La Galilée

Chapitre 3

Chapitre 3 :

Après la fuite du plongeur, elle n'était pas retourné dans sa chambre, elle avait continué son chemin et avait observé un autre homme qui traversait le restaurant en observant les moindres détails. D'un coup un bruit se fit et elle le compris, quelqu'un venait de parler, ce bruit lui rappela le jour où le bateau avait sombré, lorsqu'elle avait entendu la voix métallique des haut-parleur demander au gens de garder leur calme et de se rendre au plus vite sur le pont. Elle couru se cacher sous l'escalier double de la salle de bal et le regarda remonter vers la surface. Elle attendit que le silence revienne et voyant le piano, alla s'installer à son siège. Elle joua un morceau en y mettant ses émotions, ses pleures. C'est lorsqu'elle commença La lettre à Élise de Beethoven et qu'elle avait les larme au yeux qu'une voix se fit entendre en face du piano.

-Vous jouez bien.

Elle releva précipitamment la tête et vit un homme dans le même costume que le précédent. Elle se leva et se mit à l'opposé du piano. La caméra fixé sur son épaule, il se mit droit pour que les gens sur le bateau puisse la voir.

-Vous savez parler ? Demanda t-il innocemment.

Elle se posa la question mentalement... ça faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas parlé.

-Acquiescer si vous comprenez ce que je dit, fit il.

Elle hocha lentement de la tête.

Au bout de la caméra, les matelots, les plongeurs et le capitaine sautaient de joie mais craignait pour la vie de leur camarade.

-Très bien, fit John. Je vais vous rejoindre. Vous allez me faire du mal ? Demanda t-il.

Elle rit d'un rire cristallin et léger.

-Bien sur que non, cela fait si longtemps que je n'ai vu de gens, fit elle en calmant un peu son rire.

Elle parut étonné. Elle savait toujours parler. Une immense joie l'envahit. Il s'approcha d'elle en faisant très attention à tout ses gestes. Elle se méfiait.

-Comment vous appelez vous ? Demanda le chercheur.

D'un coup, un flash de sa vie lui revint comme un lointain souvenir, un domestique l'appelant : miss Standford et sa grand-mère qui l'appelait : Sophia.

-Sophia, murmura t-elle. Sophia Standford, fit elle joyeuse de se souvenir de ce détail.

John la trouvait marrante à changer d'humeur d'un seul coup.

-Tu as quel âge ? Demanda t-il.

-Je ne sais plus, dit elle songeuse. Je suis né en 1887 et ça j'en suis sur, fit elle déterminée.

Les hommes furent horrifié par cette date. Sophia réfléchit puis demanda joyeuse.

-Assez discutaillé de moi ! Qui êtes vous ? Que fêtes vous dans ces bas fond ? Quel âge avez vous ? Mais principalement, en quelle année sommes nous ?

John rigola doucement et s'assit sur le siège du piano.

-Je suis John Reggans. Je suis ici pour faire la découverte de La Galilée. J'ai 24 ans et nous sommes en 2016.

D'un coup, une profonde détresse envahit Sophia et un vertige soudain la frappa.

-2016... murmura t-elle d'une voix étranglée.

Elle regarda autour d'elle, apeurée. 2016. Ce chiffre tournait en boucle dans sa tête. Sa grand-mère, sa tante, son oncle, ses cousins, ses amies... tous étaient mort... Elle s'effondra à genoux. Tous... morts... Ces mots tournaient dans son esprit faisant monter les larmes à ses yeux blancs. John compris son malaise, s'approcha d'elle et posa sa main sur son épaule. Au contact de son gant, elle sursauta mais garda la tête baissée.