Prologue

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A Pacific Grove, la ville où j'habitais avec mon oncle Will et semblerait-il avec ma mère, puisqu'elle passe le plus clair de son temps en voyage d'affaire ou lorsqu'elle est présente, sur son ordinateur, il ne se passe jamais rien. Enfin seulement « pour moi », puisque pour ma meilleur amie Lydia il s'agit de la ville la plus génial au monde. Même si, chaque années des festivals, tel que la fameuse fête de Saint Pierre, où se retrouve tous les jeunes de la ville pour s'amuser sans contrainte parentale, étaient organisés et que je trouvais cela amusant et particulièrement plaisant. Et certes cette ville était reconnue mondialement pour être une source d'inspiration, ou de fascination comme dit mon oncle , mais je ne me sentais pas à ma place dans cette ville. Tel qu'un électron libre sans repaires passant d'endroit à un autre. j'étais incomplète.

J'aimais Pacific Grove, plus que tout, mais depuis que j'ai l'âge de penser par moi même depuis mes douze ans - soit un peu plus de six ans, je me sent différente des autres, et parfois même un peu déranger. Seul les vagues de la mer, que j'admirais depuis ma chambre, réussissaient à me faire dire que j'avais peut-être un avenir dans cette ville. Mais j'en doutais fortement...

  Le lycée, ou « le lieu des beaux-gosses » comme dit Lydia, était étouffant. J'étais une de ces élèves qui prenait une table au fond de la salle, et qui surfer sur son téléphone ou alors qui regardait par la fenêtre en rêvant de la liberté à l'extérieur . Je me faisais alors souvent prendre la main dans le sac et me faisais convoquer d'innombrables fois par la proviseur, Madame Rivera ou « la Sorcière » comme nous l'appelions Lydia et moi (car elle avait ces airs qui vous font frissonner) bien sûr après avoir sorti une de mes phrases qui ne faisaient qu'aggraver mon cas, du style : Si votre cours n'était pas aussi ennuyeux peut être que je m'y intéresserais !

  A chaque sortie, Lydia m'attendais en face de la porte. Toujours à l'affût d'un beau garçon qui passerais dans le couloir, elle ne cessait d'arranger c'est cheveux blond qui lui arrivaient un peu plus bas aux épaules. Je détestais penser cela, mais Lydia était un peu une fille facile qui touchait à n'importe quel garçon – parfois plusieurs fois par jours – mais je l'admirais pour sa positivité et sa confiance en elle. Tout le monde pensait que j'étais une fille qui ne doutait jamais d'elle, certes je ne respectais aucunes règles mais derrière ma carapace, que je m'étais construite, mon manque de confiance en moi était grand. Heureusement cette fameuse carapace me protégeait des coups dure du monde extérieure, depuis maintenant dix ans.

Malheureusement pour Lydia, jamais personne ne traînait dans le couloir du Bureau de Mme. Rivera (sûrement dû à l'effet que la Proviseur produisait sur les élèves)  seul un élève, Chace Parker, LE beau gosse des dernières années... ou plutôt du Campus. On se connaissait depuis mes quatre ans, à la suite de mon anniversaire que ma mère avait organisé en fête de quartier. Il était devenu mon meilleur ami, mais ... parfois les gens changent... Étrangement, il se retrouvait toujours convoqué après moi. Je les surpris en train de se fixer, comme s'ils étaient en train de discuter, mais s'étaient brusquement arrêter dut à ma sortie du bureau. Après avoir subie la leçon de « la Sorcière » et avoir écouté sa moral du style : Vous êtes une élevée brillante Mademoiselle Miller, ne gâcher pas votre année ! , je devais écouter la remarque de Chace – comme toujours ... :

- Salut Mademoiselle la Rebelle ! disait-il en me souriant. Tu n'en a pas assez de provoquer les profs ?

Il partait toujours d'un de ces rires dragueur où beaucoup de filles seraient tombées dans le piège, mais pas moi !

- Et toi, tu n'en à pas assez de te faire convoquer sans arrêt en même temps que moi ? disais-je en lui rendent un sourire forcé. Fait attention je pourrais porter plainte pour harcèlement ! C'est quoi tes raisons ?

-    J'en sais rien, j'imagine que les profs m'aiment bien ! rétorqua t-il en entrant dans le bureau en me faisant un clin d'œil

C'était devenu notre truc habituel depuis pas mal de temps : nous narguer.

Même si j'essayais de paraître désintéressée, je ne pouvais pas ignorer le fait qu'il me suive à chaque convocation. Était-ce une coïncidence ? J'en doutais. Une fois, voir deux fois d'accord, mais depuis le début de l'année scolaire, soit six mois, que je me faisais convoquer au moins une fois par semaine, il n'avait jamais manqué ne serait ce qu'un seul rendez-vous. Sans oublier le fait que je l'avais surpris à me fixer dans les couloirs, et même pendant les cours. Beaucoup de fille disaient qu'il était le type le plus craquant et le plus chaud bouillant du lycée, pour moi il n'était qu'un type étrange et intriguant, qui m'avait lâchement abandonné lorsque nous étions petit sans aucunes raisons. En effet, dans une autre vie, nous étions meilleurs amis,  et du jour au lendemain plus rien. Heureusement Lydia était arrivé deux plus tard. Quant à cette dernière, elle le regardait attentivement, non l'examinait plutôt comme si elle voulait lui faire passer un message. Encore un fait étrange, qui venait s'ajouter à ma vie.

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MONDE CACHÉ [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant