J'ai vécu.
Beaucoup de choses.
Souvent dures.
Mais ça... ça...
A ce point ce n'était même plus de la souffrance.
Et aujourd'hui, je me retrouve assez consciente pour sentir cette douleur... seule.
Mais la réalité me frappa de plein fouet, sans que je ne puisse rien y faire. Une vérité cruelle. Une de celle qui créé un vide dans lequel on peut entendre tout nos espoirs hurler de douleur.
J'ai souvent eu mal.
Souvent.
Très souvent.
Trop souvent.
Mais je m'en remettais à chaque fois.
A chaque fois, je me reprenais. Me leurrant l'esprit, lui expliquant, lui mentant, disant que ce n'était qu'un rêve. Que tout ce que mon cœur ressentait, n'était qu'une illusion créé par ma tête, fatiguée de sa solitude.
A chaque fois, je pensait y arriver, puis je levais les yeux. Dans le ciel nocturne, je lisait son sourire bienveillant écrit parmi les étoiles de la voie lactée. J'entendais ses soupirs dans chaque souffle du vent. Je ressentais la chaleur du froid qu'elle avait laissé.
A chaque fois, il me semblait pouvoir oublier, repartir de zéro, puis je voyageais. Sur la Terre, je croisais des milliers de visages d'inconnus. Des masques derrière lesquelles on apercevait une histoire, des histoires formant une vie, s'entremêlant aux autres vies, créant sans le vouloir un filet d'histoire. Mais dans ce filet, je n'apparaissais pas, plus. Jamais. Et malgré toutes les histoires, toutes les vies, que j'apprenais à connaitre, une seule restait. Une seule.
Et c'est cette seule, qui m'amenait à me souvenir.
Malgré toutes mes tentatives.
Je me souvenais.
Et j'avais mal.
Alors je me leurrais.
J'essayais.
Mais jamais ça ne fonctionnait. Ç'aurait été trop simple. Bien entendu.
Je comprenais les adultes, et pourquoi ils finissaient par oublier "l'enfance". Tout simplement parce que l'enfance, celle là même qui nous permet d'imaginer, celle là même qui nous permet de rêver, à une chute trop dure à la fin. Une facture trop lourde à payer. Et ne vous détrompez pas: ma contre-partie était tout aussi dure à vivre. Savoir que j'allais devoir supporter l'infini, l'immortalité, avec tant de regrets...
Mais je faisais avec, pour elle.
Parce que j'avais la chance de vivre. Chance qu'elle n'avais pas eu...
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Hello!
Donc euh ouais un petit chapitre bonus du point de vue de Jack. En fait, je voulais écrire le chapitre 8, et y a ça qui est sorti. Il apporte rien à l'histoire mais je l'aime bien. J'aime beaucoup écrire des trucs de dépression en fait ^^'.
En attendant le chapitre 8, que je vais écrire maintenant, j'espère que celui-ci vous aura plût ;)
Il est très court m'enfin YOLO.
Ô et merci pour les 3K sur Hyde c'est trop MEGA-SUPER-GIGA-TROP-EXTRA-GENIAL!!!!!!!
