I'm sorry

Chapitre 15.

Oliver

Je ne suis pas allé en cours aujourd'hui. Après avoir vu Elena avec Andy, je suis rentré chez moi et je me suis saoulé, comme au bon vieux temps. J'avais tellement bu que ce matin, je me suis trouvé allongé par terre devant mon canapé dans le salon. Heureusement que ma mère n'était pas là.

Il est 11h19 et je me lève avec un mal de tête impressionnant. Je prends un calmant et m'assois sur le fauteuil à l'aise, devant New York Police judiciaire. Ma mère arrive.

-Coucou Oliver ! Mais tu fous quoi ? Pourquoi t'es pas en cours là ? Tu sais que l'université c'est cher ?

-C'est bon, je prendrais les cours sur internet pas de soucis, putain.

-Tu me parles pas comme ça où j'appelle ton père pour lui raconter que t'as passé la soirée à boire. Me dit-elle en pointant les bouteilles d'alcool vides.

-Ah oui ? Bonne idée comme ça je lui raconterai qu'au lieu de passer du temps avec ton fils, tu préfères te faire tripoter par un mec en chien.

Elle essaye de me donner une claque, mais je l'esquive. Je prends ma veste, mes chaussures et pars prendre l'air. Je déteste me disputer avec ma mère. En faite c'est depuis que mon père l'a quittée qu'elle est aussi chiante. Je reçois un appel, et je décroche sans voir le numéro en pensant que c'était Jordan. Une petite voix apeurée surgit :

-Allô ?

-C'est qui ? Dis-je.

-J'ai besoin d'aide Oliver !

C'était Elena, je pouvais l'entendre pleurer et respirer fortement.

-Qu'est ce qu'il se passe Elena ??

-C'est... Andy.. Je..

-Calmes-toi ! T'es où ?!

-Chez un certain Bill, viens me chercher s'il te plait !

J'entends des bruits et une voix de fond.

-T'appelles qui princesse ? Viens là ! MAINTENANT !

C'était Andy.

-Au secours !! Non arrête espèce de taré !

Ma main serre le téléphone aussi fort que possible. Je rentre en courant chez moi et prends la voiture South Gate, le refuge de tous les toxicos.

Elena

Andy est entré de force dans la salle de bain et m'a fait lâché mon téléphone qui s'est brisé au sol.

-Viens là, des gens sont venus me donner des p'tits cadeaux et je voudrais qu'on les partage ensemble.

-Quoi ?

Il me tire le poignet jusqu'à sa maudite chambre. Je savais ce que ces cadeaux signifiaient, c'était de la drogue. J'avais une tactique pour sauver ma peau.

-Assis toi et regarde moi.

Il se pose à côté de moi et prend une carte bleue où il dépose une poudre. Il la sniffe en rejetant sa tête en arrière. Il recommence cette opération trois fois. Ses yeux sont rouges, il est complètement stone. Il me tend la carte de bleue avec le sachet de poudre en tremblant. Il se couche en respirant d'une façon anormale.

-Andy, est ce que Bill se drogue ?

-Oui chaque jour, toutes les minutes. Dit-il en rigolant En plus il cache toutes ses marchandises dans la cave de l'immeuble. La cave secrète ahahha.

-Je voudrais quelque chose de dur. Cette poudre c'est pas assez pour moi.

Il se relève étonné.

-Y'a quoi dans cette cave Andy, la princesse veut être satisfaite aujourd'hui.

Il sourit et se lève presque en courant pour voir Bill. Je le suis.

-Bill ! On va dans la cave tout de suite.

Bill prononce des mots incompréhensibles et prends les clés.

-Andy, une seconde je vais aux toilettes, allez-y je vous rejoins dans les escaliers.

Je cours dans la salle de bain prendre mon téléphone brisé et prends la batte de Baseball que j'avais aperçu en entrant. Je referme la porte d'entrée et je les vois qui m'attendent au deuxième. Je cache l'objet derrière moi.

-Allez j'en peux plus là . Dis-je

-Restes pas derrière. Dit Bill. Tu vas marcher devant nous.

Merde, ils vont voir ce que je cache.

-Non j'ai pas envie d'être devant. Je vais vous ralentir, je connais pas les lieux alors que vous, oui. Plus vite on arrivera et plus vite ça sera mieux pour nous tous.

-Bon allez, j'suis en manque là. Dis Andy.

On descend jusqu'à la cave. Andy ouvre la grande porte en ferraille et entre, suivi de Bill. Je reste devant l'entrée, hésitante. Bill allume la lumière et marche dans ce couloir sinistre sans savoir que je ne suis pas encore entrée. J'entends une voix lointaine.

-Elena t'es où princesse ? Dis Andy.

Je mets un pied à l'intérieur pour éteindre la lumière, ressors et claque la porte. Mon cœur bat la chamade. Je remonte quelque marches et sors de l'immeuble, toujours avec la batte dans la main au cas où je rencontrerai des toxicos enragés. Des hommes sont assis et allongés sur les trottoirs, ils me regardent avec un air interrogateur.

Je préfère ne pas leur demander de l'aide et cours le plus vite possible vers un endroit sûr. J'entends derrière moi Bill et Andy crier. Ils sont à ma poursuite, pourtant j'ai plus d'avantage et de souffle qu'eux. J'arrive dans une forêt, en plus de ça, le ciel s'assombrit.
Je m'arrête quelques temps pour prendre mon souffle. Oliver. Je regarde l'état de mon télélphone. Il s'allume encore avec quelques beugs mais je n'ai pas de réseau.
Je m'assois sur un rocher et pleure. Je jette la batte en l'air. Si seulement j'avais écouté Oliver au lieu de faire la maline, je serai sûrement dans ses bras à l'heure d'aujourd'hui.
J'entends la route.
Je cours de toutes mes forces jusqu'à celle-ci.
C'est la première fois que je fais le stop. Toutes les voitures vont particulièrement vite, aucune d'entre elle ne veut s'arrêter.

-Putain ! Bande de cons !

Je vois au loin une station d'escence. Je marche en sa direction. J'entre dans le magasin et demande au commerçant.

-J'ai besoin d'aide ! S'il vous plait ! Il faut que j'appelle un numéro.

-C'est 5 dollars.

-Écoutez-moi ! J'ai passé une sale journée donc vous me passez votre portable ou je...

-C'est bon ma belle ! Tiens.

Je vais chercher le numéro d'Oliver sur le mien et le compose sur l'autre.

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J'attends en faisant les cent pas dans la boutique jusqu'au grincement de la porte. Je tombe sur Oliver, essoufflé et énervé.
Je cours dans ses bras.

-Oliver tes mains..

Ses mains étaient rouges et pleines de sang.

-Il te fera plus de mal. J'lai butté.

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Voilà les pandas ¡ Je suis super contente que vous lisiez mon histoire !

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