Il arrive dans la vie d'un homme qu'il ait envie de mourir ou de vivre. Pour cela il fait n'importe quoi avec n'importe qui. Se vendre en fait parti. Conjuguez cela au masculin. L'argent mêlé de luxure et les voilà prisonniers de ces sensitives pola...
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Septembre et les neuf étoiles d'espoir
PLayList : The Fray - Happiness ; The Fray - Look after you[Choisie par Livioute]
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Blanc. Tout ce qui m'entoure est blanc. Je ne sais pas comment qualifier ce monde. Silencieux, calme, lumineux... Blanc. Pur. Le papier froissé à l'intérieur de ma main semble si réel alors que tout autour de moi le monde semble s'apaiser et s'éloigner. Mon corps ne me fait plus mal, ma tête n'est plus si lourde, mon cœur n'est plus meurtri de douleur. Le Paradis. Voilà où je suis. Proche de ma si belle étoile... Je tombe. Eowyn.
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« - On le perd ! Passez-moi le défibrillateur ! On charge à 200 ! On dégage ! »
Le corps de Louis se souleva sous le choc et retomba mollement sur le matelas. Son cœur repartit. Lentement. On déposa un masque d'oxygène sur son visage alors que le patient tombait dans les limbes de l'inconscient. Lorsqu'il se réveilla, quelques heures plus tard, il murmura un seul prénom. Celui d'une étoile du soir, brillant à peine dans ces heures sombres. Eowyn. Des larmes roulèrent sur ses joues sans qu'il ne puisse les retenir. Il avait failli l'abandonner, la laisser seule dans un monde cruel et sans pitié. Il allait abandonner sa fille par égoïsme et lâcheté.
Rien n'avait pu calmer le jeune homme. Il s'écroula de sommeil au bout de quelques temps et laissa son esprit s'envoler au loin. Loin de son erreur et de la preuve de sa faiblesse. Il était faible. Lorsqu'Alea passa les portes de sa chambre d'hôpital le lendemain matin, avec au bout du bras la main liée à celle d'Eowyn, Louis se sentit honteux. Qu'avait-il fait ? Il vit sa fille, son sang, sa chair et sa vie courir vers lui avec les larmes aux yeux. Elle avait peur.
Le son caractéristique des appareils médicaux l'effrayaient. Son papa était attaché à des fils, les yeux rouges. Il semblait si triste... Si malheureux pour un homme fort comme lui. Pourtant, son papa avait toujours était le meilleur des papas. Il l'avait toujours fait sourire, il était si généreux. Aujourd'hui, il n'était plus qu'une ombre, un homme abattu par la vie. Et Eowyn avait peur pour lui. Elle voulait voir son papa heureux et souriant. Elle rêvait de le voir avec des yeux brillants à chaque seconde de sa journée...
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Seul. Je suis seul. Et pour m'isoler davantage, j'ai laissé ma fille aussi seule que je ne le suis. Je l'ai abandonné. Elle était si apeurée tout à l'heure... Je voudrais que tu me pardonnes, Eowyn. Pardonne-moi pour tout ce mal que j'ai pu te faire en si peu de temps. Pardonne-moi d'être ce que je suis, petite princesse. Je suis un monstre.
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Je partirai bientôt d'ici. Plus qu'une journée et je pourrais enfin être libre de mes mouvements, de mes envies. Enfin seul avec ma fille. Je la ferais sourire, je ferais tout pour qu'elle soit heureuse. Je l'emmènerais dans les plus beaux parcs de Londres après l'école, je l'emmènerais même au MacDonalds. Plus qu'une journée et je serais à nouveau son papa... Une journée.
