Chapitre 9: C'est elle ou moi.

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-Réveillez la ! Ordonna une voix grave et menaçante.

-Mais le produit vient d'entrer en elle, on ne peut pas la réveiller toute de suite, elle est encore trop faible. Dit-une faible voix surement un médecin qui subit la hiérarchie entre son supérieur et lui.

J'ouvre lentement mes yeux, et découvre cette fois-ci que je me retrouve dans ma chambre. Ou plutôt ma cellule. Le médecin se penche vers moi, examine soigneusement mon état et adresse un signe au Chapelier qui me regarde dans les yeux en quête d'un moindre changement. Je le scrute cherchant à savoir ce qu'il attend de moi cette fois-ci.

-Ça a l'air de fonctionner... Chuchota le docteur mais il ne continu pas sa phrase pétrifié par le regard meurtrier du Chapelier.

-Ne vous réjouissez pas trop vite... Avertit le fou allié tout en me regardant intensément dans les yeux.

Je regardais le Chapelier le défiant du regard, lui montrant toute ma haine à son égard. Je ne comprenais pas ce qu'ils se racontaient mais j'étais sur que ce qu'ils préparaient ne pouvait être que mauvais.

-Mademoiselle Lyra je vais vous poser des questions et j'aimerais que je vous y répondiez avec le plus de franchise possible. Je restais silencieuse attendant ses questions, il y avait de la tension dans l'air.

-Est ce que vous sentez énervé ?

-Non. Dis-je du moins pas pour l'instant.

Bien. Est ce que vous avez l'impression que votre pouvoir va se manifester ?

-Non.

-Est ce que vous avez envie de me tuer ?

Je rigola, dans un fou rire incontrôlable. Il me pose sincèrement cette question ? J'ai pas rêvé ?

-Bien sur que j'ai envie de vous tuer, depuis que j'ai découvert le traitement que vous réservez à vos "patients" comme vous le dites si souvent. Vous êtes tous des ordures ! Dire que j'ai été venue ici pour être guérie de cette connasse de maladie et vous tout ce que vous avez fait c'est d'aggraver mon cas ! Quand je me suis présentée à vous, vous prenant pour mes sauveurs lorsque vous m'avez dit que vous pouviez me guérir ! J'ai accepté toutes vos stupides conditions, tous fait pour être accepté dans votre laboratoire pour au final n'être devenu qu'un cobaye enfermé à double tour par une porte blindée !
Alors oui j'ai envie de vous tuer, de vous mettre en pièce et de faire couler votre sang pour vous faire mourir à petit feu. Hurlais-je complètement hystérique, puis je reprends mon self control et me calme.

- Oui bon effectivement il n'était pas nécessaire de poser cette question, mais sentez vous votre pouvoir s'activer ? Me demanda t-il en souriant d'un air vainqueur.

- Étrangement non, je me sens calme, je sens que je peux me contrôler. Dis-je sceptique et confuse. Je comprends alors que c'est dû au liquide qu'ils m'ont injecté dans le bras et regarde le médecin l'interrogeant du regard.

-Nous...Commença le médecin mais il fut arrêter par le Chapelier qui lui tira dessus, en plein milieu du cœur, le médecin tituba, posa sa main sur sa blessure et s'écroula sur le sol parcouru de spasmes. Nous le regardions mourir, je me fichais pas mal de sa mort, ça faisait un connard de moins dans cet asile de fous. Le liquide rougeâtre s'écoula rapidement sur la sol atteignant mon lit sur lequel j'étais. Bizarrement je n'avais aucunes nausées en voyant tout ce sang, normalement quand je suis dans un stade stable et que je vois du sang je réagis comme n'importe quel humain. Mais là rien. Aucun remords, aucun sentiments, aucun dégout.

Je ne comprends plus rien, c'est alors que je tourne la tête pour découvrir sur mes jambes un bout de miroir fissuré.

Je le prends me regarde dedans, mais le lâche presque aussitôt choqué et vient se briser sur le sol dans un milliers d'éclats. Je tremble de la tête aux pieds, comment c'est possible ? Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Mes yeux étaient... rouges sang, mes cornes étaient sortis. J'étais en pleine transformation. Je n'avais pourtant rien senti venir, rien. J'étais en stade stable et j'étais transformée. C'est impossible. Je regarde le Chapelier et l'attrape à la gorge serrant le plus fort possible lui coupant la respiration.

- Qu'est ce que vous m'avez fait ??!!!!! Qu'est ce que vous avez fait ?? Hurlais-je dans une rage folle.

Le Chapelier claqua des doigts et je me recroquevilla sur moi en hurlant de douleurs. J'avais à nouveau ce mal de tête qui m'avait fait tant souffrir la dernière fois.

Le fou allié tousse un peu, se reprend et appelle Adam.

L'intéressé se trouvait être au fond de la pièce, tellement discret que je ne l'avais pas remarqué. Il se déplaça avec souplesse en marchant tranquillement vers nous, il avait une carrure imposante et une aura menaçante planait autour de lui. Il s'arrêta devant le Chapelier et attendit.

-Tu peux arrêter Adam, je pense qu'elle a comprit. Ordonna le Chapelier. Le mal de tête cessa immédiatement, plus rien comme envolé. Je regarde Adam surprise.

-Vois-tu ma chère Lyra, Adam , qui lui coopère avec nous, a un don particulier en plus de sa maladie de lycanthropie comme tu as pu déjà le constater, Dit le Chapelier tout sourire, il peut infliger des douleurs  avec des ondes qu'il envoie. Il peut très bien t'envoyer des ondes électrochoc, des ondes paralysantes ou qui te font juste souffrir. Mais rentrons dans le vif du sujet, maintenant que tu peux être transformé tout en gardant un certain self control, nous pouvons passer aux choses sérieuses. Tu vas nous être très utiles pour être utiliser comme instrument de torture contre tous ceux qui seront contre moi de quelque façon que ce soit.

-Vous croyiez sérieusement que je vais vous obéir ?? Êtes-vous débile ?

- Bien sur que tu vas nous obéir, j'ai entendu dire que tu avais une sœur plus jeune que toi c'est ça, comment elle s'appelle déjà ? Milianna c'est ça ? Vus ton air énervé je pense que j'ai raison.

-Qu'est ce que vous lui avez fait ?? Criais-je hors de moi, on pouvait me faire du mal mais pas à ma sœur, jamais. Quiconque oserait la toucher ne serait-ce qu'un cheveu payer très chère.

-Nous l'avons garder en observation, vois tu je me demande si elle aussi possède un don particulier comme le tien, par contre je ne garantit pas que ça se fasse sans souffrance pour elle sauf si tu acceptes de nous obéir bien sur au quel cas je ferais en sorte qu'elle passe un agréable séjour parmi nous. Continua-t-il ignorant ce que j'avais dit.

-Alors Lyra ? C'est Elle ou Toi ? Soit tu coopères sagement et rien ne lui arriveras soit tu mourras dans d'atroce souffrances avec ta sœur bien aimée. Que décides-tu ?

-Je...

 



Ne m'approche pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant