J'étais en colère. Très en colère. Pas d'humeur pour aller en cours, définitivement pas.
Je rentrais chez moi et c'est sans surprise que je me retrouvais seule.
A vrai dire, c'était un soulagement. Je ne me voyais pas DUTOUT expliquer à ma mère quoi que ce soit concernant ma présence ici.
Si le lycée appelle je suis morte. Genre vraiment. (R.I.P Adèle).
Je pris un pot glace, enfilais mes chaussons et me mis en position foetale dans le canapé. Je mis la 6, autrement appelée la chaîne des téléfilms pourris mais qui occupe le temps.
Mais je fus à peine installée que deux coups discrets se firent entendre à la porte.
Une boule s'installait au creux de mon ventre malgré moi. Je ne pense pas que la chose de l'autre fois aurait prit la peine de frapper ! Mais méfions nous quand même..
Je me munis d'un parapluie (faible défense mais tout de même mieux que rien).
J'ouvrais la porte d'un coup et brandis mon parapluie fièrement, prête à me défendre en cas de besoin. Mais avec la surprise il s'échappait de mes mains.
Mais qu'est ce qu'il foutait la ?
Il me regardait avec un air mi-amusé mi-grave.
Pendant une ou deux minutes il n'y eu aucuns bruits.
Puis:

"- Je peux entrer ? Il avait dit ça d'une voix douce. Ses yeux etaient à présent interrogateurs et il avançait d'un pas vers moi. Toujours confuse je m'écartais sans un mot pour lui laisser la place.
Il s'avançait avec assurance et il s'installait sur le canapé. Ça va je ne le dérange pas ?
Je pris soin de me mettre à l'opposé de lui, et attendais qu'il prenne la parole.

-Bon alors, tu dois te demander pourquoi je suis ici chez toi et je

- Tu m'as suivi ?

- Oui.

- Okay, je dois m'inquiéter ?

- Tout dépends de ce qui t'inquiète. Un sourire au coin marquait son visage et ses yeux me scrutait, comme si il cherchait à deviner chacunes de mes réactions. C'était tellement déstabilisant ! Je gigotais sur mon fauteuil gênée.

- Évidemment ta présence ici est tout à fait banale, un peu de thé ?

- Le sarcasme hein ? Bref je suis ici pour parler sérieusement. Si tu dis vrai, tu peux voir ma.. ma marque.

- Ta quoi ? Je ne comprenais vraiment pas de quoi il me parlait.

- Ma clée dans mon cou.

- Ohhh ton tatouage ?

- Ce n'est pas un simple tatouage Adèle..

- Quoi ? Comment ça pas un simple tatouage ? Et puis d'abord comment tu connais mon nom toi ? J'étais agacée, il débarque chez moi et il est aussi convainquant qu'un témoin de Jeova (pardon les membres de sectes)

- Calmes toi enfin.. Tout d'abord je connais ton nom car il est sur ton cahier juste la. Il pointait du doigt mon cahier de maths. Et ensuite, non ce n'est pas un simple tatouage. Normalement personne d'autre que moi ne devrait voir ma marque.

- Hein mais c'est n'importe quoi, comment je pourrais ne pas la voir ?

- Attends.

Sur ce simple mot il enlevait son haut. Heu wtf il va me violer ou ?

Approche.

- Heu...

- Aller ! Je vais pas te manger..
Je soufflais. Il me prenais pour une idiote ou ?

- Je sais que tu vas pas me manger, mais tu es un peu torse nu dans mon salon.

- Regardes la ! Et arrêtes de râler.

Je compris enfin. Je m'approchais de lui et la vit.
Ma clé.
J'avançais d'avantage et me permis de toucher la marque du bout de mes doigts.

-La marque, c'est de naissance. Elle apparaît parfois quand on naît, d'autre la ressoivent à leur majorité et certaines marques apparaissent aléatoirement. La clé représente ce que tu es.
Personne n'est sensé la voir. Sauf les supérieurs évidemment.

Je retirais mes doigts.
- Les supérieurs ?

- Membres de la cour suprême, ils ont le pouvoir absolut sur le royaume et tout ce qui les entourent.

- De quelle cour suprême tu parles ?
Je ne comprenais vraiment plus rien maintenant.

- Eh bien celle de mon monde évidement !

- Aha et la tu vas me dire que tu vis dans un monde parallèle ou les licornes existent c'est ça ?

- Bah on appelle ça tout simplement l'Autre Monde mais monde parallèle sa marche aussi je suppose. Puis n'importe quoi. Tout le monde sait que les licornes ont disparues depuis une centaines d'années !

- Mais c'est du délire ! T'es complètement malade !
Je partis m'assoir sur le canapé et mis ma tête entre mes mains, emmelants mes doigts dans mes cheveux bruns.

-Je sais que ca paraît être n'importe quoi, mais je te jure que c'est la vérité.

Je soufflais.
- Très bien, supposons que c'est la vérité et que les conneries que tu me racontes soient vraies, comment tu expliques que je sois capable de voir ta marque ? Et que comme par hasard elle soit de la même forme que ma clé ?

- Ça parcontre... il s'assit en face de moi. Je n'en ai aucune idée.. Il y a une légende selon laquelle si une personne est capable de voir la marque d'une autre, c'est qu'il sont heum.. lié ou un truc comme ça. Mais c'est un conte pour enfant, rien de bien concret. Et puis c'est confirmé seulement si les deux ont la même marques..

- Euh oui et jusqu'à preuve du contraire, j'ai pas de marque. T'es vraiment sûr de ce que tu avances la ?

- Absolument pas.

- Ah, super, ok, rassurant. Et tu es quoi ? Enfin si comme tu dis tu habites dans l'Autre Monde, t'es pas humain..

- Eh bien notre espèce est appelée les Anges. Pas au sens propre du terme, les anges n'ont rien avoir avec les Anges. On tue des démons. Enfin c'est notre spécialité.

- C'est du délire total la..

- Je vais t'emmener au conseil.

- Au quoi ?

- Aux supérieurs.

- Quand ça ?

- Maintenant.

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