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Chapitre 17 - les douleurs de maman

Point de vue : Béatrice

Ma fille a prit ma main dans les siennes et son doux regard s'est posé sur moi. J'ai simplement fuit son regard et rangé mes mains sous la table de la cuisine. Je n'arrive pas à accepter ses petites attentions. Je n'arrive pas à encaisser son amour, parce que je n'ai jamais pris ce rôle dans sa vie. Son père à toujours été celui qui rassurait sa fille sur son futur et qui l'a prenait dans ses bras quand elle avait un gros chagrin. J'ai toujours tenu ce rôle de la mère autoritaire qui se préoccupe tellement du bon avenir de sa fille qu'elle a tendance à empiété sur sa vie privée jusqu'à lui mettre des coups de pression énorme.

J'ai tellement eu toujours peur pour elle que ce rôle m'a été décerné très rapidement. Résultat : je crois bien que c'est la première fois qu'Emily prend mes mains dans le but de me réconforter. D'ailleurs, ça doit bien être la première fois que je me montre si faible devant elle et un parfait inconnu qui habite avec elle.

Je me lève de table et baragouine pour excuse, essuyant furieusement mes larmes qui glisse de mes yeux :

-Je vais voit ton père, je lui avait dit de ne rien te dire !

Je pars d'un ton décidé alors que je m'effondre en sanglot dans les escaliers. Quel fiasco cette journée. C'est de ma faute, j'ai insisté auprès de Daniel qui venait pourtant de recevoir ses résultats du test. Je m'en veux tellement maintenant !

J'essuie mes larmes encore et je frappe à la porte de notre chambre avant d'y entrer. Il s'y ait réfugié quand sa sœur est partit avec ses enfant et son père. 

-Daniel ?

Je le découvre assit sur le bord du lit parfaitement fait et je m'avance doucement vers lui, ne sachant pas s'il veut de moi maintenant ici. Comme il ne dit rien, je m'assois à côté de lui et je regarde ce qu'il tient dans ses mains. C'est une photo de nous trois quand nous sommes partit en vacances à Seattle. Emily était si petite, je ne suis même pas sûre qu'elle s'en souvienne. Nous n'avons jamais reparlé de ce voyage, Daniel et moi nous nous disputions tout le temps à cette époque pour tout et n'importe quoi.

-Je t'aime Béatrice.

Commence mon mari. Ses yeux reste plongé dans cette vieille photo abîmée et il continu :

-Je me rend compte que je suis un bien beau idiot car peu importe ce que tu pourras faire pour nous détruire, je resterais à tes côtés et je continuerais de vieille sur toi, sur nous. Parce que je t'aime Béatrice.

Je ne vois plus très bien devant moi à cause des larmes qui menacent de s'échapper. J'ai envie de lui dire que je l'aime aussi, tellement. Mais les mots ont beaucoup de mal à sortir, alors je prends sa main dans la mienne et la serre fort et chuchote :

-Je resterais auprès de toi tout les jours de ma vie Daniel.

Et alors, il serre ma main en retour.

Je murmure en un souffle lourd :

-Je t'aime.

Nous restons près d'une demi-heure assit sur ce lit et tout est très calme pendant ce temps. Jusqu'à ce que Daniel se lève et lâche ma main :

-Je ne veux pas laisser Emily et Harry tout seuls.

Je hoche la tête.

-C'est impoli.

Je commente en me levant. Je me remémore les yeux inondés de ma fille quand elle s'est approché de moi après avoir parlé à son père. Je crois qu'elle m'en veux pour sa aussi. Seulement, quand j'ai éclaté en sanglot alors qu'elle me reprochait toutes les choses du monde l'a déstabiliser et elle s'est montré plus respectueuse que je ne l'aurais imaginé.

Nous les retrouvons tout les deux dehors sur la plage. Ils marchent le long du sel qui s'est déposé sur le sable. Cette image me fait sourire. J'aimerais croire que le cœur d'Emily succombe au charme d'Harry. Mais la vérité est qu'Emily est bien trop solitaire pour s'ouvrir à quelqu'un, même si elle refuse de le voir. Elle est exactement comme moi sur ce point là.

Daniel décide d'aller les chercher et je commence à ranger la vaisselle pour m'occuper. Quand ils reviennent tout les trois, j'ai eu le temps de mettre les restes dans une boite pour les donner à Emily. Au lieu de ça, je les tends à Harry qui me remercie gentiment.

J'embrasse Harry et m'excuse avant qu'il ne passe le seuil de la porte et quand Emily à fini de promettre à son père de l'appeler et de passer le voir, elle passe devant moi et marmonne :

-Au revoir, maman.

Et au lieu de lui dire "fais attention sur la route", je lui lance d'un ton cinglant :

-Ne conduit pas n'importe comment en rentrant.

Elle ne répond pas et ferme la porte derrière elle, me l'arrachant des mains alors que je m'accrochais à elle s'en m'en rendre compte.

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Voilà un chapitre très court mais (je vous poste le prochain demain) mais je voulais vraiment faire simple et décrire un peu ce qu'il se passe dans la tête complexe de la fameuse Béatrice ! Des commentaires ??

Merci d'avoir luuuuuuuuuuuuuuu !

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