Painful Memory

Chapitre 4

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Cicatrice

Un pétale, une fleur, une tige
est coupée
Une goutte d'un bout
à l'autre se brise
Comme l'appel d'un feu
qui ne s'éteint jamais
Comme le son d'un regard
aux lignes élastiques
Une géométrie variable
un océan de paix
qui cicatrise
qui traverse la vague au détour des récifs
et tout explose et ils me disent :
« Reviens ! »

Winston Perez, 2005

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"-Bienvenue à Arendelle!"

Harold

Je m'esclaffais devant leurs têtes surprises. Effectivement, dans l'ordre où je leurs avait raconté la cause de mes recherches dans ce secteur, ils pouvaient être surpris.

Sauf que je ne blaguais pas quant au fait que j'étais venu mener des recherches sur une légende. Un mythe. Une fable racontée aux enfants à l'heure du couché. Mais depuis toujours, je savais que cette histoire était fondée sur des faits réels! Dans mon subconscient se battait mon moi rationnel et mon moi rêveur. Cette fois, c'est ce dernier qui était arrivé à me motiver. Alors j'avais pris un grand sac de randonnée, plié mes affaires, "emprunté" quelques équipements scientifique dans mon laboratoire, et j'étais parti explorer ces monts enneigés. Je n'avais prévenu personne dans mon entourage, comme si j'avais des parents à prévenir... Aussi mes amis avaient l'habitude de me voir disparaitre de la circulation. Je devais quand même envoyer un signe de vie à l'un d'entre eux au moins une fois tout les deux jours, c'était le compromis après qu'ils m'aient cru mort, lors d'une autre de mes mésaventures scientifiques pendant laquelle un léger incident m'avait retenu de répondre à leurs appels plus qu'urgents.

Mais revenons au présent et donc, à leurs têtes.

- Vas-y moque toi de nous et tu goutteras à mon poing! s'énerva Mérida. Tu pouvais pas commencer par nous dire où on allait? Bah non! Monsieur voulait jouer aux espions! T'es qu'un gamin tu le sais ça? Et c'est quoi cette histoire à dormir debout?! Mais redescend sur Terre! La chute va être brutale, mon ami! Rappelles-moi pourquoi je reste avec toi?

-Parce que tu l'aimes.

Je me tournai vivement vers Raiponce. Mérida fit de même.

Raiponce se rendit compte de ce qu'elle venait de dire et commença à rougir en bafouillant des excuses envers son amie. Puis commença à crier sur Flynn qui lui se tordait de rire sur le sol, dans la neige.

J'avais oublié à quel point, je les appréciais. C'était eux mon "entourage", ma famille qui s'inquiétait pour moi. Malgré la vérité qu'avait énoncé Raiponce: oui, j'aimais Mérida. Sans doute trop, pour que dans mon cœur elle ne soit "que" ma meilleure amie. Et je savais qu'elle ressentait la même chose, mais d'un commun accord de longue date, nous avions décidé de rester dans l'état actuel des choses. Cela me convenais, mais j'en souffrais lorsque je la voyais être trop intime avec d'autres hommes. Pas qu'ils flirtent ou rien, juste qu'un homme soit un peu trop dans son espace personnel.

Perdu dans mes pensées, j'entendais quand même le rire tonitruant de mon meilleur ami, ainsi que les cris de colère de la récemment nouvelle PDG. J'ai bien cru à un moment qu'elle allait l'étrangler, heureusement pour Flynn, une jeep arriva.

De cette dernière sortit mon assistant, Krokmou. A vrai dire, on l'appelait comme ça à cause de son régime alimentaire: il ne mangeait exclusivement que les aliments "mou"; et on avait fini par oublier quelque peu son vrai prénom.