Le reste de la semaine fut simple, une routine s'installait doucement.
Le toit du lycée était désormais mon endroit de prédilection.
Margaux ce rapprochait de Tom, et moi de ma solitude.
Je passais quand même le week end à penser au garçon entraperçu.
C'était si.. troublant !
On était dimanche, il était 22h et je venais de me coucher.
La tête sur mes bras croisés, je ressassais sans cesse les événements. Je devenais obsédée (sarcasme).
Je n'en avait parlé à Margaux, inutile. Elle se serait inquiétée, à tord.
Je fermais paisiblement les yeux, à la quête de quelque chose encore inconnu pour moi.
Lundi matin. J'étais encore endormie quand mon téléphone se mit à sonner. J'ouvrais les yeux et ce fut le soleil qui m'accueillit en premier, en m'arrosant de sa lumière. Normalement je me serais levée de mauvaise humeur mais ce matin la, le soleil et la nuit pleine que j'avais eu me poussaient à l'optimisme.
C'est donc avec le sourire intérieur que je descendis les marches menant à ma cuisine. Pour la première fois depuis cette rentré je pris le temps de déjeuner.
J'allais ensuite me laver, m'habiller et ce fut avec entrain que je partais de chez moi.
Mon entrain fut vite diminué.
Causes:
1) Il fait froid
2) mon car est entrain de repartir
3) J'ai oublié mes écouteurs
4) IL FAIT FROIDJe rattrapais finalement mon car (je vous passe la séquence de course ridicule, ainsi que les joues rouges..)
Le trajet fut long sans musique.
Le monde est pas pareil en musique.
Le monde est grotesque.
Mais le monde avec musique est magnifié. C'est comme mettre du sucre dans du café, la douceur.Bref je descendais du car quand ce fut mon arrivé au lycée.
Telle Beyoncé je m'avancais marchant, les mecs me regardant avec désir, le désir d'être miens.
MDRRRR
Réalité:
Je descendais sous la pluie et couru vers le vieux bâtiment. J'entrais, j'allais ensuite au toit.
Je retrouvais mes écouteurs au fond de mon sac (aha ! Trouvé !) Et je me mis à écouter Hotel California un chef d'oeuvre.
La sonnerie ne tardait pas à arrivée et c'est en soufflant que je me dirigeais vers mon cour d'histoire.
Je tentais encore une fois de me faire un passage parmis la foule d'élèves.
Je regardais au loin essayant de trouver un passage mais un idiot me bousculais et mon sac tombait parterre.
Je me penchais et ramassais tout, le couloir ce vidant petit à petit. Je me relevais. Un petit cri m'échappais quand je vis à à peine 3 mètres de moi le tatouage à la nuque. Et c'est avec un flash que je me remémorais tout. La la chose aux yeux vides et la personne au tatouage mon.. sauveur ? Je criais, sous une impulsion:
"Hé !"
Il se retournait. Puis me regardais impassible. C'est d'un ton moins assuré que je repris:
"Je sais, je sais tout,je me rappelle"
Son visage changeait du tout au tout, passant de la surprise à l'incertitude suivit d'une colère.
Ce fus plus fort que moi je fis un pas en arrière.
Lui qui ne bougeait plus ce dirigeait vers moi, marchant de plus en plus vite. Quand il ne fut qu'à quelque centimètres de moi il agrippait le haut mon bras, quil tirait ensuite avec force.
Il m'entrainait dans les les toilettes ?!
Arrivé il se stoppait, puis me fixait.
Il ouvrit la bouche et pour la première fois j'entendis sa voix:
" C'est faux"
Attendez quoi ?
- Mais ?
- Tu ments tu ne sais plus.
Il disait ça tout en se rapprochant de moi.
Effrayée par cette distance presque infime je lui dis, d'un ton se voulant être assuré:
- Recules sinon..
- Sinon quoi ? Il me regardait à présent d'un air presque narquois
- Sinon je hurle !
Il me plaquait au mur, une mains sur ma bouche, l'autre tenant mes bras au dessus de ma tête.
- Si il te plais ne cries pas
Quoi ? Je ne le suivait plus.
Il était colérique et la..
Il avait dit ça d'un ton.. suppliant ?
J' hochais lentement le tête,et, petit à petit, il relachait la pression sur mes lèvres et se decollait de moi.
"La clée" dis je murmurant.
Ces yeux sombres me regardaient à présent d'une manière interrogative, posant une question silencieuse.
- Celle sur ta nuque, cest la mienne.
Il s'éloignait soudain, comme si je venais de lui dire que j'étais atteinte d'une maladie contagieuse.
"Impossible" souffla-t-il comme pour lui même.
Il se retournait, et, sans m'accorder un regard, parti.Je me laissais glisser le long du mur.
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Unlock
RomanceUne adolescente en tout point banale, tombe sur Adam mystérieux et très charmant, semblant connaître des choses plus qu'improbables. Surprenantes et ensorcelantes, découvrez les aventures D'Adèle Smith.