Reasons Why I'm Better / LS / Terminée

21. Envie

Après cette bonne après-midi en compagnie de Louis, on est rentré chez moi. Il n'a pas envie de rentrer chez moi, et je n'ai pas envie qu'il rentre chez lui. Je ne veux absolument pas que cette journée s'arrête. Elle a été tellement belle, remplie d'amour et de bonheur que je ne veux pas du tout qu'elle se termine. Aujourd'hui, notre journée ne pouvait pas se finir par "bon, à demain". J'avais envie de passer la nuit à ses côtés, j'avais envie de lui. Je sais que c'est tôt. Ça ne fait pas si longtemps qu'on est ensemble pour faire l'amour, mais j'ai tellement besoin de lui faire comprendre que je l'aime autrement que par des baisers et des mots doux. Je ne sais vraiment pas si lui aussi veut ce que moi je veux, et je pourrais attendre s'il ne voulait pas, je ne l'obligerai à rien. Une fois que nous sommes arrivés chez moi, comme à notre habitude, on monte directement dans ma chambre, et j'aperçois ma mère. Ma mère qui est là ce soir alors que son planning de travail sur le frigo n'indiquait pas ça. Elle devait travailler ce soir. Je ne comprend pas ce qu'elle fait encore là alors qu'il est sept heures. Je demande à Louis de m'attendre quelques secondes dans la chambre et descend dans la cuisine où ma mère est en train de cuisiner.

"Qu'est-ce que tu fais ici encore ?

- Merci de l'accueil mon chéri. Tu as passé une bonne journée ?

- Super. Alors, répond à ma question.

- Quelqu'un avait besoin de prendre mon créneau horaire alors j'ai accepté."

Je souffle et repars dans ma chambre. Je saute dans mon lit, exaspéré. Louis qui est à côté de moi à rebondit lors de mon saut. Il s'est mis à rire et je ne sais pas pourquoi, mais quand je l'ai entendue rire je me suis mis à rire aussi. Je ne sais pas comment décrire son rire. Il est un peu enfantin, et unique. De toute manière, Louis lui-même est unique pour tout plein de raisons différentes que je ne peux évidement pas vous citer. J'ai peur que vous me le piquiez.
Après ce moment à rire, je me met à souffler parce que je ne pourrais pas faire l'amour à Louis cette nuit. C'est vrai quoi; imaginez que ma mère entend nos ébats ! C'est la honte pour moi et puis même pour Louis ! Je met ma tête dans le coussin et cri dedans. Louis pose sa main sur mon dos et le frotte délicatement. Il me chuchote à l'oreille quelques "je t'aime." puis à mon tour je prend la parole.

"Je suis dégouté..." Dis-je, en soufflant longuement.

"Pourquoi bébé ?

- J'ai envie de toi."

C'est sortie tout seul. J'ai pas su me retenir. J'avais pas envie de trouver une excuse à deux balles et de lui mentir. Je veux que notre relation soit basée sur la confiance et pas sur le mensonge. Jusqu'à présent je n'avais pas encore eu le courage de le regarder dans les yeux pour voir sa réaction. Alors, quand j'ai levé les yeux vers lui, je l'ai vu en train d'essayer de se retenir de rire. Il avait ses deux mains devants sa bouche, le sourire jusqu'aux oreilles, le coin extérieur des yeux avec des larmes qui menaçaient de couler. D'ailleurs, je ne voyait presque plus ses yeux tellement ils étaient plissés par son sourire. Je ne vois pas trop pourquoi il rit mais je me met à ricaner à mon tour.

"Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu rit ?" Je lui demande.

"Sa me fait rire de voir à quel point t'es franc avec moi, jusqu'à me dire que t'as envie de moi. En plus c'est sorti tout seul. C'est drôle.

- Sans doute.

- Moi aussi j'ai envie de toi."

Mes yeux qui étaient baissés ont remontés directement vers ceux de Louis. J'étais choqué. Je ne savais pas quoi dire, il m'a arraché les mots de la bouche. Comme je ne savais pas quoi faire, je me suis directement jeté sur lui. Je l'ai embrassé comme j'espère il n'a jamais été embrassé de cette façon auparavant. Et contre toute attente, il m'embrasse de la même manière. Je balade mes mains un peu partout sur son corps, excite comme jamais. Je n'arrive pas à me contrôler, à me canaliser. Et à ce que je vois, Louis n'ont plus. Ses mains à lui aussi se baladent partout sur mon corps. Je me met d'ailleurs à émettre un petit cri lorsqu'il passe ses mains sur mes fesses et me les malaxent doucement. Je met mes mains sur son torse dans le but de lui enlever son tee-shirt puis j'entends des pas dans les escaliers, alors je change de plan. Mes mains qui étaient sur son torse me servent à le pousser à côté de moi à la place de lui enlever son haut. Et j'ai eu raison de faire ça puisque ma mère déboule dans ma chambre sans même frapper à la porte.

"On mange les garçons."

Gênés de la situation, on la suit jusque la cuisine. Ma mère nous avait préparé une salade de tomate et pour le dessert un tiramitsu. Durant le plat principal, ma mère n'arrêtais pas de parler de sa journée. Je me retenais de rire et de rougir parce que Louis était en train de me faire du pied sous la table. Je n'écoutais même plus ce que me disais ma mère. Mes yeux étaient ancrés dans ce de Louis, et impossible de m'en déconnecté. Puis ma mère gâcha en quelque sorte ce moment assez bizarre en me sortant de mes pensées.

"Ouh ouh ! Vous m'écoutez ?

- Oui oui, pardon madame Styles, euh, Anne.

- Donc je disais, qu'est-ce que vous avez fais aujourd'hui ?"

Louis lui répond, parce que moi j'en étais incapable. J'aurais vraiment dit n'importe quoi, j'aurais bafouiller et je pense même que j'aurais parler du moment qu'il s'est passé juste avant le repas, tellement je n'aurais pas été concentré. Je pense tellement à Louis que même si je parlerais à ma mère, je penserais que je lui parle à lui. C'est incroyable l'état dans lequel il me met. Je n'ai jamais été comme cela. Jamais.

"On va le faire." -L