Ne me laisse pas, Alice.

Prologue

-Alice? Merde, Alice c'était une étoile. Un point brillant dans une immensité infiniment grande. Elle était toujours elle, toujours Alice. Je plaint tous ceux et celles qui n'auront jamais rencontré cette fille. Alice était pas parfaite, mais merde ce que je l'aimais. Alice est arrivée dans ma vie aussi vite qu'elle en est parti. Elle est pas resté longtemps, mais elle m'avait averti. Elle m'avait dit un soir où je m'imaginais déjà vivre à Paris ou à Londres avec elle: "Je suis pas celle que tu crois que je suis. Je suis comme le vent. Je passe vite, je reste pas longtemps, mais je peux parfois faire des ravages." J'avais pas compris au départ. Je la trouvais moche sa phrase, dénudé de sens, mais maintenant c'est clair. C'est vrai. Elle a dévasté mon cœur à la manière d'un ouragan. Elle a tout détruit, mais je recommencerais. Je la laisserais me briser des centaines de fois. Parce que je l'aime. Alice m'a appris plus de choses sur la vie que tous mes professeurs réunis. Elle m'a donné tout ce qu'elle avait. Et elle avait tellement de chose pour une fille qui se promenait avec un sac à dos. Elle avait un cœur immense, mec. Elle était.. Simplement merveilleuse. Elle était Alice et ça c'est merveilleux, fabuleux, inoubliable. Alice était elle et c'est ce qui en faisait ça beauté. Quand elle est arrivé, avec son sac à dos et ses baskets trop petits, j'hésitais entre rire ou avoir pitié d'elle, mais j'aurais pas du. Parce qu'Alice a tellement de choses. Elle a de l'amour, de l'espoir, du savoir, des tas de connaissances, un cœur immense et des souvenirs inoubliables. Elle a plus de choses que j'en ai jamais eu, étant un ramasseur compulsif. L'amour et le respect que j'aurai toujours pour Alice ne se défini pas en deux mots, il se défini en une phrase qu'elle m'a elle-même dite: "Les choses les plus merveilleuses sont souvent celles qui te brises le plus. "

Je jette un œil à mon meilleur ami qui est sans mot.

-Wow mec. Je sais pas quoi dire. Tu l'aimais cette Alice.

-La Alice, le rectifiais-je.