Imagine 4- Minho

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Je cours, je n'es plus de souffle, je parcours le labyrinthe depuis ce matin, c'est l'heure de rentrer, je me dépêche car je suis en retard. Je vois les portes au loin qui commencent à se fermer, je cours, j'utilise mes dernières forces, je vois les autres blocards me crier de me dépêcher. J'ai atteint les portes au dernier moment, elles se sont fermées juste après mon passage.

Je m'écroule par terre, essayant de reprendre mon souffle, sans savoir pourquoi, je me mets à rire, l'adrénaline qui redescend surement. Je m'allonge sur le dos encore toute tremblante de l'effort accomplit. Je vois des têtes s'approcher de moi, parmi elles, je reconnais celle de Minho qui s'apprête à prendre la parole:

"T'aurais pu faire attention (y/n)! On a bien cru que t'allais y rester cette fois-ci!

-Ho ça va, je suis là c'est ce qui compte non ? Je vais prendre une douche."

Minho et moi, on est comme chien et chat, on adore se taquiner, se chamailler, se faire des blagues, pourtant, on sait très bien tous les deux qu'on sera toujours là pour se soutenir l'un envers l'autre. Il peut être très protecteur quand il s'agit de moi. C'est ce qu'il lui donne tout son charme, en plus d'être beau évidemment.

Je vais donc prendre ma douche et en profite pour me détendre. Je sors 15 minutes après, toute propre. Je m'aperçois que mes vêtements ont mystérieusement disparus. Zut! Qui est le tocard qui m'a pris mes vêtements ?! Je sors des douches, la serviette autour de mon corps, et cherche mes fringues, je traverse le bloc, les blocards me regarde de travers, me siffle, je me sens rougir, la honte s'empare de moi, évidemment, une fille à moitié à poil, on en voit pas tous les jours au bloc. Je vois Minho qui sort de la salle des cartes, et me dirige directement vers lui. A ce moment là, je suis remontée à bloc, je vois rouge et en même temps, j'ai honte. Arrivée devant lui, il me regarde de haut en bas, je rougis encore plus si c'est possible. C'est lui qui prend la parole en premier.

"Je peux savoir pourquoi tu es en serviette devant tout le monde ?

-Ne fait pas semblant, Minho, tu sais très bien pourquoi ! Rends moi mes vêtements maintenant, je ne rigole pas !

-Mais de quoi tu parles je ne les ai pas tes fringues !

-Minho, s'il te plaît, tu es en train de me ridiculiser devant tout le monde, alors rends-les moi maintenant, c'n'est pas drôle!

-(y/n), mais puisque j'te dis que c'est pas moi qui les ai.

-Bon, très bien."

Je m'en vais, je crois que je vais piquer une crise, les autres blocards me sifflent et me lancent des phrases du genre "t'es bonne en fait", "jolie!" et j'en passe, les larmes me montent aux yeux. C'est alors que je sens quelqu'un me mettre une veste pour me cacher, il s'agit de Minho. Il me prend dans ses bras réconfortant et m'emmène hors de la vue des autres blocards, dans son dortoir.

"C'est bon (y/n), je suis là, ne t'inquiète pas."

Je me laisse aller dans ses bras. Ils sont chauds, réconfortants. Il me murmure des mots doux.

"Je vais trouver celui qui a fait ça et te rapporter tes vêtements, d'accord?" J'acquiesce.

"Je reviens vite, toi, tu ne bouges pas."

Quelques minutes après, Minho revient avec mes vêtement en mains, je lui saute dessus en lui arrachant les vêtements que j'enfile à une vitesse folle pendant que Minho c'était tourné pour ne pas me voir.

"C'était qui Minho? Que j'aille lui arracher la tête" Dis-je énervée.

"Ne t'inquiète pas, il ne t'emmerdera plus, c'était Gally. Je lui ai passé un savon. Personne n'a le droit de te faire pleurer, compris ?"

Je lui saute dans les bras, et il me caresse le dos.

"Merci Minho, désolé d'avoir cru que c'était toi, je m'en veux terriblement.

-Ne t'inquiète pas c'est terminé. Jamais je ne permettrai de te faire pleurer."

Je me mets à rougir, ce moment est tellement romantique. Il relève ma tête qui était caché dans son torse musclé. Il me regarde dans les yeux, nos têtes s'avancent jusqu'à ce que nos lèvres se touchent, timidement d'abord puis avec fougue ensuite. On se sépare par manque d'air.

"(y/n), est ce que tu veux bien qu'on essaie quelque chose tous les deux, enfin je veux dire... en tant que couple, tu vois? Enfin si tu veux bien hein, je ne te force en rien, tu sais je t'aime beaucoup et..."

Je le coupe en l'embrassant, il parle beaucoup trop à mon gout.

"C'est oui Minho, je veux être avec toi, c'est mon vœux le plus cher."

On s'embrassa encore et encore, tellement heureux.

"C'est l'heure de manger, on y va ?" Me demande-t-il.

On sort tous les deux du dortoir, dans les bras l'un de l'autre, officialisant notre relation.

Imagines Le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant