CHAPITRE 19

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Helloooooo

Le chapitre 19 pour vous!

La musique et Bonne lecture!!!

-Porkadel

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Raiponce.

- Je sais bien, maman. Mais on n'a pas le choix ! La tempête ne va pas cesser de si tôt, aucun avion ne va décoller pour l'instant, ce serait du suicide !

- D'accord, fais attention à toi, ma chérie. Je m'occupe de tout pour l'instant, ne t'en fais pas. Reviens moi vite, je t'aime.

- Je t'aime aussi, maman.

J'avais enfin réussi à joindre ma mère, la tempête n'allait pas en s'arrangeant ce qui n'aidait pas les communications. Ma mère avait tendance à énormément s'inquiéter pour moi lorsqu'elle n'avait pas ses yeux sur moi. Cette paranoïa ne la quittait pas depuis mon kidnapping, et même s'il n'y avait aucun moyen pour que mes anciens bourreau ne reviennent me chercher, elle continuait d'avoir peur pour sa fille. C'est en partie pour ne pas l'inquiéter plus qu'elle ne l'était déjà que je ne lui parlais jamais de mes crises. Flynn avait toujours accepté de ne pas lui en faire part, il avait respecter ma demande jusqu'à présent, mais je sentais bien qu'il se demandait s'il faisait le bon choix.

J'étais installée dans la cuisine de Line, alors que cette dernière tournoyait dans tous les sens pour préparer le dîner. Les Arendelle avaient absolument voulu nous accueillir chez eux le temps de notre séjour. Dès notre sortie de l'hôpital, Line était arrivée, comme mue d'un sixième sens, nous demandant de monter dans la voiture. Nous n'avions pas eu l'occasion de décliner son offre devant le regard noir qu'elle nous offrit lorsque nous avions esquissé la moindre excuse. La jeune femme avait beau être petite et mignonne, il ne fallait sous aucun prétexte la contredire. Nous nous sommes donc exécutés le plus rapidement possible, voulant échapper à notre doucereuse hôte.

Leurs maison, bien qu'imposante et tenant plus du manoir que de la simple maison de bourgade, était simple. Si j'en croyais les explications fournies par la mère de famille, ce chalet avait environ 70 ans et avait été redécoré selon ses soins avant la naissance des jumeaux. Malgré le nombre incalculable de chambre, salle de bain et salons que renfermait la demeure, n'y habitait pas plus d'une dizaine de personnes. Pourtant, seule Line, son mari, les jumeaux et James vivaient réellement dans la maison. Et pour causes : les grands-parents des enfants partant visiter le monde dès qu'ils en avaient l'occasion ; et le premier frère de Line et sa femme étant également très souvent en déplacement.

- J'espère que ta mère ne se fait pas trop de soucis, débuta la cuisinière.

- Ô, je pourrais être collée à elle qu'elle continuerait de s'inquiéter pour moi, rigolais-je.

- Tu sais c'est l'angoisse de toutes les mères de perdre son enfant.

- Je suppose... éludais-je ne voulant pas parler de ça. Alors, dis moi, qu'est-ce qu'une jeune femme énergique comme toi a fait au ciel pour se retrouver avec deux petits monstres comme eux ?

- On est pas des monstres ! S'écria Thomas. On est pire !

Le petit était arrivé dans mon dos sans que je ne l'entende, aussi je sursautais en l'entendant s'époumoner derrière moi. Heureusement, Flynn arriva en même temps, tel un prince de conte de fée, pour me rattraper alors que je tanguais abruptement vers le sol. Ces fichus chaises hautes cherchant ma mort depuis plus d'une heure.

- On sort de l'hôpital que tu cherches déjà un moyen pour y retourner ? S'amusa mon ami. Tu sais à quel point les fauteuils là-bas sont inconfortable ?

- S'ils sont aussi désagréable que tes bras, je m'imagine bien la nuit horrible qu'on y passerai. Sinon, je pourrais me trouver un infirmier sexy pour dormir contre lui, ça serai plus agréable.

Je le regardais, attendant qu'il ne me rende l'usage de mon corps, mais il ne semblait pas comprendre ce pour quoi je patientais calmement. Il ne me donna pas le choix, c'est donc grâce à des mouvements me faisant ressembler à une larve, que je réussissais enfin à m'extirper de ce boa constrictor.

- D'accord, la prochaine fois, je me contenterais de te laisser tomber comme une loque sur le sol, s'énerva-t-il avant de partir.

- Qu'est-ce que j'ai fais ? Demandais-je à Line.

- Tu l'as vexé. Les hommes ont plus qu'horreur d'être atteint droit dans leurs sentiments.

- Pour l'histoire des bras inconfortables ? Mais je... ça n'était pas sérieux ! Il le sait ! On est toujours comme ça, à s'envoyer des piques !

- Raiponce, crois moi, tu l'as touché plus que tu ne le crois, se contenta-t-elle d'affirmer.

Il devait sûrement être sur les nerfs, pourtant je ne comprenais pas du tout pourquoi il s'était emporté aussi rapidement. En reportant mon attention vers Line, je la vis émincer quelques oignons, un sourire narquois sur les lèvres. J'avais l'impression de ne pas comprendre quelques chose pourtant si évident aux yeux de tous.

- Le dîner sera bientôt prêt, annonça Line. Thomas va chercher tout le monde. Raiponce, toujours pas de nouvelles d'Harold ?

Je secouai la tête. Harold était partis quatre jours plus tôt sans rien dire de sa destination à qui que se soit. Aucun de nous n'avais de nouvelles, et nous commencions à nous inquiéter bien que notre ami soit adepte des aventures en solitaire.

Line ne commenta pas, se contentant d'apporter le plat sur la table. Je la suivis avec un pichet d'eau fraîche et du pain de seigle. Nous commencions à nous attabler, alors que chacun arrivait à son rythme. Nikolaï, le mari de notre hôte, ne nous rejoindrait pas ce soir, pas plus que pour les dîners des quatre derniers jours, il était le maire d'Arendelle et avec la tempête qui n'en finissait pas, il avait énormément de travail.

- Au fait James, débuta Mérida les joues rouges, pourquoi as tu un accent ? Je dirais anglais ?

- Pas loin, je suis écossais, enfin, je suis né et ai vécu là-bas jusqu'à récemment.

- C'est vrai que j'avais remarqué ton accent aussi, s'exclama Flynn.

- Du coup tu parles anglais ? Demanda notre amie rousse.

- Ouaip, je parle anglais, norvégien, français et russe.

- Vas-y que tu te vantes, rigolais-je. Tu n'est pas le seul qui sait parler autant de langues !

- Ah oui, vous sauriez-faire mieux sans doute ?

- Nope, protesta le pilote. Vous allez encore nous sortir vos incroyables prouesses de PDG internationale ! Y en a marre ! Pensez à ceux qui ne sont pas des génies !

- Il va bouder, rigola Evane.

- Le bébé ! Renchérit son jumeau.

Nous nous amusions bien quand la porte d'entrée s'ouvrit avec fracas, laissant entrer un grand courant d'air froid, sauf qu'avant d'avoir eu le temps de se plaindre, Nikolaï pénétra dans la salle à manger pour annoncer:

- La tempête a cessé !

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