Je me réveillais d'un coup.
Ou étais je ? Quoi ? Quand ?
Toutes ces questions agressaient mon cerveau à peine mon esprit émergeant.
Je fus assaillis par une forte odeur de transpiration et de... caoutchouc ?
"Ou suis je ?" Murmurais je pour moi même. Je me levais, non sans difficultés, et regardais autour de moi mes yeux s'adaptant petit à petit à la pénombre. À ma droite ce tenait un mur, froid, humide. J'étais à l'étroit dans cet endroit. Je tachais donc de tâter le mur à la recherche d'une poignée.

Je sentis soudain un souffle timide sur ma mains droite. Je la retirait vivement, terrifiée par ce qui pourrait produire ce vent.
Mais au bout de plusieurs secondes de silence je remis timidement ma mains. Toujours le souffle. Je le suivais donc cherchant à en connaître sa provenance.
Un point de lumière ! Oui ! Une serrure ! Mais oui évidemment ! Voilà d'où venait cet air. Il s'infiltrait par la serrure ! Rassurée je m'autorisais un petit rire nerveux.
Je pris la poignée et forçais dessus. Rien. Merde merde ! Manquerais plus qu'elle soit fermée.. Je forçais donc encore une fois.

La porte s'ouvrit d'un coup et je tombais, poussant le cri d'une souris dont on aurait écrasé la queue. J'ouvris les yeux et vis des visages ?! Quoi ?!
Non je ne me trompais pas, j'étais bien devant une vingtaine de visages hilares qui me regardaient. Oh. Mon. Dieu. J'étais dans le gymnase et je venais de tomber parterre en poussant un cri de mongole devant ma nouvelle classe !? Mais qu'avais je fais pour mériter ça ! Je tentais alors de rester digne en me relevant telle une Queen (Beyoncé viens à moi) sauf que mon pantalon restait accrocher au scratch du tapis et je trebuchais à moitié. Je partie donc rouge de honte dans les vestiaires sous les rires de mes camarades (que j'appreciais de moins en moins).

Arrivée à cet endroit je me demandais ce que je foutais dans le placard à balais de mon gymnase. Je ne me souvenais de rien. Rien dutout. Juste de m'être réveillée avec cette peur au ventre, quelque chose que je n'avais jamais connue mais qui je le sentais n'allait totalement me quitter.

Me rendant compte que j'avais l'air d'une folle à fixer le vide de cette façon je me repris et me dis que j'allais sécher. Quoi on est le premier jour ? Et alors ?
La thug life prenant possession de mon corps je partais par la porte arrière du gymnase. Je retraversais la looongue cour du lycée pour aller chercher mon sac se trouvant sous le préau. Je pris ensuite la décision de partir. Je me sentais nauséeuse et faire du sport n'allais décidément pas arranger mon cas.

Habitant à près de 10 minutes du lycée je pris le métro, mon bus ne passant qu'à partir de 16:45.
Je mis ma musique et m'en allais de cet endroit essayant veinement de me rappeller quelque chose.
Cette journée était des plus pourrie !
Un chocolat chaud ne me ferais pas de mal.

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