Louis est parti depuis quelques minutes et je repense à son idée. Je prend un papier et réfléchi à ce que je pourrais écrire dessus, à ce que je n'aime pas chez moi. Est-ce que je peux écrire "tout" ? Non je pense pas. Il va falloir que je détaille au maximum. C'est absurde parce que je ne sais même pas ce qu'il veut faire de cette liste ! Est-ce qu'il va faire comme dans les films ? Il va peut-être me prendre la feuille des mains et la jeter dans la dans un feu (ou dans une cheminée), puis il me dira "tout ira bien maintenant". Peut-être qu'il pense que c'est psychologique. Il pense sans doute que ce que je n'aime pas chez moi c'est à cause des autres. Enfin, je ne sais pas. Je continue de réfléchir et tellement de choses me viennent en tête que je ne sais pas par où commencer. Et puis, ça me vient comme si c'était évident. Je marque, je marque encore et encore, sans m'arrêter parce que je sais quel mot vient après l'autre.
Puis à la fin, je me souviens que Louis m'a dit de marquer pourquoi je n'aime pas ces parties de mon corps. Je suis vraiment idiot. Donc, au lieu de mettre un point j'en met deux, et je continue ma phrase.
Voilà. Je donnerais le papier à Louis lorsqu'il reviendra chez moi. Je ne veux pas prendre le risque que quelqu'un tombe sur le papier et le lise. Non non non. On se fichera trois fois plus de moi. Alors non merci, j'en ai eu assez depuis le début de mes années lycées.
***
Les cours de cette journée se sont finis assez rapidement. Le prof de philosophie était absent. Même si on a finit plus tôt, Louis était plus ou moins triste parce que c'est sa matière préférée. Je comprend pourquoi, je trouve que c'est super intéressant. Après, chacun son avi. Je sais par exemple que toute la classe était plus que ravie de savoir que M. Reinfield ne pourrait pas assurer son cours. Du coup, à quinze heure Louis et moi sommes partis chez moi. D'ailleurs, ça commencer à 'm'énerver' de voir qu'on ne va jamais chez lui. C'est toujours chez moi. C'est pas que je n'aime pas qu'il vienne chez moi, mais j'aimerais bien aller chez lui, aller dans sa chambre. Voir son monde à lui quoi. Mais non, monsieur a décidé que tout serait chez moi. J'en discuterai avec lui un jour où l'autre, histoire de savoir pourquoi il ne m'emmène pas chez lui. Peut-être que ses parents ne savent pas pour son homosexualité ? Peut-être qu'il a honte de moi ? Je vais pas me faire de fausse idées donc je vais m'arrêter là. De plus, on est arrivés devant chez moi. Comme d'habitude, il met son manteau dans l'armoire de l'entrée ainsi que ses chaussures, puis on monte dans ma chambre. On s'installe dans le lit et on se repose un peu. On a tous les deux la tête face au plafond.
"- J'ai fait la liste."
Sa tête se tourne vers la mienne, mais la mienne reste toujours fixée sur le plafond blanc, qui me semble très intéressant. En fait, j'ai honte de dire à Louis ce que je n'aime pas chez moi. Je trouve ça vraiment ridicule de lui dire ce que je n'aime pas chez moi et pourquoi, sachant que je ne sais pas dans quel but il veut savoir ça.
"Et ?
- Quoi et ?
- Tu me l'as lis ?"
Attend, laisse-moi réfléchir... non. Sérieusement, ça rend la chose encore plus ridicule.
"Non.
- Si.
- Pourquoi ?
- Parce qu'avant tout tu dois apprendre à assumer ce que tu n'aimes pas chez toi."
Louis un, Harry zéro. Il n'a pas tord. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Je ne me suis jamais aimé totalement donc ça va être un long et dur travail sur moi-même.
Je me lève du lit et va vers mon bureau où tout est bien rangé. J'avais planqué la liste entre plusieurs autres papiers comme ça j'étais sûre que personne ne mettrais la main dessus. Une fois que je l'ai prise, je m'installe sur le lit en tailleur, puis Louis m'imite en se mettant dans la même position que moi, en face. Après quelques longues secondes et voir une ou deux minutes de préparation à cette lecture, à cette honte, je commence.
"Mes jambes."
Je ne le regarde pas, ne voulant pas voir sa réaction. J'ai déjà assez honte de lui avouer tout ça, alors le regarder serait impossible.
"Mes pieds."
Je garde mes yeux fixés sur le bout de papier que je tien en mains. Je ferme les yeux quelques secondes plus les ré ouvrent sur le papier.
"Mon torse."
Ma respiration s'accélère alors je m'arrête quelque seconde de regarder le papier et regarde mes pieds, puis ferme les yeux. J'essaie du mieux que je peux de contrôler la crise de panique qui menace de faire face. Louis ne fait rien et il a raison parce que je dois me calmer tout seul. S'il aurait essayer de me calmer, c'est là que j'aurais fais pire et que la crise de paniquer aurait vraiment fait face.
"Mes bras."
Dis-je entre deux sanglots.
"Mes cheveux, et... mes fesses."
Voilà, j'ai terminé. Ça m'a clairement semblé interminable. J'ai vraiment cru que ça n'allait jamais se terminer. Je ne regarde toujours pas Louis, ayant peur de sa réaction. Puis je sens le pouce de Louis effacé l'une de mes larmes qui avait coulé sur mon visage. Jusque là, je n'avais même pas remarquer que j'avais pleuré, bien trop occupé à me concentrer pour ne pas le regarder lui et sa foutu réaction.
"Eh bébé, regarde-moi."
Je lève les yeux vers lui puis les rabaisse. J'ai trop honte de moi mais aussi de lui avoir dit ça.
"Tu as marqué pourquoi ?
- Oui.
- Passe-moi la liste alors."
Il parle d'une voix tellement douce que ça me calme, ça m'apaise. Heureusement qu'il ne m'a pas demandé de lui lire une nouvelle fois, parce que j'en aurai été incapable. Je le regarde lire en silence, mais au fond de moi j'ai envie de me cacher le visage et de lui reprendre le papier des mains.
"On va s'occuper de toi mon coco."
Je me met à rire à ce surnom. Ça détend l'atmosphère et on en a vraiment besoin. J'ai hâte de voir ce qu'il va faire pour m'aider, et j'espère vraiment que ça va marcher. Je veux apprendre à m'aimer et je pense qu'il n'y a que Louis pour m'aider.
"Je vais te soigner." -L
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Reasons Why I'm Better / LS / Terminée
FanficHarry a réussit à avoir le numéro de Louis, le gars populaire que personne n'ose vraiment abordé, avec le super plan de Niall et l'incroyable aide Liam, ses meilleurs amis, sans qui il n'aurait pas pus avoir son numéro. Harry avait finis de faire se...