Le lendemain matin, alors que je marchais seul dans les rues sinueuses du village, je marmonnai tout seul suivit de tics insupportable au visage. Jouant nerveusement avec mes lacets de cuirs, je percutai un homme. Relevant les yeux, je souris et vis le nouveau qui se contenta de me regarder et partir d'un pas pressé. Pourquoi réagit-il de cette façon ? De mes yeux gris, je le suivais du regard le sourire effacé. Je me remis en route et repris mes marmonnes où je les avais laissé. Arrivé en classe, je regardai dehors le regard perdu.
Oscar: Ça va pas Will ?
Moi: oui oui..
Oscar: William ?
Moi: Mh ?
Oscar: qu'est-ce qui a ?
Moi: *me retourne* rien c'est le nouveau.. Il est bizarre depuis hier..
Oscar: pour ?
Moi: Bah quand je lui ai dit mon nom bah... Il est devenu livide..
Oscar: t'as dit qui était ton père ?
Moi: pourquoi j'aurai fait ça ?
Oscar: bah peut être qu'il connaît ton père qui sait..
Moi: c'est impossible Oscar.. Tu saurais pas avoir deux même soldats qui sont du même rang
Oscar: peut être qu'il a changé de base malin
Alors qu'on continuait à parler, Corbach lança sa tasse vers nous, nous abaissant au dernier moment, le verre éclata et fit sursauter tout le monde.
Corbach; et bien.. C'est toujours les même qui parlent à ce que je vois ! N'est ce pas William ?
Moi: pardon mademoiselle..
Corbach: c'est trop tard pour t'excuser mon petit ! Tu vas aller près de monsieur Shtrudz car TU es tellement doué pour n'importe quelle matière. Dommage que ça ne soit pas comme ça avec tes points de néerlandais..
Deborah: Mademoiselle *lève la main*
Corbach: oui ?
Deborah: Si vous voulez *glousse en me regardant* je peux lui faire des cours de rattrapage *me fais un clin d'œil souriant de malice*
Moi: *écarquille les yeux* mais mademoiselle je...
Corbach: *me coupe* excellente initiative Deborah !
Elle me regarda et m'envoya un baiser volant. Soupirant et m'adossant à la chaise, je laissai mon chapeau faire de l'ombre sur mon visage.
