Je me levai. Le «BIP » de mon réveil et je pris peur. J'avais laissé la lumière de ma chambre allumé. Mes yeux eurent du mal à chercher un point de repère. Je n'avais pas dormi de la nuit. Tout ce que j'avais fais fut essayer, de dormir, puis j'avais perdu espoir...et me suis donc plonger dans une série.
J'étais réellement fatigué ce matin là. Mais j'étais obligé d'y aller, au lycée. Je me préparai. La tête dans le cul. J'avais à peine le temps de sortir de ma maison que le bus était déjà dix mètres devant moi. Je fis un sprint et le chauffeur s'arrêta. De justesse, je montai à travers les vieilles portes jaunes du car. Un nouveau chauffeur, Henri. Je le su car c'était écrit sur sa veste. Il avait l'air plutôt cool, même si Bertrand était génial : ce dernier s'en foutait de tout ! Il était sympa, on pouvait fumer une clope et il ne disait rien. La seule fois où il nous avait vraiment gueulé c'était y'a trois ans. Je m'en souviens comme si c'était hier, enfin avant-hier, enfin bref. On avait fini les cours à quatre heures et, comme d'habitude, on était tous crevé. Nous avions posés nos affaires comme d'habitude sur les sièges de devant, inhabités. Puis nous avons commencé à sortir des bières : c'était la première fois qu'on buvait dans le bus ; puis il a commencé à nous engueuler. Il était tellement énervé qu'il a finit par nous jeté par-dessus bord : on était tous dehors, sans rien, à renter à pied. On n'avait pas trop compris, c'était la première fois qu'il pétait un plomb et il n'y était pas aller de main morte. J'ai vite compris que l'alcool lui avait posé tellement de problèmes qu'il ne voulait pas que ça nous arrive, à nous.
J'arrivai alors au lycée. J'étais un peu perdu. J'ai du chercher mes amis une bonne demi-heure avant la sonnerie. Je suis en fin de compte rentrer en cours. Ma matinée commença par une petite touche de langue: l'Anglais. Je ne connaissais pas ce professeur là. Il était grand, blond. Il devait avoir la trentaine, il était Américain. Tout de suite je l'adorai. Je n'était pourtant pas du tout doué en Anglais. Je savais dire mon prénom, mon âge et puis pas grand-chose... Du à mes anciens professeurs, mon niveau en langues était catastrophique. Le cours passa vite et j'enchaînai mes cours sans trouver mes amis. A midi je suis allé à la cafétaria et je trouvai Johan, seul sur une table. Je lui demandai alors :
« Je vous ai pas trouvé je vous ai cherché partout, les autres sont où ?
Je sais pas Elliot.
Putain sérieux ils sont où ?
JE SAIS PAS PUTAIN !
C'est quand que tu les a vus pour la dernière fois ?
Hier à la soirée...
Putain y'avait une soirée vous m'avais même pas appelé, SUPER LES POTES !
Arrête...
Pff je me casse, ils ont qu'a se débrouiller seuls. Toute façon...
Toute façon quoi ?
Toute façon j'en ai marre de vous, j'en ai marre d'être toujours en dehors de votre petit « groupe », je suis sur y'a pleins de personnes mieux que vous, bande de nuls, et même si je suis aussi nul que vous, je veux pas rester avec vous, alors je me casse. »
Et c'est ainsi que je n'avais plus d'amis, plus rien. Au moins c'était clair, et net. Le premier jour de la rentrée, j'aurais voulu je ne sais pas, parler de mes vacances ennuyeuses à quelqu'un. Lui dire que j'avais réussi à finir GTA en moins de quatre heures ou je ne sais pas, au moins pouvoir parler à quelqu'un. Je me remettais en question. Est-ce que je suis réellement dépendant d'eux. Parce qu'en tout cas je me sentais mal. Mal et heureux. Sentiment inexpliqué. Alors je suis parti. Je suis allé à mon casier puis j'ai attendu. Attendu que quelqu'un vienne. Puis ça à sonner. Je suis allé en cours. Sauf que le cours je m'en foutais. Je pensais à ce que j'allais faire ce soir. Si ça allait être pareil que chaque soir. Si j'allais me réconcilier avec Johan et si j'allais devoir encore une fois me préparer à manger.
Lorsque le professeur m'a coupé dans mes pensées :
« Monsieur Elliot ?
-Oui, comment monsieur ?
-Voulez vous bien répondre à la question que je viens de poser ?
-Excusez moi monsieur, pouvez vous répéter ?
-Je disais, d'où viens la formule e=mc2 ?
-Einstein monsieur.
-La prochaine fois, vous serez plus attentifs au cours s'il vous plait ! »
Et la sonnerie retentit.
La journée était presque finit, il me restait mon dernier cours, cours de littérature. La professeure cette fois ci, était plutôt gentille, un peu gothique et très calme. Elle se présenta, puis le cours suivit.
La journée se termina ainsi. Je n'avais pas vu le temps passer.
Je retournai chez moi encore plus seul que j'en étais parti.
Je fis à manger. Une pizza. Encore.
Je mis la table devant la télé. Il y avait un film ce soir qui avait l'air plutôt bien.
« MAMAN, c'est prêt !, criais-je.
Je ne savais même pas si elle était là. Parfois elle s'en allait comme ça. Pour prendre l'air.
Je ne l'attendis pas avant de manger.
C'était comme si j'étais seul, livré à moi-même. Je n'aimais pas vraiment ça. En faite, tant qu'elle était toujours présente, même sans l'être ça allait. Et puis, je m'y étais habitué.
J'avais un devoir maison de Mathématiques à faire. Le professeur nous avait donné ça pour « vérifier nos connaissances ». J'étais nul en Math, voilà le problème. Avant, je faisais appel à mon père, il était super doué. Moi je n'y comprenais strictement rien. Et puis y'avait aussi Stanley qui était forte. J'hésitai à l'appeler. Peut être que Johan ne lui avait pas raconté la discussion du midi. Puis je repensai à ce qu'elle m'avait fait endurer l'année dernière et je m'y restreignais tout de suite.
Il était déjà vingt-trois heures. J'ai donc regardé un autre film avant de m'endormir vers deux heures du matin. Comme chaque matin.
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Elliot and nobody
Teen FictionMoi Elliot. Si tu lis ce livre, c'est qu'il t'es destiné. Tu dois savoir mon histoire car je veux que tu saches à quelle point la vie est géniale, heureuse et souvent mystérieuse. Soit patient, lis ce que je t'ai écris et écoute ton coeur. Je suis E...