Six

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Alice se leva rapidement et paru désorientée alors que les rayons du soleil illuminaient le salon. Ses cheveux étaient entremêler sur sa tête, mon chandail laissait entrevoir ses petites culottes blanches ainsi qu'une partie de ses fesses et elle ne portais désormais qu'un seul bas. Je me levai à mon tour sous le charme de son corps magnifique. Je m'approchai d'elle pris d'une soudaine confiance. Elle me regarda dans les yeux et me gifla de toutes ses forces. Je sentais toujours ses doigts contre ma joue alors que je me retournai vers elle d'un air décontenancé. Elle est folle! Ça a fait affreusement mal.

-Pourquoi t'as fait ça? T'es folle ou quoi? Demandais-je.

Elle se mit à trembler de nervosité et se passait les mains dans les cheveux en passant son regard partout dans le salon. Je m'approchai d'elle calmement, mais elle me repoussa froidement d'un signe de la main. Elle me lança un regard noir. Un regard empli de frustration et d'incompréhension. Un regard qui me brisa. Elle me rejetait.

-Hey... Qu'est-ce qui se passe? Essayais-je.

Elle leva les yeux, en larmes, vers moi. Des larmes coulaient sur ses joues, elle avait les yeux rougis et me regardait avec un regard froid et distant. Sa bouche formait une moue idiote, mais cela la rendait mignonne. Elle éclata en sanglot et saura dans mes bras. Je fut surpris, mais pris soin d'elle comme si elle était mon bébé. Je caressais ses cheveux alors qu'elle se mouchait dans le chandail de mon groupe préféré. Elle finit par dire, quelques temps plus tard:

-Qu'est-ce qui s'est passé hier soir? Après le film.

-Hein? Quoi? Il s'est rien passé! T'as dormi comme un bébé.

Elle me relança ce regard sombre.

-Et tu oses me mentir en plus! J'en peux plus.

Elle ôta son chandail, se retrouvant en sous-vêtements devant moi.

-Reprend tes affaires. J'peux pas croire que t'aie abusé de moi alors que j'étais saoule.. Marmonna t'elle.

Je ne comprenais plus rien. Elle se dirigeais vers la porte avec l'intention de partir ainsi, en sous-vêtements.

-Quoi? J'ai pas abusé de toi! On a rien fait, j'ai dit! T'étais saoule?!

Maintenant on était deux à crier et on allait finir par réveiller ma mère, mais je m'en foutais. J'étais enragé comme un chien. Mes points étaient serrés et mes bras longeaient mon corps raide.

-Bah oui, j'étais saoule, tu pensais quoi? Que j'avais envie de passer plus de temps avec toi? T'es qu'un connard!

Ses mots me firent un choc. J'essayais en vain de respirer, mais j'y arrivais pas. J'avais envie de la gifler et de l'embrasser en lui disant à quel point elle était naïve, mais que je l'aimais. Amour haineux.

Je lui pointai la porte d'entrée.

-Tu sors. Avais-je dit froidement.

Elle me regarda tristement en se rendant compte de son geste horrible.

-Mais, Ludo, je suis pas habillé.

Je la regardai froidement sans pitié. Elle avait ce qu'elle méritait.

-M'en fout! Avais-je crier, le doigt toujours pointé vers la porte. Tu sors de ma maison!

Elle était maintenant en larmes une seconde fois.
Je regardais la fille que j'aimais en larmes et j'étais horrible avec elle, mais elle m'avait brisé. Elle avait piétiner mon corps et avait craché dessus comme un vulgaire objet. Je lui en voulait. J'avais envie de la frapper de toutes mes forces à ce moments. Elle sorti honteusement de la maison et fut frapper par le froid du Québec au mois d'avril. J'allai fermer la porte derrière son corps frêle, mais je lui criai:

-J'ai pas abusé de toi, Parce que je t'aime. Je t'aime tellement Alice, mais tu.. Tu m'as brisé.

Elle se retourna vers moi. Ses yeux étaient mi-ouvert, elle se tenait devant moi, presque nue, le vent frappais son corps crispé, ses cheveux cachait un peu sa poitrine, mais on voyait quand même son corps parfait, elle me suppliait de la laisser entrer, mais je refusais. Mon cœur se serra et je lui fermai la porte au nez. En me retournant, ma mère se tenait dans le cadrage de porte. Et je savais qu'elle avait tout entendue depuis le début.

Ne me laisse pas, Alice. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant