TEEN BANSHEE

I can't help it. (CHAPITRE 8):

La soirée avait été calme. J'avais expliqué à Lydia ma soirée tandis que Liam était parti rejoindre Mason, et je n'avais plus revu Theo de la soirée. Je présumais qu'il était parti, ce qui était triste. Je voulais lui expliquer, lui parler, mais c'était donc impossible ce soir. Il ne répondait ni aux appels ni aux textos que je lui envoyais. Était-il en train de m'abandonner ? Je rentrais à la maison et mal longeais sur mon lit tandis que ma cousine m'aidait à retirer mes chaussures à talon. Je retirais le masque et le posais à côté de moi, m'allongeant simplement. J'envoyais un message à Liam pour lui prévenir que j'étais rentrée avec Lydia, et celle-ci était en ce moment en train de m'aider à me démaquiller. Elle avait ressenti la flemme, c'était assez drôle à voir.
- Tu vas m'aider à me déshabiller aussi maman ?
Elle riait tout en me taquinant.
- J'aurais besoin d'un assistant comme Liam ou Theo pour venir m'aider.
Je souriais jusqu'à ce que j'entende le deuxième prénom. Triste à dire, mais Theo ne voulait plus m'adresser la parole. Je le comprenais, et même, à sa place j'aurais fait la même chose, si ce n'est pire. Je fis mine de rien en souriant, puis une fois que Lydia eut fini elle me tira pour que je me change en pyjama.
- Si demain tu le vois, tu vas lui parler ?
Baissant la tête, les bras croisés, j'haussais les épaules.
- Si il veut bien m'écouter oui.
Lydia fit une petite moue avant de sourire.
- T'inquiètes pas ma belle ça va s'arranger.
Ça je le savais bien, mais quand ? Et comment ? J'avais presque peur de le découvrir.
Une nuit calme, et paisible. J'en avais eut besoin. Une légère migraine me réveilla, mais j'avais une bouteille d'eau à mes côtés que j'avais préparé pour justement ce genre de cas. Je me relevais en buvant une grande gorgée d'eau accompagnée d'une aspirine. Je coiffais mes cheveux et m'habillais, par une tenue que Lydia avait posé sur mon bureau. Je souriais, car je trouvais ça un peu plus simple que de choisir moi. Je me maquillais comme elle me l'avait appris, ainsi que je mettais mon sac sur le dos. Je descendais les escaliers en chantonnant et remarquais Theo qui m'attendait contre le mur. Il regardait vers le bas, et je m'en approchais lentement.
- Theo...? Dis-je presque bêtement.
- Je suis désolé Aria. Il ne me regardait pas, mais parlait toujours aussi bas, la voix cassée. Cela me créa un pincement au cœur.
- Non, c'est moi qui...
- J'aurais jamais du t'embrasser.
Je restais silencieuse à cette révélation. Le cœur toujours aussi serré, je devinais lentement que Theo essayait de s'éloigner de moi.
- J'aurais dû... Deviner, que Liam t'aurait en premier.
J'avalais ma salive et posais ma main sur sa joue. Je remarquais qu'il fermait les yeux, comme si je rendais ça encore plus difficile.
- Non... T'as pas intérêt à m'abandonner.
Il relevait la tête comme si je venais de casser son long discours pour me dire qu'il allait gentiment partir.
- Aria...
- J'ai dit non, Theo. Je veux pas.
Il me regardait dans les yeux et avala sa salive.
- Je suis désolé Aria.
Il se détachait de moi, et s'en alla, plus vite que ce que je pouvais courir.
- Theo... Dis-je presque silencieusement.
La journée s'annonçait calme, mais surtout ennuyante. Je m'étais endormie deux fois, en biologie et en mathématiques. J'étais définitivement ennuyée. Une fois sortie, je me dirigeais vers les vestiaires de sport, mais évidemment il n'y avait personne, puisque aucun cours n'était prévu avant deux heures. Malgré ça j'étais là. J'entendis la porte se refermer derrière moi, ce qui me créa un rythme cardiaque plus puissant, contre ma poitrine si faible. Je tournais légèrement la tête en sentant une main glisser le long de ma hanche, ce qui m'arrachait d'innombrables frissons. Je compris que c'était Liam et mordis donc ma lèvre. Il s'approchait de mon oreille en lâchant son souffle contre ma peau ce qui me fit frissonner sans arrêt.
- Tu m'as manqué.
Je mordais ma lèvre tout en fermant les yeux tandis qu'il embrassait mon cou. Les sensations qui emplissait mon ventre n'étaient pas descriptibles, comme si je n'avais jamais ressenti cela avant. Je me retournais lentement, et celui-ci n'attendait pas que je l'autorise, pour prendre possession de mes lèvres.  Les siennes, chaudes et sucrées, embrassaient les miennes avec de la sensualité, mais également avec une  passion sauvage. J'étais surprise, mais comblée. Je vins l'encourager en passant mes bras autour de son cou, laissant celui-ci passer ses mains dans le fond de mon dos pour finalement me soulever, et me poser sur une table où reposaient de nombreux casques qui finirent par tomber au sol, une fois que je m'assis sur celle-ci. Il collait mon corps au sien, laissant la chaleur envahir nos corps. Une fois à bout de souffle, il vint embrasser une nouvelle fois mon cou tandis que je caressait le fond de son dos en soulevant son t-shirt. Je pressais mes ongles contre sa peau tandis que je lâchais un soufflement en penchant la tête en arrière. Il finit par se reculer en souriant. Il restait près de mon oreille tandis que je reprenais mon souffle.
- Ce n'était qu'un amuse-bouche, mais je ne vais quand même pas te faire ça ici, bien que c'est excitant de devoir le faire sans que personne l'entende.
J'avalais ma salive, comme frustrée de ses mots, mais mon cœur ne cessait d'accélérer. Je le regardait se détacher de moi tandis qu'il redescendait légèrement son pantalon, tout en me regardant.
- À ce soir princesse.
Je mordais ma lèvre en remarquant qu'il remettait son pull en s'en allant, on pouvait clairement voir des marques rouges de mes ongles, mais aussi je ressentais encore l'humidité de ses lèvres contre mon cou. Je frissonnais rien que d'y penser, à son corps contre le mien. A ce stade, je réclamais le besoin de l'avoir contre moi.
- À ce soir, beau gosse.
Il semblait sourire à mes paroles et s'en alla. Je posais ma tête contre le grillage qui se situait dans mon dos, laissant un grand soupire échapper mes lèvres. Je me redressais ensuite en quittant la pièce. C'était marrant comme j'étais venue ici pour simplement me changer les idées, et le voilà qu'il les change d'une autre façon. Je remis mes habits calmement et me dirigeais vers le couloir tandis que je fus stoppée par mon amie Spencer.
- Hey ! J'ai vu que t'étais un peu moue ce soir, quelque chose n'allait pas ? Et hier tu ne t'es pas amusée ? Peut-être que tu... Attends. C'est quoi ça ?
Elle posait sa main sur ma mèche de cheveux qui retombait sur mon cou et regardait celui-ci étrangement.
- J'ai l'impression que ça va mieux. C'est qui le coupable ?
- Coupable de... De quoi ? Dis-je bêtement.
- De ces marques violettes sur ton cou, jeune fille.
J'avalais ma salive en la regardant et baissais la tête en souriant.
- Liam.
Elle souriait à son tour et me pris dans ses bras.
- La petite qui réussit de grandes conquêtes, bravo !
Je riais à sa remarque et la poussais légèrement.
- Mais chut.
- Comment c'était, c'était douloureux ?
Je fis de gros yeux et la repoussais, toute gênée.
- Spence ! Rien ne s'est passer entre nous ! Enfin... Pas plus que des baisers, sale perverse !
Elle riait et levait les mains comme pour montrer qu'elle était innocente.
- Je fais que demander, t'énerves pas.
Je levais les yeux au ciel tandis qu'elle riait. J'avais l'image de Liam contre moi tandis que je mordais ma lèvre.
- Hm... Je vais le revoir ce soir.
- Voilà qui est intéressant.
Je souriais en la poussant légèrement.
- Tait-toi un peu...
Elle souriait tout en s'approchant.
- Et tu penses que ce sera comment ?
- Et bien... J'en sais rien, qui te dit qu'on va le faire ?
Elle posait sa main sur mon cou en souriant un peu plus.
- Hum... Ça ? Il te veux, ça se voit.
Je riais encore, troublée par les pensées qui montaient dans mon esprit. Liam s'était arrêté, mais je doute que moi j'en aie la force. J'avais envie de lui, presque trop.
- Tu me tiendras au courant hein ?
- Oui, t'inquiètes pas.
Je parlais encore quelques minutes à Spencer qui semblait être intéressée à ma vie qui n'était pas du tout passionnante. J'appelais ensuite Lydia pour lui prévenir que Liam passait à la maison, et que je priais pour qu'elle ne rentre pas dans la chambre. Ce serait tellement gênant. Je me dirigeais vers ma maison tandis que Liam m'envoyait des messages. Les uns plus longs que les autres, comme pour me mettre l'eau à la bouche. Je rentrais dans la chambre et décidais de tout ranger avant qu'il se pointe, y mettant de la légère musique de fond, ainsi que du parfum. De la vanille, mon préféré. Une demi heure environ après, la porte était en train de toquer, et ça ne faisait qu'accélérer les battements de mon cœur. J'avais l'impression que Lydia était quelque part en train de nous observer, et je n'arrivais pas à rester calme. J'ouvrais donc la porte en tirant Liam qui embrassa mes lèvres tendrement. En remontant, il m'allongea sur le lit avec tendresse, une nouvelle fois. Celui-ci se positionna au dessus de moi tandis qu'il embrassait le long de mon bras pour rejoindre mon cou.
- Mes sensations sont décuplées. Je ressens ce que tu ressens, en dix fois plus développé. Je ressens chaque chose, chaque petit détail.
J'avalais ma salive en caressant le fond de son dos.
- J'ai envie de toi, dix fois plus que quelqu'un de normal.
- Je...
- Chut. Me dit-il aussitôt en posant ses deux mains de chaque côté de ma tête. Il me regardait avec un sourire, rapprochant ses lèvres des miennes.
- J'ai... Très envie de toi.
Il les posait simplement alors que je lâchais un léger gémissement contre ses lèvres. Les yeux clos, je le collais à moi en laissant nos souffles se mêler ainsi que nos corps se coller. J'avais l'impression de faire quelque chose tellement spéciale, que j'en avais du mal à me dire que c'était vraiment en train de se passer. Il caressait le long de ma hanche en remontant vers mes côtes ainsi qu'il plaquait son bassin contre le mien me faisait ressentir une bouffée de chaleur me monter d'un seul coup. J'avais tellement envie de plus, d'un seul coup. C'était la première fois que ça m'arrivait, la première fois que je désirais autant quelqu'un. La première fois que je le faisait. Je sentais malgré sa sensualité, la douceur qui se dégageait de chacun de ses mouvements comme si il avait senti que j'avais peur. Pour une première fois, j'espérais qu'il n'y aille pas fort avec moi. C'était presque gênant de me dire qu'il l'avait sûrement déjà fait, un peu comme tout le monde. Tout le monde sauf moi évidemment. J'avançais mes mains le long de son dos en retirant son haut. Nos lèvres furent séparées pendant une courte durée pour qu'il puisse retirer mon haut à son tour et se jeter sur mes lèvres tout aussi vite. Mon cœur battait si vite que j'avais l'impression qu'il allait rompre ma poitrine, et entendre Liam grogner contre mes  lèvres ne m'aidait en aucun cas. J'étais comme sous un absolu charme, et je le désirais de tout mon corps.
- Aria...? Me dit-il à peine audible contre mes lèvres.
- Mh ? Répondais-je presque trop occupée à m'emparer de ses lèvres douces et sucrées.
- Je... Je vais pas résister.
Je souriais contre ses lèvres et l'embrassais passionnément comme pour lui répondre. J'en avais envie, et j'étais prête, en sa compagnie, je me sentais bien à ses côtés. Celui-ci y répondit en se collant un peu plus à moi tandis que je soufflais contre ses lèvres en manque de souffle. Je mordais sa lèvre quelques fois, pour reprendre mon souffle, tout en avalant ma salive une nouvelle fois.
- Je suis prête Liam. Avec toi, je suis prête.