Les garces:

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Depuis, Aylen et son père m'ont adopté, cela fait déjà sept ans que je vis chez eux. Benoît, le père d'Aylen, me paye ma scolarité et tout ce qu'il y a autour. De mon côté, j'essaie d'enchaîner les petits boulots pour pouvoir payer Benoît, je déteste devoir de l'argent aux autres.

Pendant plus d'un an, je suis restée dans ma chambre a la villa d'Aylen, je suis toujours aussi choquée de ce qu'il s'était passé le jour de l'incendie. Je m'en veux terriblement d'avoir suivi Aylen. Je me sens si mal...

- Tu rêvasse encore?Me dit une voix dans mon dos.

- Aylen, c'est toi, tu m'as fait peur!

- Désolé. Tu es souvent dans la lune ces temps-ci, que t'arrive-t-il?

- Ce n'est rien, ne te tracasse pas pour moi.

- Arrête de te morfondre, tu as fait le bon choix.

- Mais, je ...

- Allez, dépêche-toi sinon on va être en retard!

- D'accord,j'arrive!

Aylen attendait déjà dans la voiture quand je suis descendue. Le chauffeur m'ouvrit la porte pour que je monte dans le véhicule. Le trajet était court, nous ne sommes qu'à cinq minutes de l'université. Quand nous arrivons à l'école, c'est toujours la même chose. Tous les étudiants accourent vers Aylen, surtout les filles, elles sont toutes amoureuses de lui. En même temps c'est normal, c'est le président du conseil des élèves et il est l'élève le plus riche et le plus populaire de toute l'université. Toutes les filles sont jalouses de moi. Heureusement qu'il reste avec moi.Sinon je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Je serai de nouveau seule...

Les cours, c'est ce que je déteste le plus au monde, les profs n'arrêtent pas de raconter leur vies, ça m'énerve! Tout ce que je souhaite c'est que ce soit la fin des cours pour qu'on soit tranquille jusqu'au lendemain.

Au moment où j'allais sortir de la classe, un groupe de fille m'empêcha d'en sortir en me disant que j'avais intérêt à arrêter de tout le temps d'être avec Aylen à l'école. Puis elles me firent un croche pied et je me suis retrouvée par terre. Nan mais pour qui elles se prennent elles!  Quand je lève les yeux, un garçon me faisait face. Il avait les cheveux noirs de jais et les yeux rouges,son regard était à la fois terrifiant et rassurant.

Larmes de trahisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant