Elfe ou homme au grand coeur

Legolas.

Jour, nuit. J'avais parcouru la forêt noire. Rien, aucune trace de cette femme qui servait d'ancre. Je restais debout, je restais fort. Pour elle. Il fallait que je la sauve, il fallait que je la libère. Peu importe qui était cette Alouana, peu importe les risques. J'y pensais tous le temps. Sans me préoccuper de ce qui se passais autour de moi. J'entendis une branche craquer derrière moi, ce qui me fit sortir de mes pensées. Je me retournais lentement en brandissant ma lame elfique.

- Je pensais ne plus jamais vous revoir Legolas.

J'abaissais ma lame.

- Tauriel. Cela fesait longtemps. Comment va le royaume ? Comment va mon père ? Demandais-je.

Elle baissa la tête.

- Il est au plus bas... Votre père est plus cruel que jamais Legolas ! Vous n'êtes pas réapparut depuis plusieurs mois ! Me dit-elle. Il faut que vous rentriez Legolas !

- Je ne peux pas rentrer Tauriel, il faut que j'aide Sonalei... Je dois la libérer... M'écriai-je.

Tauriel s'avança vers moi, la main tendue.

- Je vous en supplie, votre père a besoin de vous. Il devient plus fou chaque minute, il ne craint pas les orcques mais je crois qu'il craint de vous perdre ! Si vous reveniez au royaume, peut-être sera-t-il plus... Honorable... Me supplia Tauriel.

Je la fixais, la haine dans les yeux.

- Je dois tuer cette ancre, je dois libérer Sonalei !

- Vous parlez de l'ancre créée par Cryptonus ? Alouana, je crois. Elle vit dans le fin fond de cette forêt mais on dit qu'elle est devenue folle depuis toutes ces années. Me raconta Tauriel.

- Je dois la retrouver, je dois la tuer ! Lui dis-je.

- Je ne crois pas que ce soit possible ! S'exclama Tauriel. Elle est abritée par une force très puissante et ne peut être détruite.

- Pourquoi savez-vous autant de choses sur cette ancre Tauriel ? Demandais-je.

Elle regarda derrière moi.

- J'en ai entendu parler de nombreuses fois... Je ne sais plus par qui mais je l'ai entendu... Un jour, j'ai entendu une vieille dame raconter cette histoire...

Le soleil se couchait, formant une couleur rougeâtre dans le ciel.

- Je suis désolé Tauriel, je ne peux m'attarder plus longtemps, je dois partir.

- Je vous accompagne Legolas ! S'écria Tauriel.

- Je ne puis vous le permettre, je dois y aller seul.

J'avançais, sans savoir où aller. Je gravissais les montagnes, les arbres pour savoir dans quelle direction je devais aller. Je ne fus jamais autant perdu de toute ma vie.

- Je dois trouver cette ancre... Me murmurais-je à moi même.