Chapitre 9

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"Je vous en supplie!!" Les mots qu'on entendait hurler à tous les jours depuis déjà une semaine, je commençais à être tannée d'attendre que ce soit à mon tour de torturer un d'entre eux!! Quand mon jour arriva enfin, ma victime fut amenée à moi, les autres voulaient s'assurer que je ne les tue pas tous, j'étais même supervisée afin d'être certains que mes victimes survivent à mes tortures! Quelle idiotie. J'avais déjà rassembler tous mes outils habituels pour torturer les gens, ce qui consistait surtout à: un marteau, un scalpel, une scie, des shots d'adrénaline, une panoplie de couteaux ainsi qu'un sceau remplie d'eau glacée avec le "lit" de bois et le mécanisme dont j'avais besoin. Eyeless Jack était celui qui allait me surveiller, le nom de ma victime du jour était Mathieu Gendreault (prononcé comme gens et dro), inutile de précisé son crime.
-Well Well! T'as pas été gentil. Tu l'sais qu'tes couilles devraient disparaitre? Comme ta graine?
-Je t'en supplie! Laisse moi vivre!
-J'l'aurais bein fait, mais j'pas l'genre sensible.
-Rosa. T'as pas énormément de temps pour le torturer, ils veulent être sûrs que tu l'tueras pas, commences dont!
-Ouais, thanks...
J'étais un peu déçue, sincèrement, il y a des limites à ne pas avoir confiance en moi quand même! J'ai regarder mes instruments, j'ai d'abord pris un couteau à dents. Toutes les victimes étaient nus, une idée des gars pour qu'on puisse voir les marques et aussi avoir accès à tout pour les faire souffrir. Je l'ai regarder de la tête aux pieds et pour suivre mes propres paroles, j'ai couper ses couilles et sa queue, une énucléation génitale! EJ eu comme réflexe de cacher cette partie de son propre corps, chose qui me fit pouffer de rire! Il faut croire que les gars, peu importe s'ils sont psychopathe ou des trucs du genre, ils tiennent à ne pas perdre leur membre ou comme certains disent, leur fierté! Je ne disais plus rien, j'étais concentrée à le torturer en essayant de ne pas le tuer, c'était extrêmement compliqué, mais dans un sens, c'était vraiment amusant et défoulant! Avec le même couteau je lui avais fait une bonne vingtaine de coupure partout sur le ventre et le dos. Je pris alors la scie et commença à lui couper les orteils et les doigts, puis ensuite je lui arracha l'oreille droite. Je me fis stopper lorsque j'allais me mettre à le frapper à main nues.
-Ça suffit, le temps est écoulé!
-Quoi?! J'commençais à peine à m'amuser!!!
-On s'en tape. Tu le lâches.
  Je partis, frustrée de ne pas pouvoir le battre encore et m'amuser un peu plus. Je voulais plus de temps, j'avais envie de me faire plaisir et de les faire souffrir! En hurlant je commença à donner des coups de poing dans mon mur, après quelques coups je sentis du solide englober mon bras, en ouvrant les yeux je vis que j'avais défoncé le mur. Je commença alors à paniquer à l'idée de devoir confronter Slendy qui arriva au même foutu moment!!
-Mais qu'est-ce qu'il s'est passé?!
-Heum... J'tais frue? *inquiète*
-Alors t'as défoncé le mur?!
-J'voulais juste cogner, j'ai été plus intense que prévu...
-Va encore falloir qu'on répare quelque chose que t'as brisé! Va falloir que t'apprennes à géré ta colère!
  Je me sentais mal, bien évidemment, mais putain que son sermon me faisait chier! Je m'excusa puis partis au salon pour regarder les nouvelles avec les autres. En arrivant je vis un visage que je connaissais à la télé, un homme qui peut retrouver n'importe quelle voiture grâce à des traces de pneus, il nous avait aider à retrouver l'auto des agresseurs de ma soeur. Ils expliquaient que les prédateurs sexuels de notre quartier avaient disparus et que la police avait contacter cet homme pour les aider à les retrouver. Et merde! Je savais qu'ils nous retraceraient! J'ai donc pris Jeff par le col et l'ai amené à la voiture pour qu'on change les pneus avant qu'ils n'arrivent. On a caché les vieux pneus, nous allions les brûler le soir lorsque tout le monde dormirait, nous ne devions surtout pas être pris.
Le lendemain, quelqu'un cogna à la porte, je savais déjà qui je trouverais en l'ouvrant, je me donna l'aspect le plus humain possible et alla ouvrir d'un pas déterminé.
-Oui? dis-je en ouvrant la porte en partie.
-Bonjour, désolé de vous déranger si tôt le matin, mais nous voudrions inspecter votre voiture. Pourriez-vous nous suivre? demanda un policier.
-D'accord.
J'ouvris la porte assez grand pour pouvoir sortir puis les guida jusqu'à la voiture. Ils l'inspectèrent attentivement à la recherche du moindre détail pouvant démontrer que c'était LA voiture! Je paniquais un peu, mais je ne laissais rien paraitre, sachant que je mettrais tout le monde dans de beaux draps si je gaffais. Les policiers commencèrent alors à se parler entre eux, expliquant que je n'étais sûrement pas la proprio de la voiture et que l'un d'eux devrait aller dans la maison chercher mes parents. Après l'avoir minutieusement examiné, l'homme me demanda s'il pouvait parler au propriétaire de l'auto.
-En fait, c'est la mienne depuis que mes parents ont virés écolo!
-Je souhaiterais quand même parler au proprio.
-Comme vous voulez.
  Je me dirigea vers la maison en cherchant une façon de les éloigner sans devoir chercher un des gars les plus normaux pour qu'il puisse leur parler. Je savais qu'aucun d'entre ceux présent n'avaient une apparence normal! Le seul qui pourrait paraître normal avec un minimum de travail était EJ, mais les policiers voudraient voir ses yeux. Lorsque j'ouvris la porte, ma mère était là, elle me questionna du regard et je tenta de l'empêcher d'aller voir ce qu'il se passait. Elle avait une apparence normale, mais l'homme la connaissait!
-Est-ce que je peux vous aider messieurs? Ma fille n'a pas vraiment pris la peine de m'expliquer la situation, je devine qu'elle-même ne comprend pas.
-Vous êtes la propriétaire de cette voiture? demanda l'homme
-Oui, pourquoi? Puis-je savoir votre nom?
-Je m'appelle Christopher, nous sommes à la recherche des kidnappeurs et meurtriers des prédateurs sexuels du quartier. Nous pensions que votre voiture pourrait être celle de ces personnes. Auriez-vous changé les pneus depuis quelques jours?
-Non, personnellement, ma fille pourrait vous en dire plus cependant, puisque je n'utilise plus la voiture depuis quelques années déjà.
  Christopher semblait fâché contre ma mère, il souhaitait sûrement qu'elle détruise mes dires, mais elle avait du m'entendre, les garçons m'avait mis de force un micro dans la poche. En observant l'expression de Christopher, je remarqua qu'il scrutait le visage de ma mère, il semblait se souvenir d'elle.
-Vous êtes la mère de la petite Facidy! Votre autre fille s'est suicidée, comme votre mari selon les médias, vous mentez lorsque vous dites que c'est votre fille, les deux sont mortes. dit Christopher
-Monsieur. Partez. Vous blessez ma mère et je refuse qu'on la traite ainsi. Je dis que c'est ma mère bien qu'elle soit ma belle-mère, elle a trouvé mon père il y a quelques semaines et ils sont bien ensemble, excusez-vous et quittez la propriété. dis-je
-Mon mariage était tombé à l'eau après la mort de Facidy... Il est parti et lorsqu'il s'est suicidé, j'ai su que ça ne servait à rien de m'accrocher à mon ancienne vie... ajouta ma mère
-C'est étonnant, tu ressembles à sa fille. Rosalie, c'était ça?
-Oui. Je lui ressemble, c'est ce que ma mère m'a dit lorsqu'elle m'a vue la première fois.
  Ma mère éclata en sanglot et ma rage éclata. J'hurla aux hommes de partir immédiatement et de revenir lorsqu'ils sauraient comment ne pas ruiner la vie d'une pauvre femme. J'aida ma mère à rentrer dans la maison et je la fis s'étendre sur son lit en lui disant de dormir. Arrivée en bas, les autres m'attendaient pour avoir des explications, je leur donna tous les détails et dis qu'ils auraient pu simplement écouter les enregistrements fait par le micro. J'étais tellement tannée de tous ça que je pris un marteau et descendis voir les prédateurs, j'éclata les genoux de chacun d'entre eux avant de leur éclater les coudes et les doigts, ils crièrent si fort que je commença à me détendre un peu, j'aimais savoir qu'ils souffraient. Je remonta en haut et m'étala sur le divan, face à moi, les regards de tout le monde qui étaient fâché que j'aie fais ça. C'était comme ça, quand je me fâchais je détruisais ce qui me bloquait d'atteindre ce qui allait me détendre, ma mère avait dû réparer plusieurs fois mes fenêtres de chambre puisque je m'enfuyais par là pour aller à la tombe de Facidy. Jeff se leva et alla voir les dégâts que je venais de causer, il revint furieux. Il hurlait que ç'avait pris du temps préparer tout ça et que j'avais tout détruit en moins d'une minute. La rage recommença à monter en moi, les objets dans la pièce s'élevèrent rapidement et commencèrent à tournailler autour de Jeff.
-Rosa. Replaces tout ça et calme toi. gronda Slendy
-Qu'est-ce qui s'passe?! demanda Sally en paniquant
-ÇA SUFFIT! hurla Slendy
  Il me souleva de terre et m'amena à l'extérieur pour ensuite me jeter au sol et refermer la porte derrière lui en retournant à l'intérieur. Ma rage s'en alla d'un coup et je commença à paniquer. Il venait de m'abandonner, il voulait que je quitte la propriété... Je me leva doucement et m'éloigna en pleurant. Je devais rester seule, pour toujours, même après la mort j'étais destinée à n'avoir personne près de moi. Je me rendis au seul endroit qui n'avait jamais pu me rejeter, la tombe de ma soeur. En arrivant, je vis que ma tombe était juste à côté de la sienne et les mots sur nos tombes étaient liés, ils avaient changer sa tombe... Sur la mienne c'était écrit "Nous t'aimions tous, vous êtes maintenant réunies." Et sur celle de ma soeur "Bienvenue à la maison grande soeur!"  Les larmes coulèrent à flot sur mes joues et je commença à ressentir une douleur monstre sur mes bras et mes cuisses. J'entendis alors les cris de ma mère et la voix de Jeff, mais je ne comprenais pas ce qu'ils disaient, c'était comme s'ils marmonnaient, je ressentis à peine lorsque ma mère posa sa main sur mon épaule. La seule chose que j'entendis était "IL FAUT L'AMENER À L'HÔPITAL IMMÉDIATEMENT!!!" Je ne savais pas pourquoi elle disait ça, mais je savais que je n'allais pas rester consciente longtemps, je me sentais défaillir. Soit j'allais mourir définitivement, soit j'allais m'évanouir, mais peu importe ce qui m'arrivait, je m'étais fais abandonner une fois de plus.

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