu vois ? C'est plutôt excitant, hein ?

J'entends son murmure puis plus rien, il semble s'être remit sur son siège. Je l'entend se rattacher et la voiture reprend son mouvement.

La porche finit enfin par freiner, le moteur s'éteint et la portière de Caleb s'ouvre. Il vient ouvrir la mienne et m'aider à sortir. Il me retire enfin ce fichu bandeau. Wow. La maison de Caleb est immense, on dirait les maisons que l'on voit à la télévision lorsqu'ils parlent de stars. C'est une gigantesque demeure entièrement peinte de blanc et dont l'architecture fait vraiment moderne.

Caleb : Elle te plaît ?

Moi : Carrément !

Il sourit et attrape un paquet de cigarettes dans sa poche. Il sort une cigarette qu'il prend entre son index et son majeur avant de la glisser entre ses dents et de sortir un briquet de la même poche. Il allume sa cigarette et hausse les sourcils.

Moi : J'espère que ça ne te dérange pas si je recule un peu ?

Caleb : Pourquoi ?

Moi : Je ne supporte pas la cigarette.

Caleb : Oh, ok.

A peine il eut fini son interjection qu'il avait déjà craché sa cigarette et écrasé sur le sol. Ce type est un grand malade. Il sort un trousseau de clés argentés et brillantes et entre une grande clé dans la serrure avant d'ouvrir la grande double porte blanche.

Caleb : Alors, tu regardais quoi comme film avant que je ne t'appelle six fois ?

Moi : Un film que j'ai regardé des tas de fois. Je te laisse en choisir un autre si tu veux.

Il laissa paraître un sourire en coin. Bordel, qu'est-ce qu'il est sexy. Nous entrons dans un immense couloir dont les murs sont peints en gris et le sol est couvert d'un carrelage blanc. Le carrelage est tellement propre que je suis obligée de serrer les jambes de peur qu'on voit le reflet de ce qui se trouve en dessous de ma jupe. Caleb pose sa veste en cuir sur son porte manteau et prend la mienne pour faire de même. Il me tend la main tout en fronçant les sourcils de manière étrange, comme si il se forçait à me prendre la main. Je l'attrape et il me tire jusqu'à une autre immense pièce, mon dieu, combien mesure cette maison ? Il s'agit d'une chambre, sûrement celle de Caleb. Un lit king-size est en plein milieu mais ne prend même pas beaucoup de place, le lit est couvert d'une parure grise qui se mari parfaitement avec le gris des murs. Devant le lit est posé un gigantesque tapis blanc qui a l'air très doux et sur celui-ci est placé un coffre, les coffres aux bouts des lits où se mettent les oreillers. En face du lit, accrochée au mur, se trouve une télévision à écran incurvé entourée par deux fenêtres ; une de chaque côté. Mon dieu, sa chambre fait sûrement la taille de mon appartement tout entier. Caleb me lâche la main et s'assied sur son lit, il se penche vers le sol pour sortir son Macbook Air d'en dessous du lit king-size. Il lève le visage vers moi, les sourcils toujours froncés comme si son visage était resté bloqué.

Caleb : J'ai pas le sida, tu peux venir.

Je ris nerveusement et le rejoins sur le lit, il allume le Mac et appuie sur les touches du clavier tandis que je contemple sa chambre.

Moi : Ça ne dérange pas Maia que tu invites des filles ?

Caleb : Depuis quand est-ce que j'ai besoin de l'autorisation de Maia avant de faire des choses ?

Moi : Bah vous sortez ensemble non ?

Caleb : Non, nos parents travaillent ensemble donc on est souvent ensemble, c'est tout.

Je hoche la tête et cherche un sujet de conversation, je suis tellement mal à l'aise comparé à lui. Il se penche vers l'une des deux tables de chevets à côté du lit et en sort du tiroir une clé USB qu'il branche à son ordinateur. Il se concentre à nouveau sur son Mac avant de débrancher la clé USB et de descendre du lit pour aller la brancher à la télévision. Je n'ai jamais regardé de film sur un écran incurvé mais ça à l'air plutôt cool. Une fois la clé branchée Caleb me fixe avec un sourire écarlate aux lèvres. Je rougis et baisse le visage en direction du sol.

Moi : Arrête de me regarder comme ça...

Caleb : Pourquoi ?

Moi : Parce que ça... m'intimide.

Caleb : Tant mieux, non ?

Il me rejoins sur le lit, m'attrape par la taille et se jette sur les coussins en m'emportant avec lui pour que je sois allongée à ses côtés. Il croise les bras derrière sa nuque alors que le film commence. Je suis tellement mal à l'aise que j'adopte la position d'une planche.

Moi : Que regarde t-on ?

Caleb : Thirteen sins.

Moi : Je ne connais pas.

Ce film raconte l'histoire d'un homme qui perd son travail et qui a des problèmes d'argent, il est sur le point d'avoir un enfant et doit payer les soins de son frère qui est malade. Un jour il reçoit un appel téléphonique d'un homme qu'il ne connaît mais que celui-ci connaît. Cet inconnu lui propose de réaliser des défis et qu'en échange il recevra de l'argent sur son compte bancaire après chaque défi. Cependant si il ne réalise pas un défi toutes les sommes précédentes seront retirées de son compte bancaire. Son premier défi est de tuer une mouche, assez facile. Ce premier défi est suivit d'un autre où il doit manger cette mouche, dégueulasse mais toujours facile. L'homme entre dans une maison que l'inconnu lui a indiqué, il est à la recherche d'un homme mais la maison est vide. Il ouvre soudainement la porte de la salle de bain et y trouve le cadavre de cet homme. Je suis prise par surprise et sursaute en fermant les yeux, Caleb rit.

Caleb : Tu as peur de ça ?

Moi : Non mais je n'étais pas prête !

Caleb : C'est pas grand chose, il va juste devoir--

Moi : – chut. Ne me raconte pas.

Je le coupe et il rit avant de poser ses lèvres sur ma joue. Je ne m'y attendait vraiment pas et je rougis. A son contact des frissons me traversent le corps tout entier. Pour cacher mon embarra je rapproche ma main de ma bouche et commence à me ronger les ongles mais Caleb m'attrape brusquement la main.

Moi : A quoi tu joues Caleb ?

Caleb : Arrête de te ronger les ongles, ils sont beaux comme ça.

Je me tourne du côté opposé et continu de les ronger, je ne vais quand même pas lui obéir ! Pour qui se prend t-il ? Il tend le bras mais je suis trop éloignée pour qu'il réussisse à m'attraper, il se redresse et passe au dessus de moi pour attraper mon poignet. J'éclate de rire et il m'imite, ses doigts qui entourent mon poignet glisse le long de ma main pour venir se croiser à mes doigts. Soudainement je ne peux plus rire, l'ambiance à trop changée, je me perd dans les yeux du beau blond qui se trouve penché au dessus de moi et il fait de même. Alors que ma tête est enfoncée dans un coussin, il commence à baisser son visage vers les miens, ses pupilles font des aller-retours entre mes yeux et mes lèvres. Est-ce qu'il va m'embrasser ? Est-ce qu'il va être mon premier baiser ?

Hello tout le monde ! J'espère que l'histoire vous plait jusqu'à maintenant, si c'est la cas n'oubliez pas de voter car ça me ferait super plaisir et je mettrais la suite plus rapidement !

Merci, bisouuuus ♥




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