coucou tout le monde !
voici le nouveau chapitre j espère qu il vous plaira, mettez dans vos commentaires ce qui vous a plu ou déplus et j essaierai de m'améliorer !^^
Bonne lecture. xoxo
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Les bruits des doigts de Cerbère tapotant le bureau en bois massif résonne dans la pièce comme le tic tac d'une horloge et j'attends la sentence ou d'où moins qu'il sort de sa réflexion. Ça doit faire une bonne dizaine de minutes que je suis entrée ici et j'ai eu le temps de pouvoir voir avec le regard d'un nouveau né cette pièce remplis d'objets en tout genre. Le rangement ne doit pas être une des activités favorite du Cerbère tellement la salle est dans un désordre total, d'immenses tours de feuilles à l'écriture minuscule s'entassent un peu partout comme une forteresse et plusieurs gobelets de cafés usés sont dispersés au quatre coins de la pièce. Une bibliothèque gigantesque dans le même type de bois que celui du bureau nous surplombe de toute sa hauteur débordant de livres tellement vieux que la couverture des ouvrages est à moitié déchirée. Une fenêtre beigne la pièce de la douce lumière de l'aube se levant dans le ciel et permet d'avoir une vue sur une sorte de serre géante - ils doivent cultiver tous les légumes ou plantes pour nous nourrir pensais-je. Harry et l'adolescent de tout à l'heure se sont éclipsés prétextant des affaires à réglé de leur coté sans doute pour échapper à la foudre du Cerbère. La plaque en argent posé en évidence sur le bureau m'a permis de savoir à qui j'avais affaire, le directeur des relations entre mutants. Je me demande combien de mutants nous sommes dans cet asile peut être une vingtaine, une cinquantaine ou encore une centaine je n'en ai aucune idée. N'en pouvant plus d'attendre que Monsieur sorte de sa transe j'abats mon poing sur le bureau le fissurant légèrement et faisant sursauté par la même occasion le directeur un bref instant. Celui-ci se reprends rapidement et l'air sévère qu'il affichait tout à l'heure revient à vitesse grand V.
-Pourquoi ce bureau mérite-t-il un traitement pareil Mademoiselle ? Dit-il d'une voix calme plantant ses yeux couleurs onyx dans mon regard ce qui me fit paralysé une seconde de trop et il n'attendis pas ma réponse pour soupirer las d'une journée fatigante pour lui.
-Mademoiselle Lyra, il faudra vous apprendre à vous calmer si vous voulez sortir librement de votre chambre ...
-...prison vous voulez dire non ? Dis-je sarcastique ne supportant pas son calme olympien.
-Appelez-la comme vous voulez mais si vous arrêtez de me couper la parole je pourrais vous expliquer quelque chose qui vous fera surement plaisir... Il marque une pause me jaugeant du regard ma réponse, je ne lui dis rien et il poursuis donc ce qu'il avait commencé :
- Comme je disais avant que vous me coupiez la parole, j'ai négocié avec le bras droit du Boss et il accepte de vous laissez sortir librement à condition de vous tenir à carreau mais pour être sur que vous ne vous enfuirez pas il a demandé à ce que vous soyez surveillé par Harry cette fois-ci car Adam sera occupé par d'autres affaires pressantes et que c'est une sorte de punition pour avoir ravagé la cantine. Il m'a dit de vous rappeler que nous détenons votre sœur alors tout actes de rébellion quelconque aura des conséquences sur le traitement que recevra Milianna. Est-ce clair ?
-Pourquoi ? Demandais-je douteuse de m'avoir accorder la liberté aussi facilement et sans aucunes raisons particulières. Je le défis du regard cherchant à savoir s'il me teste ou s'il fout de moi. Pour toutes réponses il se frotte les yeux comme s'il venait de se réveiller et me regarde à nouveau avec ce qui ressemble à de la compassion dans ses yeux.
- Tout le monde n'est pas votre ennemi Lyra, je ne cherche pas à l'être pas plus qu'être les ennemis des mutants comme vous dans cet asile. Je ne veux cependant pas que vous voyez en moi un allié potentiel j'éprouve juste...de la pitié, vous avez tellement souffert alors que vous êtes si jeunes tous, vous ne méritez pas ce traitement qu'ils vous infligent. J'ai emmené mon fils ici étant atteint d'une grave maladie incapable de pouvoir se soigner mais les scientifiques de cet asile m'ont dit qu'ils pourraient le guérir à condition que je travaille pour eux. J'ai été un militaire autrefois et ils avaient besoin de quelqu'un de solide pour gérer les affaires vous concernant, les mutants. J'ai accepté sans hésiter, ils ont guéris mon fils comme ils l'avaient promis mais en faisant de lui un cobaye pour leurs expériences douteuses, résultat des courses : Mon fils s'est retrouvé avec le don de pouvoir créée et utilisé la foudre et moi je me suis retrouvé coincé ici en tant que directeur et surveillant pour les mutants. Enfin pour vous je serez plus une sorte de Père Fouettard que "surveillant" mais je n'aime pas faire ça alors je fais semblant de l'être. Enfin bon tout cela fait partie du passé à présent. C'est mon fils qui a commencé à vous chercher je ne vous blâmerez donc pas pour les dégâts causés dans la cafeteria mais je vous ai à l'œil quand même évitez de vous faire remarquer.
Dans geste de la main, il me dit de sortir de son bureau ce que je fis sans demander mon reste.
Une fois la porte fermée, je m'adosse à celle-ci et expire tout l'air qu'il y a dans mes poumons et inspire longuement comme si je venais de courir un marathon. Ce type vient de m'offrir la chance inespéré de pouvoir cherché ma sœur dans cet asile de fou furieux et de m'enfuir avec elle. Je jure qu'après ça ils ne me retrouveront plus jamais. Je jure sur mon âme. Mais comme la tache qui apparait sur un tableau, Harry se pointe devant moi me rappelant que je ne serai jamais seule mais ce n'est pas lui qui va m'empêcher de m'enfuir d'ici. Personne ne le pourra. Je ne fais confiance en personne et ce n'est pas maintenant que ça va changer. Alors je lui sors mon plus beau sourire depuis ces dernières années et lui tends la main comme signe de paix. Il la sert non sans me la broyer avec lui aussi un sourire angélique peint sur son visage. Tout commence maintenant...
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Ne m'approche pas
Science FictionUn cobaye. Un cobaye rien de plus rien de moins. Je déteste le blanc, cette couleur omniprésente dans ma cellule et même dans cette asile de scientifiques fous ! Un jour ils me le paieront très chère de m'avoir privée de ma liberté, de mon innocence...