Chapitre XXXIII: Finally in love.

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Il sourit à pleine dents et plaque de nouveaux ses lèvres contre les miennes, je ne peux m'empêcher d'éclater de rire en vue de sa réaction. Il ferme la porte d'entrée et m'attrape la main pour m'emmener jusqu'à sa chambre où le lit king-size est couvert d'une parure noire et d'un plaid blanc qui a l'air tout doux. Je lâche la main de Caleb et me jette sur son lit pour m'assurer de la douceur de son plaid. Mmmhh, il est tout doux, je pourrais m'endormir dessus juste en y posant ma joue.

Caleb : Qu'est-ce que tu fiche ?

Moi : Je fais un câlin à ton lit.

Il rit et s'assied à côté de moi qui suis complètement allongée sur son lit. Lorsque je redresse le visage ses yeux sont rivés vers mon visage d'un air sérieux et concentré. Je me sens coupable putain, il faut que je lui dise tout ce qu'il s'est passé même si il n'est pas mon copain.

Moi : Caleb, il faut que je te parle.

Caleb : Dans ce cas parle moi.

Moi : Tu vas peut-être trouver ça bête mais j'ai besoin que tu me dise si tu as des sentiments pour moi.

Il détourne le regard et fixe le mur vide. Il soupire et passe une main dans ses cheveux avant de répondre à ma question.

Caleb : Tu sais Abby, je ne sais pas réellement éprouver des sentiments... Je ne... je ne peux pas...

Une lame invisible me transperce le cœur et j'ai envie de le faire souffrir autant qu'il me fait souffrir sauf que pour lui c'est facile, il peut se servir de mes sentiments contre moi-même mais moi je ne peux pas étant donné qu'il n'éprouve rien envers moi.

Moi : Dans ce cas ce n'est pas grave si Harry et moi on a...

Caleb tourne instinctivement le visage vers moi et ouvre grand les yeux, ses sourcils se froncent et son regard me tue – littéralement.

Caleb : Non putain, non... Il t'a touché ?

J'appréhende sa réaction et elle me fait peur. Je ne veux pas qu'il s'en prenne à Harry. Je ne peux pas lui dire. Et puis de toute façon ce n'est pas son problème, il couche avec plein de filles lui alors je ne vois pas pourquoi moi je n'aurai pas le droit de faire ce que je veux sur le plan sexuel. Je décide donc de lui mentir.

Moi : N... non ! Bien sûr que non. J'allais juste te dire qu'on a dormit ensemble.

Il semble soulagé et il me montre son soulagement par un long, tendre et sensuel baiser. Je lui retire son tee-shirt immédiatement, la chaleur de la pièce a monté d'un cran. Putain de merde, son corbeau... Plus le temps passe plus il me plaît. C'est comme si j'étais physiquement et émotionnellement attirée par son tatouage qui ouvre les ailes sur son bassin, souligné par la forme apparente de son muscle et embellit par son nombril et la ligne de poils juste en dessous. Tout en faite, il est beau parce qu'il a tout et tout le rend plus beau. Avant j'étais le genre d'adolescente qui ne sortait avec personne mis à part avec des tas de célébrités sexy dans ma tête – aujourd'hui j'ai Caleb. Caleb est tellement parfait, il est le garçon le plus beau que je n'ai jamais rencontré et sa beauté égale même celle de toutes les stars avec qui j'ai pu (mentalement) sortir. Mais, étant le fils de Stephen Collins il est peut-être considéré comme le fils d'une célébrité du monde des affaires, non ? Caleb se met à rire ce qui me coupe mes pensées stupide sur la potentiel célébrité de Caleb. Il me domine sur le plaid qui couvre son grand lit.

Moi : Pourquoi ris-tu ?

Caleb : Comment tu ouvres cette robe ?

Je ris à mon tour et guide sa main vers le zip de ma robe noire. Il sourit et pousse tous mes cheveux par dessus mon épaule pour avoir un parfait accès à mon dos. Il fait glisser le fermoir le long de ma colonne vertébrale et plaque ses lèvres contre mon cou. Ses lèvres ont l'air d'être accompagnées de petites aiguilles qui m'infligent une torture exquise. Caleb tire sur les longues manches noires de ma robe et je retire mes bras de leur emprise. Je fais descendre la robe le long de mes jambes avec l'aide de Caleb et ne suis plus couverte que par mes sous-vêtements et mes collants noirs. Caleb se redresse et m'observe en se mordant la lèvre inférieure, je l'imite inconsciemment ce qui l'incite à se pencher vers ma poitrine et à laisser une série de baisers autour de mes seins me mettant dans un état d'excitation ultime. Je suis toujours excitée lorsqu'il m'embrasse – en particulier à des endroits aussi intimes – cependant je le suis encore plus étant donné que je sais comment va se terminer cette expérience sexuelle. Caleb ne se contentera pas de glisser ses doigts ou même sa langue en moi, cette fois ce sera bien plus et une fois que cela sera fait je ne serai plus vierge. Ma vie va t-elle changer ? Je sais que maintenant je devrai dire au gynéco que j'ai une vie sexuelle active et que ce docteur pourra m'examiner – BEURK. Peut-être que niveau gynécologue je devrai continuer de prétendre être vierge... Je sais que mentalement je me sentirai différente, tous les héros de roman se sentent différents après ça. Caleb glisse le bout de ses doigts le long de ma taille et saisie le bord de mon collant pour le faire glisser le long de mes jambes. Il se lève pour pouvoir me le retirer entièrement et je suis un peu mal à l'aise d'être allongée en sous-vêtements face à lui debout et torse-nu. C'est Caleb putain de merde ! Caleb Collins ! Je n'arrive pas à croire à la chance que j'ai. Il s'avance de nouveau vers moi mais se penche au niveau du haut de mes jambes pour laisser un baiser sur le haut de chacune de mes cuisses. Je suis enflammée, brûlante, haletante. J'ai besoin de lui, de ses doigts, de ses lèvres et de son corps. Je m'assied et le domine maintenant étant donné qu'il est baissé entre mes jambes, il lève le visage vers moi et je le soulève doucement en poussant sa mâchoire pour qu'il se lève. Alors que je suis assise au bord du lit et qu'il est debout en face de moi, je défais sa braguette et baisse son pantalon pour laisser percevoir son caleçon noir American Apparel. Je me mord la lèvre et le mouvement que je perçois au niveau de son visage m'annonce que cela le fait sourire. J'essaie de cacher mon sourire timide et cherche un moyen de diversion pour qu'il arrête de me faire rougir. Je pose alors la paume de ma main sur son entrejambe et son sourire disparaît instantanément pour laisser paraître l'air qu'il a toujours lorsque je le touche ; cet air de concentration où il se mord la lèvre et où il fronce légèrement les sourcils.

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