L'Écriture de mon Âme.

Pourquoi tu n'es pas resté auprès de moi ?

Pourquoi tu n'es pas resté auprès de moi ?

Pourquoi es-tu parti si vite, sans un regard un arrière. Tu ne m'as rien demandé, t'es parti sans que j'ai le temps de te connaître, 13 ans n'est pas assez pour connaître son père. Tu t'es construit une autre vie déjà bien longtemps avant que tu nous quitte, tu avais tout prévu. Tu comptais sur mes principes pour que je t'écartes de ma vie, tu comptais sur ma rage, ma haine pour passer pour la victime. Tu avais tout calculer. Tout, nos réactions, nos pensées, jusqu'à comment faire le plus de dégâts possible. Plus rien n'a été pareil après ton départ. Je me suis éloignée de ce qui comptait le plus pour moi, pour ne plus souffrir. Je me suis renfermée sur moi pour pas que les gens voient que j'ai mal. Que je suis qu'une fille faible qui se défend comme elle peut avec une plume. J'ai douté de tout le monde, même de maman. J'ai jamais accepté de faire mon deuil. J'ai beau dire que oui, rien n'est fait. J'ai encore cette haine qui ne veut disparaître. Elle s'accroche, persiste. J'ai pas encore accepter ton départ, ta reconstruction. J'ai juste le fait devant les yeux, rien d'autre. 2 ans que je fais semblant, pour que personne ne voit comment je sombre petit à petit. Les personnes se sont éloignée à force que je sois maussade. C'est voulu, inconsciemment. Je me dit que moins je suis entourée moins je risque de souffrir. Vivre toute seule est peut être la solution. Je risquerais plus rien. Mais serais-je prête à abandonner le peut qu'il me reste. Tu n'avais pas le droit, et j'ai beau le crier le plus fort possible, personne ne m'entend. Le monde est étranger à ma douleur. Je suis seule. Contre toute cette douleur. La plus grande douleur que j'avais connu, avant tout ceci, était l'abandon. Tu avais promis de ne jamais me le faire. Un mensonge de plus, mais le pire est que j'ai réussi à connaître encore pire. La trahison de son propre père. De celui qui vous a faite. C'est un poignard enfoncé profondément dans mon cœur. Qui remue un peu plus chaque fois que je vois un père et son enfant. Qu'il le protège, le prend dans ses bras. Alors que moi je n'ai plus rien. A part un souvenir tant agréable d'être dans ses bras, de se sentir invincible et protégée contre tout les malheurs du monde. Je me relèverais, pour les personnes qui m'aide sans cesse. Et ce jour là, tu ne pourras que penser que ton plan n'était que précaire. Que tu ne me connaissait pas assez pour penser que je me relèverais comme ça. En attendant ce jour, je vais me battre.