Josie.

Chapitre 3

Ce soir là, je suis rentrée chez moi heureuse pour la première fois depuis peut être 2 ans. J'aimais ce nouveau collège, on ne me rejetait pas. Plusieurs personnes étaient venues me parler quand j'étais avec Josie. Un garçon m'a même dit que j'étais jolie, je n'en revenait pas, je ne savais pas quoi répondre, du coup j'ai souris. Ce garçon c'est Joackim Lechevalier, c'est un ami de Josie, je crois qu'ils se connaissent depuis 10 ans. Ils sont vraiment tout le temps ensemble, je me suis senti un peu a l'écart parfois, mais c'est normal.

J'entendis la porte s'ouvrir, ma mère entra chargée de sacs de course et de travail. J'alla pour l'aider, mais elle refusa et même avant de m'avoir dis bonjour ou demander comment j'allais, elle me sortit froidement:
"T'as pris tes médicaments?"

Je détestais qu'elle me dise ça, comme si j'étais incapable de prendre deux cachets matin et soir avec un grand verre d'eau comme disait ma conne de psy.
Je ne lui répondit pas et je rejoignit le salon.
"-MARIE-CHARLIE YVELLOT! AS-TU PRIS TES MÉDICAMENTS ?! Elle hurla depuis l'entrée.
-Oui maman chéri j'ai pris mes deux cachets ce matin. Dis-je avec un sourire ironique.

Elle leva les yeux au ciel et barraguina quelques mots en partant dans la cuisine.

Je monta dans ma chambre pour faire mon sac pour le lendemain, les cours commençait seulement le lendemain car le jour de la rentrée nous le passions avec notre professeur principal.

Les corbeaux frappaient à la fenêtre. Leurs sangs dégoulinaient sur le carreau et venaient se rejoindre et s'étaler sur mon parquet blanc. Un frisson me parcouru. Mais je prêta attention a autre chose.

Je récupéra mon téléphone que j'avais posé sur ma commode avant de descendre. Le sang continuait de s'écouler en dessous la fenêtre. J'avais deux demandes d'amies sur facebook: Josie Vuntre et Joackim Lechevalier. J'accepta tout. Le sang arriva aux pieds de mon bureau.
Un message arriva. Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas eu de message. C'était Joackim.
"Salut Charlie!"
Je répondis un simple salut, j'avais du mal avec les conversation réseau sociaux.
Je sentis quelque chose de visqueux sous mes pieds, le sang. Il s'étendait sous mes chaussettes rouges, il s'y mêlait presque. Ma respiration se coupa. J'attrapa des essuie-tout qui trainait sur mon bureau pour éponger mais il se trempait de matière rouge au simple contact. Le sang continuait de s'étendre partout. Il avait imbiber mes chaussettes et mon pantalon. Je paniquais, je lança un regard vers la fenêtre, les corbeaux frappaient de plus en plus fort, en rythme, le sang coulait a flot de leur corps, leurs yeux étaient rouge vifs.
Tout le parquet de ma chambre était recouvert de sang mais celui ci continuait de couler dessous la fenêtre.
Je paniquais, rien n'arrêtait cette marée rouge. Soudain, le monde tourna autour de moi, tout disparu, le sang et les corbeaux aux yeux rouges. Et je cria, fort, très fort, je me souviens de ma mère qui monta en vitesse et de mon corps qui tomba sur le lit. Je me suis évanouie.
J'aurai du prendre mes médicaments ce matin.