des bonbons ou un sort

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OS no.1 : Des bonbons ou un sort !

31 octobre - 17h45, fin du club de basket.

Kise sortit du vestiaire de son club de basket. L'entraînement était enfin achevé, et il était toujours épuisé malgré la douche revigorante qu'il venait de prendre. Bien que son coach ne soit pas aussi sévère qu'Akashi l'était au temps de Teiko, cela restait éprouvant. En parlant Teiko, ça faisait déjà un moment qu'il n'avait pas revu les autres joueurs de la génération miracle. Les matchs allaient reprendre très prochainement.

Mais c'était aussi bientôt la Toussaint, et il était hors de question pour Ryouta qu'ils mettent les matchs pendant cette période, quand même ! Et dire qu'il allait fêter Halloween, tout seul. Ses senpais et ses sœurs aînées étaient trop occupés ce soir là, n'ayant pas de temps s'amuser avec lui...

Ryouta frissonna lorsque le vent frais d'octobre le décoiffa, lui donnant la chair de poule, et il se dirigea rapidement vers la station de bus. Ce dernier n'allait pas tarder à arriver.

À l'arrêt, une petite vieille et son minuscule caniche observait le blondinet très étrangement, ce qui commença à être gênant pour lui.

Puis le bus arriva, malheureusement bondé.

Il entra dans le car, tendit sa carte au contrôleur avec un sourire éclatant et prit une des poignées présentes au-dessus de sa tête pour ne pas tomber quand le bus roulera. Les lycéennes derrière lui ne cessaient de piailler sans arrêt, pouffant, bavardant à voix haute et interrompant ses pensées. C'était lui qui était censé discuter gaiement avec ses camarades - même si en général il était plus en train de monologuer avec l'homme invisible - ! Il y avait aussi une désagréable odeur de cigarette et Kise dut faire un effort surhumain pour ne pas plisser le nez et garder un visage impassible, serré comme une sardine dans le petit autobus.

Ses yeux dérivèrent vers le paysage à sa droite composé d'immeubles gris, de lumières vives et de passants dont on ne pouvait distinguer les traits dû de la vitesse de l'autobus. La seule chose qu'il désirait à ce moment là était la tranquillité. Oui, Kise Ryouta avait le droit de vouloir cela, comme tout le monde. Ce n'était pas réellement étonnant de la part d'une idole, vous ne pensez pas ?

Il se décida de descendre une station avant la sienne, afin de marcher dans le calme et de profiter des derniers rayons du jour, qui disparaîtraient sans doute bientôt.

Les rues commerçantes, étaient illuminées par les décorations orangées et violettes, les citrouilles, les fantômes et les monstres de toutes sortes se disputaient la place dans les vitrines des plus grands magasins de la ville. Plusieurs enfants étaient déjà en train de courir un peu partout avec leur déguisement sur le dos et leurs petits chaudrons à peine remplis alors qu'il n'était que dix huit heures. Kise se disait qu'acheter quelques bonbons au cas où il aurait de la visite ce soir serait une bonne idée.

Il rentra dans un konbini*, une fois arrivé à proximité de chez lui et se dirigea vers le rayon de sucreries. Ce dernier était presque vide, à sa grande déception. Le magasin avait littéralement été dévalisé par les hordes de parents et d'enfants durant toute la semaine.

Finissant ses achats, il parvint à sa maison avec des sachets de sucettes fantômes et de Jelly beans à la main, n'ayant rien trouver de mieux.

Il entra, le salon était la première pièce à laquelle on avait directement accès en rentrant. Il était plutôt spacieux et n'était pas trop chargé, avec une ou deux peintures sur les murs et quelques bibelots sur les étagères. Pourtant, ce qui lui donnait son charme était les tons beige et jaune qui s'accordaient parfaitement avec le parquet en chêne sombre. Il avait eu raison de faire confiance à ses sœurs Son canapé lui avait tant manqué qu'il s'affala dessus après avoir posé ses courses - jeter serait un meilleur terme - et enlever ses chaussures.

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