Pourquoi lui ?

Chapitre 20

Oui, j'ai enfin posté la fin. Elle est bien arrivée, je viens juste de la finir pour tout dire et j'ai la flemme de relire maintenant donc je vous donne le chapitre et je corrigerai plus tard (pas de panique, je sais quand même utiliser le correcteur de mon traitement de texte. Et il a été utilisé). 

Je vous laisse donc ici avec le dernier chapitre de cette histoire.

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Je l'ai regardé partir sans réagir. Je l'ai regardé me quitter sans protester. Je l'ai regardé me fuir sans le retenir. Et je ne sais même pas si j'arrive à le regretter. Quand je vois le commencement de notre relation. Quand je vois la fin de notre relation. Je vois deux oppositions si fortes que je n'arrive pas à comprendre pourquoi s'est arrivé. Son sourire radieux. Ses yeux larmoyants. Son rire. Ses pleurs. Tout provient d'un même sentiment. Un sentiment aussi bénéfique que destructeur.

Je ne sais pas s'il attendait que je le retienne. Je ne sais pas s'il souhaitait que je le retienne. Je ne sais pas s'il espérait que je le retienne. Alors je n'ai rien fait. Et je ne sais même pas si j'arrive à le regretter. Je suis déchiré entre ma raison et mon cœur. Celui qui me dit que j'ai bien fait de même fin à tout ça. Autant pour lui que pour moi. Celui qui me cri que je ne pas laisser cette histoire se finir ainsi. Autant pour lui que pour moi.

Les choses peuvent s'arranger si j'agis. Les choses peuvent s'arranger si je n'agis pas. Seules les conséquences seront différentes. Dans un cas, je ne le reverrais sûrement jamais. Dans l'autre, il sera avec moi à tout jamais. Ce n'est qu'un pas à ne pas franchir. Ce n'est qu'un pas à franchir. Ce n'est qu'un choix à faire. Si difficile par des résultats si différents. Est-il mieux pour nous que je reste éloigné ? Est-il mieux pour lui que je reste éloigné ? Est-il mieux pour moi que je reste éloigné ? Je ne sais répondre oui. Je ne sais répondre non. Je saurais justifier le moindre de mes choix. Peut-être est-ce donc la raison de cette passivité.

Quand j'avance dans cette gare, une part de moi espère le voir au détour d'un kiosque. Bien entendu, il n'est jamais là et cette même part parait se fendre un peu plus, prête à se briser. Quand je fais un pas, je m'imagine faire demi-tour pour le rejoindre. Je ne peux alors que me traiter d'imbécile. J'ai tant de fois l'occasion de le faire. Il est trop tard. Quand je tourne la tête, observant l'arrivée de mon train. J'ai envie de tout laisser tomber. Cependant, je n'ai pas ce choix. Je ne peux qu'avancer et espérer ne jamais faire ce choix. Espérer ne pas faire celui qui nous fera du mal. Lui fera du mal. Me fera du mal.

L'embarquement est proche. Je me retourne une dernière fois. Je n'aurais pas cru voir quelqu'un venir avec moi. Surtout pas lui, surtout pas après ça. Toutefois, je le sers dans mes bras une dernière fois avant de le quitter pour deux ans. Je sais bien que mes permissions me permettront de rendre visite à mes parents. Après tout, ils voudront comprendre pourquoi j'ai refusé d'attendre la fin de mes études. S'ils savaient, je suis sûr qu'ils me retiendraient et me forceraient à continuer. Un dernier au revoir. Une porte qui se referme. J'ai tout le temps d'oublier cette histoire.

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Poser un pied sur ce sol me parait maintenant si étrange. Je ne pensais pas que mon retour serait autant retardé pourtant, ce fut bien le cas. Voilà déjà quatre ans que mon périple suit son cours. J'étais porté par les personnes m'entourant. J'étais actif autant que j'étais passif. Je voyageais autant que possible, découvrant le monde autour de moi, découvrant de nouvelles cultures, de nouveaux visages. Revenir me semblait si ... étrange.

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Les verres s'entrechoquent. Les discutions s'enchaînent. Un groupe de jeunes adultes fêtent le retour de l'un d'entre eux. Les rires remplissent un appartement. La joie est omniprésente. Ce n'est que lorsque la porte d'entrée se déverrouille. Qu'un nouvel arrivant entre de dans l'appartement et atteint le salon que les rires et conversations cessent subitement.