C'était un garçon.
Une seconde je croisais son regard, une seconde je ce fut explosif.
Puis il se détournait brusquement, les sourcils foncés, comme brusqué lui aussi par ce moment.
Il s'en allait. Pourtant une partie moi voulait le retenir.

Je baissais mes yeux sur mon doigt, ne sentant plus rien. Je recherchais la plaie,en vain. Elle avait disparue.
Hébétée et un peu confuse par ces minutes, je ne réagis pas, pris mes affaires et m'en allais en cour.

J'arrivais en retard, allais m'asseoir ne portant même plus attention au personnes m'entourant.
J'étais passive d'extérieur mais à l'intérieur je bouillonais.
Je repenssais à ce moment.
C'etait comme si j'avais été petrifiée.
Mes membres ne voulaient plus bouger. Mon coeur lui était mort cette seconde la. Définitivement.
Cette sensation était indescriptible.
Tellement.. Tellement !
Ce n'était pas ces yeux azur qui me transpercaient, c'était bel et bien son âme traversant la mienne.
Et mon doigt ! C'est comme si.. comme si la blessure avait disparue.

L'heure passait à une vitesse, et mes membres étaient encore engourdis quand la sonnerie nous indicaient la fin du cour. Je ne savais même pas dans quelle matière j'avais été, et j'aurais sans doutes pus me tromper de classe sans m'en apercevoir.

Le reste de la matinée fut calme, comme le midi.
Margaux étant toujours absente (Tom forever) je me décidais à sauter le repas, comme hier. (Subir l'humiliation d'être seule ? Non merci)

Je retournais dans le vieux bâtiment.
Je montais les marches, encore et encore. Mes pieds me menèrent à une porte, que je poussais.
J'étais en haut. Sur le toit.
Je décidais de m'y assoir. J'étais libre.
Mes cheveux rebelles caressés par le vent, le seul bruit de ma respiration pour compagnie.
Finalement j'avais faim.
Je repenssais à ce garçon. Retournant son regard dans mon esprit.

I hate you, I love you
I hate that I want you

Cette douce musique me bercant je me laissais aller à mes rêveries jusqu'à que j'entende le hurlement du lycée, la fameeeuuuse sonnerie (à elle nous manque jamais celle la).
Maths. (Fuckthatshit).
Formules et chiffres m'aidairent pourtant à m'oublier, et pour une fois je fus satisfaite de mon cour.
J'espérais le recroiser.
J'espérais également retrouver ma mère ce soir.
Et Margaux si possible dans le mois à venir. Je rigolais à ma propre moquerie (banh quoi quand t'as personne tu fais comme tu peux).

J'avais vraiment l'impression de passer mon temps dans ces longs couloirs. Ils étaient remplis de mondes, et à chaque fois c'était un véritable challenge de rejoindre sa salle. Une véritable marée d'élèves coulant à flots, inssassiablement.
Je ne tentais même pas de retrouver mon casier parceque 1) la flemme 2) pas envie de pousser les gens et d'accueillir des regards désobligeants. Je rentrais donc en classe.

Quand ce fut finis je pris le bus, allais chez moi. Je fus seule (encore une fois). Mangeais un repas sans aucune motivation et pour finir montais me coucher.

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