[Je vous conseille d'écouter la musique pendant votre lecture!]
Je me réveille enfin. Toute notion de l'espace autour de moi c'est évanouie, je ne vois plus, je ne sens plus j'entends que quelques sons vague venant de la mer. Tiens, voilà une voix que je connais, encore une ! Incapable de maintenir mon attention je me rendort.
Je dois faire un effort surhumain pour ouvrir les yeux. Je me frotte longuement les paupières. Où suis-je?
Un gout salé et une envie de vomir emplissent ma bouche, je ne peux pas me retenir plus longtemps, mais il n'y a que de l'eau qui sort. J'ai affreusement mal à une bosse sur le crâne sous un épais bandage. Les souvenirs de la veille m'assaillent très vite, je me rappelle encore de cette affreux visage balafré.
Bon prenons le temps d'observer autour de moi. Je suis dans une grotte plutôt vaste. Je vois la plage plus loin. Un feu de camp me réchauffe et disperse une agréable odeur de viande grillé. À manger ! Le naufragé que je suis n'a pas besoin de se forcer pour manger. Je me jette goulûment sur la nourriture. De l'eau mon dieu! Je dévalise l'eau disposée dans divers récipient. Alors que j'engloutis tous sa une question vient s'insinuer dans mon esprit. Je ne puis m'empêcher de penser à voix haute.
- Qui m'a sauvé?
C'est alors que derrière moi j'entends un homme approcher. Je me cache comme je peux, blotti contre un rocher au fond de la grotte. Je vois deux ombres se dessiner j'ai un sentiment de peur qui arrive proportionnellement à leurs approchent. J'entend un rire familier et une voie amicale.
- Bah alors! On attend plus ses amis pour manger Bjornulf!
Je reconnu immédiatement mes deux frères d'armes, Argaï et Thodsvar.
- Le salaud! Il a englouti tous le lapin à lui tous seul, heureusement que je ramène du sanglier! S'exclame Argaï.
J'essaye de parler mais l'émotion m'étreint la gorge alors que je m'approche de mes amis.
Argaï est un vrai géant même parmi nos critères. Mesurant presque deux mètres le corps fin et élancé, blond, les yeux verts, ce brave ne demande qu'à en découdre. D'une intelligence modeste, sa sympathie et sa camaraderie viennent remplacées tous les défaut que vous pourriez lui trouver.
- Comment m'avez-vous trouvés ?
- On a vu un grand gaillard qui nous a sauver sur la plage par ici, on c'est dit qu'on allais le repêcher haha, heureusement le courant t'a fait dévié non loin de nous. M'explique Argaï plus qu'enchanté de mon réveille.
- On t'a dorloté comme t'a propre mère. Me fait remarquer Thodsvar tout-sourire.
- Depuis combien de jours sommes-nous ici ?
- Boarf sa fait a peine trois jours entiers. Poursuivi ironiquement Thodsvar, si il devient ironique c'est bon signe.
Comment vous décrire se frère d'arme? Il n'est pas blond contrairement à nous, ses cheveux sont noirs, sa peau n'est pas blanche comme le lait, presque crépu et ses yeux marrons, une légende raconte que son père vient des grandes plaines ensablés. L'esprit vif et intelligent, quoique un peu procrastinateur il ne manque pas d'aplomb et d'insolence. Il a un côté tendre et naïf qui en fond de lui un grand ami. Ses valeurs ne sont pas les mêmes que les nôtres le respect et l'honneur se traduit différemment chez lui.
- Un grand merci à vous deux pour m'avoir sauvé. En dirait bien que nous sommes quittes. Qu'allons nous faire maintenant ?
Le sourire toujours sur les lèvres Thodsvar me répond en premier.
- Tu ne te rend pas compte mais tu a vraiment mauvaise mine toi tu va te reposer pour l'instant. On va continuer à nous cacher pendant une bonne semaine et nous pourrons sortir apaiser.
Je tente de protester dans une séries de mot vague ce voulant convaincant et me rendort aussitôt.
Un jour, deux jours, une semaine le temps s'écoule paisiblement par ici nous préparons de la viande pour le chemin rafistolons nos vêtement et partons vers l'endroit peuplé le plus proche, mes amis ayant eu le temps d'observer les alentours me précisent qu'un n'est qu'à deux jours de marche à peine d'après les observations faites sur un pèlerin dont ils ont avidement détroussé les poches. Ne trouvant même pas de quoi satisfaire un mendiant ils sont rentrés bredouille et triste d'avoir commis un acte aussi déplorable. Il n'y a pas eu représailles sauf dans leur estime.
- Allez il est temps camarades nous devons quitter cette tanière pour rejoindre la civilisation, prendre des nouvelles et pourquoi pas trouvé un travail. Dis-je pour tenter de leurs remonter le moral.
Dans un grognement et sans un mot nous réunissons nos affaires, vivres et courage et nous partons sur la route boisé.[N'hésitez pas à donner votre avis pour cette seconde partie, je suis ouvert à toute critique. Merci d'avoir pris le temps de lire ce morceau de mon histoire. J'essayerais de sortir régulièrement de nouveau morceau.]
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Hommes d'honneur
ActionUn jeune plein d'ambitions part de son village avec ses deux amis en quêtes d'argent et de travail mais des guerriers accostent et pillent leur navires. Blessés, humiliés nous allons suivre leurs destins formidables dans une épopée fantastique, mêla...