Chapitre 14

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Hey, tout d'abord désolée pour le retard mais entre l'Espagne, la rentrée et le bac blanc, je savais plus où donner de la tête ^^'
Ensuite, remarquez que je n'ai pas chômé pendant deux semaine, puisque je reviens des idées plein la tête ( soigneusement notées dans un carnet pour ne pas les oublier) et avec un magnifique chapitre (dont je suis assez fière) de plus de 3700 mots du point de vue de Jack. C'est un flash-back c'est pourquoi tout est en italique et les parties qui ne le sont pas devraient l'être si le reste du texte était normal (je me comprends).
Je vous souhaite une excellente lecture et vous conseille vivement d'écouter chaque musique avec sa partie.

Bonne lecture!
- Porkadel

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Jack.

- Jack! Viens vite! J'ai envie de jouer!

- Emily, laisse moi me poser deux minutes! J'ai passer l'après-midi à couper du bois pour te chauffer cet hiver, alors tu vas pas râler et me laisser souffler!

Ma petite sœur croisa les bras, afficha une moue boudeuse et s'assit en tailleur à l'endroit exact où elle se tenait plus tôt. Dans ces cas là nous ne pouvions rien faire mis à part faire ce qu'elle réclamait. J'adorais Emily, mais parfois j'avais sincèrement envie de l'étrangler. Elle menait le monde en bateau; sa frimousse lui avait permis d'échapper à quelques ennuis dans lesquels elle s'amusait à prendre part.

Dans le petit village de Burness, sur la minuscule île de Sankt Helena, tout le monde connaissait tout le monde sur plusieurs générations. Comment le peu de familles encore présentes avaient réussi à éviter la consanguinité, restait un mystère. Le désavantage de vivre dans un endroit où tout le monde vous connaît, c'est évidemment que lorsque nous faisions des bêtises, il n'y avait aucun moyen d'éviter que nos parents ne le sachent. Mais le bon côté, c'est l'entraide et le sentiment de fraternité, d'unité, qui se dégageait de notre village. Nous n'avions pas grand chose, mais c'était inutile de demander plus.

J'avais toujours vécu sur cette île, entouré des mêmes visages, mais un jour, peu de temps après la naissance d'Emily, un homme était arrivé par on ne sait quel moyen. Depuis il était resté, vivant en ermite dans une maison qu'il avait construit seul au milieu d'une clairière. Les villageois avaient peur de lui; aujourd'hui, l'étranger étais quelque peu ignoré. Mes parents m'avaient strictement interdit de lui parler, je n'avais jamais désobéi.

En tout cas, jusqu'à quelques printemps plus tard. Alors que je jouais avec d'autres enfants du village, nous nous étions aventuré dans la forêt. Nous nous amusions à nous défier, chose que nous faisions très souvent. Nous n'avions que onze, douze ans à ce moment là, et cherchant à savoir qui de nous étais le plus téméraire, nous acceptions des réaliser des exploits pas toujours très intelligents. C'était donc lors de l'une de ces compétitions de bravoure, que mes amis m'avaient défié d'aller jusqu'à la cabane du sorcier. Aucun d'entre nous n'avais accepté de le faire jusqu'à présent, et voulant montrer ma supériorité face à mes amis, j'avais consenti à aller jusqu'à la clairière de l'étranger.

Non sans peur, je m'étais mis en route, plus j'avançais au milieu des pins, plus mon esprit d'enfant transformait les branches en bras et mains crochus. Les ombres des conifères devenaient peu à peu des fantômes m'observant. J'étais terrifié, mais je refusais de rebrousser chemin puisque ça aurait permis à mes amis de se moquer du lâche que j'étais. Alors j'avançais, ignorant les démons créés de toute pièce par mon imagination.

Painful MemoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant