Josie.

Chapitre 1.

-Charlie descends s'il te plait tu vas être en retard a ton rendez vous! Cria ma mère de l'entrée.
-J'arrive, j'arrive c'est bon. Dis-je lassée, même pas sur quelle m'ai entendu.

Je descendis l'escalier en regardant chaque marche attentivement par peur qu'une prenne vie et m'arrache le pied.
Maman me regarda avec peine.
"Arrête de regarder cet escalier comme ça, il ne va pas te manger." marmonna t-elle.
Je ne répondis pas en faisant mine de ne pas avoir entendu et j'attrapa mes chaussures dans le placard.
Ma mère parlait mais je ne l'écoutait pas trop occupée a lacer mes chaussures noires. Et a penser a ce qui m'attendait dans quelques jours. D'ailleurs ma psy n'allait faire que de m'en parler durant le rendez vous de cet après midi. Lundi je rentre dans un nouveau collège. Mes parents ont décidé de me desinscrire quand les élèves ont commencés a parler de ma maladie, fin ils ont même fait plus qu'en parler. Ils ont criés "crève sale schizo!" pendant le concours d'athlétisme du collège, j'étais entrain de faire du saut en hauteur je suis donc tombée et je me suis cassée une jambe, génial. Après ça ils ont affichés des photos de moi partout dans le collège avec écrit "tuer la schizo, récompense si vous réussissez." A croire que j'étais une criminelle recherchée.
J'ai fini par en parler a mes parents qui avaient de suite appelés ma psy a la rescousse comme si ils ne pouvaient pas gérer le problème eux même.
Ma mère me sortit de mes pensées en me tapant de son pied.
"-Aller c'est parti, en voiture. Dit-elle enjouée.
-whou trop bien allons chez la psy fantastique. Marmonais-je sarcastique
-Pourquoi tu prends toujours ces rendez vous comme une corvée, tu devrais nous remercier pour ça. On t'aide.
-Vous m'emmenez la bas parce que c'est remboursé par la secu! Sinon vous ne m'auriez jamais emmené et je serai restée folle pour toute ma vie!
Elle marmonna quelque chose et augmenta le volume de la radio. Elle savait que j'avais raison.

On arriva devant le cabinet de Mme Pyrel, ma psy. Ma mère m'embrassa sur le front et me laissa ici en me disant de faire attention à moi.
J'attendais toujours longtemps dans la salle d'attente, depuis 6 ans que je venais ici, je passais plus de temps a attendre qu'en consultation.
Ils ont décelés ma maladie quand j'avais 9 ans, au moment où, je pense, elle a commencé a s'intensifier cette salope.
Quand j'étais plus petite je voyais des corbeaux ensanglantés frapper a ma vitre le soir. Mes parents pensaient que c'était juste des mauvais rêves, mais quand j'ai grandis vers mes 8 ans, ils ont commencés a s'inquiéter. Je ne pense pas qu'ils pensaient un instant que j'étais schizophrène.
Voyant que les corbeaux ne cessaient pas, ils m'ont emmenés voir un psychiatre. Puis c'est là que les examens et les séjours en hôpital ont débutés. Six mois plus tard, verdict, "Vous êtes parents d'une fille folle!"
Je pense qu'a ce moment là mes parents auraient préférés ne pas me voir naitre.

Après une heure d'attente, Pyrel est enfin venue me chercher.
"-Bonjour Charlie, comment ça va aujourd'hui? Me demanda t-elle
-Ça va.
-Bon, Charlie je ne vais pas passer par quatre chemins, lundi tu rentres dans un nouvel établissement. Comment tu le sens ?
J'étais sûre qu'elle m'en parlerait.
-Mal. Répondis-je sèchement.
-Ne prends pas ça comme ça! Je suis sûre que ça peut être une bonne expérience.
-Une bonne expérience? Je vais encore me retrouver seule, et me faire insulter de folle! Dis-je sûrement un ton trop haut.
-Charlie, les gens n'ont pas a savoir ta maladie. Et je suis sûre que tu vas te trouver des amis. Répondit-elle calmement.
-Hm, jsuis pas convaincue.."

La séance dura comme ça pendant encore une demi heure. Je me demandais souvent pourquoi je continuais a y aller. Ça ne me servait a rien.

Le soir même je me mis a écrire toutes mes hallucinations dans mon journal, fin celles dont je me souvenais. C'était mon moyen pour ne pas les oublier. En vérité j'écrivais tout ce que je voyais et qui me paraissait improbable, des fleurs multicolores, un serpent rampant dans les rues, un arbre remplies de feuilles violettes... Ma maladie n'était pas encore trop forte, je n'avais que quelques hallucinations que je pouvais contrôler.

J'essayais aussi a me préparer a ce qui allait m'attendre dans deux jours, j'avais peur.