chapitre 10

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Je me réveille, épuisé. Mes yeux s'ouvrent, puis se referment distinctement. Je lutte contre ça, je regarde l'heure: 6H20. Il me restait dix minutes et mon réveil allait sonner. Dix minutes; le temps de me rendormir complètement. 

Oui j'avais loupé mon réveil.

Quelques heures plus tard, j'arrive en nage ,après deux minutes de course, en classe de Mathématiques.

« Elliott ton travail s'il te plait ? », me demanda la professeur dans la seconde qui suivie mon arrivée. J'avais passé l'année à ne rien faire en maths, alors j'allais pas commencer maintenant.

Les professeurs devaient être désespéré de moi. Je pensais encore à elle. Eden. Je revoyais ce visage, souriant. Ses derniers mots résonnaient dans mes pensées.

Puis la sonnerie retentit.

Je décida d'aller à la boxe. Je mis une musique sur mon téléphone. Je couru.

Ce que je ressentais à ce moment précis ? Du bonheur. Cela faisait longtemps mais oui, ma conscience avait enfin prit en compte ma prière, j'étais heureux, pour aucune raison. L'adrénaline, les hormones, l'activité dans la société ? Je n'en savais strictement rien.

Je suis rentré dans la salle, les lumières se sont allumées automatiquement: j'étais seul. Seul pour m'entraîner, seul pour vivre. Pour une fois que la solitude me faisait plaisir.

Me battre, ainsi je pouvais me laisser aller, m'en foutre de tout, être un gars.

Je m'en suis totalement contre foutu des personnes aujourd'hui.

Le soir, je flippais un peu à l'idée de me refaire des amis, mais je suis tout de même aller sur Facebook, je me suis recréé un compte et j'ai ajouté mon premier nouvel ami: un gars de la boxe, Mehdi. Il était cool et même si j'avais pas réellement accroché, je me suis dis que je pouvais faire connaissance avec lui. Oui la solitude c'est une sorte de célibat; en fin de compte, c'est totalement pire que le célibat.

« Ajouté une photo de profil Facebook ».

Non, moi en photo, appart il y a déjà quelques années lorsque j'étais jeune, ou alors il y a deux ans lorsque j'avais encore les cheveux longs...Oui mais non. Je voulais vraiment reprendre une vie normal et oui j'avais besoin de mon passé pour avancer mais pas les gens.

J'ai donc décider de me prendre en photo. Une, deux, trois, enfin tellement de selfies horribles. Ma tête n'était que torture pour moi. Pour tout changer, pourquoi pas changer de coiffure et passer chez le barbier ?

Sauf que nous étions en plein milieu de la nuit.

Je réaliser une petite escapade nocturne cette soirée là, une des meilleurs.

Et c'est au petit levé du matin que je me rappelais de France, France Siller je crois. Son mot. « suis tes rêves, pars, mais fais le bien ». Je savais désormais de quoi elle parlait.

Je pris la boîte de mes économies, il était six heures du matin, je n'avais dormi que quelques heures, et je comptai les billets et pièces: exactement deux-cents soixante huit euros. L'appareil photo de mes rêves était à mille trois cents euros...

Une option: le travail. Quel travail ? Je ne savais pas, du babysitting, barman, ouvreur, ou alors dans le commerce... Des milliers de possibilités s'offraient à moi, c'était donc à ce moment ci que je décidai de me reprendre en main. 

Elliot and nobodyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant