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Chapitre 64 - rendez-vous au café

Point de vue Harry : 

Je suis enfin seul. Miley ne voulait pas venir chez moi ce soir après les cours et je suis tellement heureux. Je décide de passer devant le café d'Emily avant de rentrer chez moi. Je suis vraiment pitoyable à aller la voir sans même oser aller lui parler mais je ne sais absolument plus quoi faire. 

Je crois qu'elle m'a oublié. Depuis qu'elle m'a appelé le week-end dernier je n'ai plus aucunes nouvelles et je crois que je peux comprendre. Seulement je suis triste qu'elle m'oublie aussi facilement. Je suis un putain d'égoïste. 

Arrivé devant la vitrine du café, j'essaie de repérer où elle est. Je ne vois que son patron et d'autres employés. Finalement, je l'a vois et mon cœur se met à battre très rapidement. Bordel elle m'avait manqué. 

Elle marche rapidement vers la sortie mais je ne réagit pas. Son regard semble être attiré par une table à côté de la porte. Je n'arrive même pas à bouger tellement je suis bien là à la regarder. 

Finalement, alors que je pensais qu'elle allait s'arrêter à la table, elle passe la porte du café et elle pose accidentellement ses yeux vers moi. Elle devient immédiatement pâle et elle s'immobilise. La porte se referme derrière elle et ni moi ni elle n'osons bouger. On se fixe simplement. J'ai envie de lui dire quelque chose, je dois lui dire un truc. Mais quoi ? Je pourrais lui dire que je suis désolé mais je lui ais déjà envoyé la robe pour ça et elle ne m'a rien répondu. A-t-elle vérifier son courrier ? Peut-être que non. 

-Je... 

Je bégaie mais elle ne me laisse pas le temps de dire autre chose car elle détourne son regard de moi et elle s'en va. 

OK ? 

Je... qu'est-ce que je fais ? 

Je commence à la suivre mais j'ai l'impression d'être un harceleur. Déjà que je me suis pointé devant son café juste pour la regarder, je ne peux la suivre jusque chez elle. Si ? 

Putain je suis complètement paumé. Elle me paraît si étrangère maintenant.   

Je vais rentrer chez moi alors.

Ouais... 

Quand j'arrive sur mon palier, la voisine sort de chez elle et elle me lance un regard étrange. Je comprends immédiatement pourquoi. Finalement, Emily a vérifier son courrier... La robe est chiffonnée dans le carton déchiré et je découvre le mot qu'elle a pris soin de marquer d'une belle écriture. 

Je n'arrive pas à me retenir de pleurer. Je ramasse la robe et je rentre chez moi. 

J'ai vraiment merdé. Putain je dois faire quelque chose. 

Mais putain elle est a laissé la robe chiffonnée sur le palier ! Elle n'a pas le droit de faire ça ! 

J'essuie mes larmes et je sors la robe du carton et je l'accroche sur mon portant.  Je l'a contemple un instant et j'ai presque l'impression de voir Emily dedans. 

Je suis vraiment pathétique. J'en ais marre. Je prends la robe d'un geste violent et je l'a lance par terre. Elle tombe lentement par terre et comme ça n'a pas l'effet que j'imaginais, je balance le portant à côté de moi et il s'écrase par terre avec toutes les créations que j'ai faites depuis que je suis là. A New-York. 

Ça fait du bien. Alors je m'avance vers mon armoire et je balance tout par terre. Quand tous mes chemisiers, mes jeans et mes costumes sont en bazars par terre, je m'attaque au contenu de mon bureau. Mon ordinateur et mon appareil photo volent à travers mon studio mais ça ne me procure pas la même sensation. Je cours et attrape mon appareil photo et je vérifie qu'il n'a rien. Sauvé.