Impossible...
Dans une telle situation, elle ne pouvait pas se résoudre à abandonner. Son Dominateur gisait plus loin, brisé. Sybil n'avait pas prévu cela... Elle non plus. Voilà deux semaines que l'unité 1 enquêtait sur une série de disparitions mystérieuses. Les individus dont on signalait la disparition avaient un seul point en commun : leur psycho pass clair. Jamais ils n'avaient connu de Stress Topographique. Leur couleur était toujours resté d'une clarté à toute épreuve qu'importait les situations. Des citoyens modèles, d'après Sybil.
Avec l'inspecteur Shimotsuki, elle avait décidé de tenter une approche pour le moins inhabituelle. Elles avaient assembler les données concernant tous ces citoyens vivant dont la psycho pass n'avait jamais connu de détériorations. Ces citoyens modèles chéris par Sybil....
Avec Shion, l'équipe avait découvert que la liste était bien maigre. De cette liste, cinq n'avaient pas encore été atteints pas leur kidnappeur. Akane Tsunemori était sur la liste....
Les exécuteurs Ginoza et Yayoï avaient conseillé à leur supérieur de rester avec eux dans les locaux de la SP où elle ne risquait rien. La jeune femme avait ri de leur inquiétude, affirmant qu'elle saurait se défendre en cas de besoin.
Finalement, une piste les avait mené à un quartier dépourvu de scan oscillatoires. L'unité 1 avait la preuve vidéo que leur suspect était entré dans ce quartier. Son visage reconnu sur les vidéos surveillances de chaque appartement des disparus avait été identifié rapidement. Il s'agissait d'un certain Fuji Fin. Un ancien psychopédagogue reconnu à qui a retraite avait été forcée. Son problème ? Il amplifiait le stress de ses patients au lieu de les atténuer au cours de ses dernières années de service. La solution : Le mettre sur le côté sans entacher sa réputation... La belle erreur de Sybil, avait pensé Akane.
L'unité 1 avait investi les lieux, Dominateurs en main, se séparant en deux groupes. Akane avait presque ri en voyant Ginoza et Yayoï s'autoproclamer membres de son groupe. Le problème du jour était simple : l'individu était d'une capacité physique hors norme, il s'était sans doute gavé de quelques compléments musculaires non approuvés par la médecine légale.
Rapidement, ils avaient traversé quelques ruelles désertes , occupées par quelques marginaux qui à terre noyaient leur raison.
Étant dans l'incapacité de suivre à la t race leur cible grâce aux caméras, ils avançaient à l'aveuglette, risquant de le croiser à tout tournant...
Leur erreur avait été de se séparer en deux groupes. L'unité 1 aurait dû rester au complet. Shion avait repéré un Psycho Pass dépassant les 300 à la dernière minute, leur hurlant dans leur oreillette l'information.
Akane avait vu surgir d'un mur de plâtre, le détruisant au passage, un homme qui hurlait sa rage. Il avait assommé Yayoï tenté de frapper Ginoza de son arme ( une tronçonneuse ! ) pour finalement poser son regard fou sur l'inspecteur. Elle avait tiré. Il avait esquivé. Ginoza avait tenté d'intervenir... La tronçonneuse avait eut raison de son bras mécanique.
Un coups d'œil à sa gauche. Il vit Yayoï inconsciente à terre et la cible fuir, emportant l'inspecteur dont le Dominateur avait été détruit en parant un coups de tronçonneuse. Jurant, se remémorant de la perte de son père, Ginoza appela l'inspecteur Shimotsuki qui était en compagnie de Shugo et de Hinakawa. Il fit un bref rapport de la situation, faisant pester l'inspecteur et grogner les exécuteurs. Ils s'étaient faits piéger comme des bleu... A présent, ils devraient agir avec prudence et en vitesse...
Impossible....
En grognant de douleur, une main sur son côté droit, Akana revenait à elle. Elle remarqua de nombreuses personnes affalée contre les murs de la pièce où elle avait été déposée. Une odeur pestilentielle et âcre plânait autour d'elle. L'inspecteur se redressa avec peine, constatant qu'elle avait une profonde entaille sur la hanche et que la pièce était couverte de sang. Elle se hâta aux côtés des individus affalés, la tête penchée sur le côté ou recroquevillés à même le sol. Elle inspecta chaque poul d'une main tremblante. Ils étaient morts, se vidant de leur sang, chacun portant de profondes entailles sur le corps. Elle allait finir comme eux si elle ne réagissait pas.
Plus loin, son Dominateur était brisé. Elle soupira, se demandant comment elle allait s'en sortir. Son bracelet lui avait été arraché. Elle ne pouvait pas communiquer avec l'unité. Elle passa une main fébrile à son oreille, activant l'oreillette qui s'était désactivée lorsque le Dominateur avait été détruit. Un grésillement aigu lui déchira le tympan avant qu'elle n'entende :
- Inspecteur ! Inspecteur Tsunemori ! M'entendez-vous ?
C'était la voix de Ginoza. Il semblait paniqué, inquiet...
- Ginoza. J'ai retrouvé les disparus. Ils sont tous morts, annonça-t-elle en tentant d'approcher la fenêtre qui donnait sur l'extérieur Son ravisseur ne semblait pas présent, c'était sa seule occasion de fuir. Son Dominateur hors service, elle ne pouvait pas se permettre de tenter l'impossible alors qu'il avait une arme redoutable...
- J'avais cru ne jamais vous entendre J'ai perdu la trace de vôtre bracelet et de vôtre Dominateur, ne me faites plus ce genre de peurs, commenta dans son oreille la voix rassurée de Shion, leur analyste.
- Mon arme est détruite, mon bracelet a disparu. Je vais tenter de trouver une issue.
- Soyez prudente, nous arrivons ! C'était Shugo. Le pauvre avait déjà perdu un inspecteur dans son ancienne unité. Il ne voulait pas revivre cela.
- Je suis dans les étages supérieurs d'un bloc. Au cœur du quartier. Je....
BANG !
Un coups de feu. Les exécuteurs, l'analyste et l'inspecteur Shimotsuki se figèrent d'horreur.
- Tsunemori ! Hurla Ginoza.
Silence. Dans les ruelles du quartier , ils couraient à en perdre haleine. Leurs Dominateurs bien en main.
- Son oreillette est hors service, commenta Shion d'une voix faible.
- Il faut la trouver ! Aboya Shimotsuki.
L'unité 1 au complet arriva à une place rectangulaire. En son centre, une vieille fontaine de marbre délavé. Au dessus d'eux, un corps était projeté d'une fenêtre. Ils ne pouvaient pas le reconnaître. Ils furent forcés de s'écarter, pour ne pas être écrasés... Dans la vieille fontaine asséchée, le corps tomba avec un bruit sourd. Les agents se précipitèrent pour voir leur cible : Fuji Fin, la nuque brisée par la chute ; sa tronçonneuse en main, le bracelet de Tsunemori au poignet.
Comme animé d'une même volonté, tous les regards convergèrent vers la fenêtre d'où provenait le corps. Ginoza se précipita dans l'escalier de secours, suivi de Yayoï et Hinakawa. L'inspecteur Shimotsuki établissait un diagnostique du cadavre, peu étonnée de constater que la mort était due à sa nuque brisée.
Dans l'appartement abandonné, occupé par les corps sans vie des portés disparus, les trois exécuteurs essoufflés, trouvèrent Tsunemori, un bandage de fortune stoppant temporairement l'hémorragie, inconsciente, appuyée contre le mur près de la fenêtre brisée. Sur ses genoux, un mot disait :
« Protégez la mieux sinon la prochaine fois, je l'emmènerai.
S.K »
- Toujours aussi prétentieux ce Kogami, commenta Ginoza en soulevant l'inspecteur.
- On lui en doit une, non, commenta Hinakawa.
- Je ne crois pas qu'il fasse cela pour obtenir un service de la SP, sourit Yayoï.
- Mais alors... lança Hinakawa alors qu'ils redescendaient.
- Il est facile de comprendre ce type, souriait Ginoza.
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Psycho Pass ~One Shot's Book~
FanfictionPsycho Pass , ou le moyen qu'a trouvé une société pour mesurer le non mesurable jusque là... L'état psychologique de ses citoyens. Sybil, cette société qui fait de la paix sociale un absolu et de la loi un fait non universel. Un manga achevé en d...