NOA.

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 Aux césures de l'azur, se murent de pauvres armures ; toisons dorées aux airs arrachés, dépersonnalisés, abandonnés - mutilés. 

Aux méandres des tendres, vivent les morts échoués dans les ports, ils chantent la lente déréliction des afflictions éprouvées, écumées ; éternelles. 

Le souffle s'étouffe au fond des foutus, des perdus, des fendus et des prétendus : l'inconnu n'est qu'illusion : je suis un funambule, je déambule, somnambule des rues et des rêves d'un monde virtuel. 

Intemporel, j'ai un nom que l'on cache au creux des paumes des âmes où reposent les moroses. 

L'amour.

Mon âme erre tu me tues.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant